L'église faisait partie de l'archiprêtré du Rousset et avait pour annexe Saint-Martin de Chérizet. Dès le XIème siècle, elle était possession de Perrecy-les-Forges et consacrée à Saint-Antoine. Elle a conservé de l'époque romane sont clocher et la travée sous clocher qui forme la croisée du transept, ainsi qu'une abside semi-circulaire, percée de fenêtres agrandies à l'époque moderne. L'église a été, en effet, profondément remaniée, en 1820-1821 : reconstruction d'une partie de l'église (nef et chapelles latérales), démolition et reconstruction de la sacristie nord, agrandissement de la sacristie sud.
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Le site de Laizy occupe l’emplacement d’une villa gallo-romaine possédée dès le 6e siècle par l’évêque d’Autun et donnée à la cathédrale au début du 7e siècle. Selon la légende, l’église aurait été construite sur le lieu où saint Julien de Brioude, accompagné par saint Léger, jetait son marteau. Une première église existait au 10e siècle. L’église dépendait du chapitre de la cathédrale d’Autun, dont elle est contemporaine, depuis les années 1120. C’est possible que l’église fût également construite sous l’impulsion de l’évêque Etienne de Bagé. Au 15e ou 16e siècle, une chapelle seigneuriale fut ajoutée. Un incendie vers 1640 entraîna la chute des voûtes de la nef. L’église a été remaniée au 17e siècle et d’énormes contreforts ont été ajoutés en 1687 pour stabiliser l’édifice. Les chapiteaux ont été inscrits aux Monuments Historiques en 1950 et l’église restaurée à la fin du 20e siècle.
L’église date du deuxième quart du 12e siècle, on estime que le chœur fut commencé dans les années 1120 et que la nef fut complétée vers 1140. Le plan présente une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept légèrement saillant et une abside semi-circulaire précédée d’une travée de chœur. Une chapelle gothique se greffe au sud du chœur et une sacristie se trouve au nord. L’extérieur a été entièrement remanié et n’est guère d’apparence romane. Le clocher, sur la croisée du transept, est ouvert par des baies simples. Les grands contreforts contrebutant la façade, la nef et le transept sont du 17e siècle. La façade et le portail sont d’apparence moderne. Seule l’abside est typiquement romane pour son appareil et ses baies. On y remarque quelques modillons aux volutes simples.
L’intérieur est encore roman. La nef compte trois travées avec des collatéraux. Les voûtes romanes n’existent plus, elles ont été remplacées par des plafonds plats. On peut supposer que la nef était voûtée en berceau brisé sur doubleaux à l’origine et que des arêtes couvraient les bas-côtés. Les piliers carrés, flanqués de pilastres avec impostes et chapiteaux, sont encore debout. Ils supportent les grandes arcades en plein cintre marquant le seul étage en élévation. Les bas-côtés, également plafonnés, ont des murs avec des baies et des pilastres avec chapiteaux sans décor. Le transept s’élève sur quatre piliers cruciformes cantonnés de pilastres dont ceux à l’est sont de profil cannelé. Des arcs brisés à double rouleau supportent la coupole sur trompes qui a été refaite. Les croisillons, voûtés en berceau brisé, s’ouvrent vers les bas-côtés par des arcs brisés avec impostes. Le chœur en granit rose est la partie la plus ornée de l’église. La travée droite, également voûtée en berceau brisé, conserve deux arcatures avec pilastres cannelés du côté nord. L’abside en cul-de-four possède deux baies et sept arcatures en plein cintre sur colonnettes de granit avec chapiteaux. L’arc triomphal, de profil brisé, retombe sur deux pilastres cannelés avec chapiteaux. Au sud se trouve la chapelle seigneuriale Saint-Hubert, de style gothique, avec une voûte en ogive et la châsse du saint.
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