Une fois devant cette façade à arcatures, imposante et majestueuse, osez vous approcher et pousser la porte de l’ancienne église priorale du XIIe siècle. Les vestiges de l’église vous ébahiront et vous feront faire un bon dans le temps. Prenez du recul, levez les yeux et détaillez les pierres du monument, certaines vous révèleront des petites merveilles !
Cet ancien prieuré de moniales bénédictines a été rattaché au monastère de Lancharre (sur la commune de Chapaize) dès 1615. L’histoire du Puley se confond avec celle de Lancharre : l’archiprieure de Lancharre, Marie du Blé d’Uxelles, qui réforma son abbaye, obtint de l’évêque de Chalon, Cyrus de Thiard, de réunir les deux communautés.
Dans la deuxième partie du XIXe siècle, l’église était en ruine et a vu son clocher tombé en 1877, paroxysme de son déclin. Au XXe siècle, une association se consacre à sa restauration (chantiers bénévoles) afin de, sans la reconstruire entièrement, sauvegarder son état de conservation et animer le site.
L’église, classée Monument Historique en 1973, est presque entièrement à ciel ouvert. Le bas-côté nord est seul couvert, les abside et absidioles sont intactes. Pour en savoir plus, des panneaux à l’intérieur de l’église expliquent les chantiers de restauration.
Le lavoir du Puley est ouvert côté route pour faire entrer la lumière et ainsi observer le reflet du soleil dans l'eau. Restauré en 2013, vous pouvez admirer ses belles pierres.
Maxime Descombin est né au Puley en 1909. Ce sculpteur autodidacte a commencé sa carrière comme tailleur de pierre.
La sculpture sérielle "Les Portes", présentée dans son village natal grâce aux instances locales, a été conçue par le sculpteur en 1961 avant d'être réalisée en 2023 afin de lui rendre hommage. En contemplant cette œuvre, admirez également le matériau dans lequel elle a été sculptée. Il s'agit de la pierre du Puley, devenu rare de nos jours.
Le site de ce village, perché sur une colline dominant les vallées de la Guye et de la Grosne, est très pittoresque. Il a été occupé dès l’Antiquité. Une église paroissiale y fut bâtie dans la 2e moitié du Xe siècle ; elle dépendait du diocèse de Mâcon et de l’archiprêtré du Rousset. C’est une des plus anciennes de Saône-et-Loire.
Village de charme perché à 430 m d'altitude sur un promontoire calcaire dominant la vallée de la Guye. Il s'organise en ruelles concentriques autour de l'église romane bâtie au Xe et XIIe siècles. Une table d'orientation installée au lieu-dit "la Poraire" permet d'admirer un panorama à 180° sur le Charolais et le Clunisois. A voir également le château de l'Effondrée (privé).
Table à 180° située dans le village, au lieu-dit "La Poraire" à 401 mètres d'altitude (parking à proximité de la salle communale). Le panorama offre une vue sur les monts du Mâconnais et du Charolais. Les forêts dans le lointain succèdent aux prairies où paissent les vaches charolaises. En contrebas, on aperçoit le tracé de la voie romaine entre la Grenouille et l'Effondrée.
Je polis la pièce (faite à la main en utilisant la technique du colombin) pendant le processus de séchage. Après une première cuisson, je pose une sous-couche de porcelaine sous l'émail qui empêche celui-ci de s'accrocher sur la pièce. Pendant la cuisson l'émail font sur la sous-couche à laquelle adhère à la pièce. Après cuisson je peux enlever la sous-couche et l'émail et ainsi je crée mes décor. La deuxième cuisson se fait dans un four à bois ainsi que l'enfumage.