Au XVe s., un certain Botier serait tombé et décédé à l’emplacement de l’actuelle chapelle. Ses proches, notables de La Clayette, auraient alors érigé une croix en sa mémoire et, plus tard, une chapelle.
Au fil du temps, la chapelle a acquis une importance de plus en plus grande, et a dépassé son statut de simple chapelle commémorative.
Le 19 janvier 1794, la chapelle a été fermée par ordre du Conseil de surveillance de la Révolution, parce qu’elle servait de retraite à des fanatiques. Après la Révolution, la famille De Noblet a décidé de racheter la chapelle, afin de la rendre au culte. Le Marquis Louis-Marie-Abel De Noblet a réalisé de gros travaux afin de rendre à l’édifice son lustre d’antan, et en remerciement des grâces accordées par le Seigneur à sa famille durant la Première Guerre Mondiale.
?Malgré les travaux et l’enthousiasme de la population vis-à-vis de sa nouvelle chapelle, l’engouement a pourtant été de courte durée et l’entretien de l’édifice abandonné. En 2015, la famille De Noblet a décidé de céder la chapelle à la municipalité de Varennes-sous-Dun pour un euro symbolique.
Suite à cet achat, l’association des Amis de la Chapelle de la Croix-Bouthier (ACCB) a été créée pour faire revivre l’édifice. Depuis lors, de nombreux travaux et rénovations ont été réalisés.
Après une reconversion professionnelle, Sylvette Romey confectionne désormais de l’habillement, mais aussi des sacs à dos et des pochettes de téléphone avec rabat interchangeable, son produit phare. Travaillant le chanvre en association avec un fournisseur français, elle travaille également le cuir qui lui permet d’allier plusieurs matières dans la fabrication de ses articles de maroquinerie.
Le village de LACROST est situé sur la rive gauche de la Saône, en face de la ville de Tournus. Le village est bâti sur un éperon rocheux, son activité jusqu’au milieu du XIXe siècle était centrée sur l’exploitation des carrières de pierres. Les carriers, tailleurs de pierres, et même les Compagnons du Devoir ont laissé leurs emblèmes sur leurs maisons ou pierres tombales. Une forte activité agricole assurait également la prospérité du village et la population a toujours avoisiné les 700 âmes depuis plus d’un siècle.