L’église paroissiale Saint-Odilon fut construite au cours du XIXe siècle. Ce lieu –appelé Le petit Cluny– fut échangé avec la cathédrale de Chalon-sur-Saône par le cardinal de Lorraine, abbé de Cluny. Il s’agissait d’une dépendance du prieuré de Jully. Il n’y avait, vers l’an 1500, que cinq ou six maisons à La Charmée, qui n’étaient qu’annexes de Sienne, mais qui furent dotées du titre de succursale après la Révolution. Dès 1812, les autorités communales de La Charmée et le conseil de fabrique se préoccupent de l’agrandissement de l’église paroissiale à laquelle se trouvaient rattachés, pour le culte, les habitants de Sienne, village considérable avant l’incendie de 1687. L’église fut reconstruite presque totalement en 1818 et 1824. A noter que sa cloche en bronze de 1558 appartenait à Sienne et qu’elle est gravée de deux effigies : Notre-Dame à l’Enfant et Saint-Odilon.
Depuis mon plus jeune âge mon choix pour mon "avenir professionnel" était orienté vers la terre, la poterie, la céramique…
Le bien pensé et le "bon sens" de mes parents m’ont dirigé sur la prothèse dentaire… que j’ai exercée près de 25 ans.
Dès la trentaine, l’argile est revenue réveiller mes sensations.
C’est petit à petit au contact des créateurs "grand public" que je me suis construite. Il m’a fallu plus de 10 ans de participations et animations de groupes dans des ateliers de réalisation de poterie, pour maturer mes capacités.
Pas de grandes études dans les grandes écoles françaises ou étrangères de métiers d’arts, ni de grâce ou divinité incarnée par un dieu ou disciple de l’argile.
C’est par envie et conviction que je me suis réalisée dans la poterie.
Le passage par un diplôme de tourneur au CNIFOP m’a semblé prépondérant avant mon installation en tant que professionnelle.
Dès le départ, j’ai choisi la cuisson gaz des émaux à haute température en réduction, convaincue qu’il s’agit de la meilleure méthode qui me permettra de m’accomplir pleinement.
Mes réalisations ont été au départ principalement utilitaires et je me rends compte que je réalise de plus en plus d’objets de déco.
Au fil des années, ma patience, mon exigence et mes multiples essais m’ont permis d’évoluer dans les mystères de la création des émaux haute température.
De mes réalisations sort un fil conducteur, une sorte de patte, de manière de faire, qui petit à petit, créé ma signature ou mon identification.