Boutique d'artisanat du Monastère du Val St-Benoît. Art religieux (statues, faïence, cuir, icônes...).
Commencé le 26 mai 1863, le puits Hottinguer atteint 618 mètres de profondeur et figure comme l'un des plus profonds de France.
Pour descendre aussi bas, il possède un système d'extraction novateur pour l'époque imaginé par le directeur, Zulma Blanchet. Il invente un système d'extraction atmosphérique révolutionnaire abrité dans un bâtiment à l'architecture de "Tour Malakoff".
Un système d'extraction révolutionnaire
Ce système de tube atmosphérique reste unique au monde : dans un tube de 1,60 mètres de diamètre et 550 m de long (usiné au Creusot), le piston cage, par aspiration créé par le vide, peut à chaque fois permettre l'ascension de 4,5 tonnes de charbon en 7 minutes, tandis qu'il aère les galeries.
La Tour Malakoff
Le système d'extraction nécessitant des installations très aériennes, une tour de type Malakoff d'inspiration allemande est bâtie entre 1872 et 1876 pour protéger le chevalement du puits Hottinguer et la machine d'extraction.
L'intérêt patrimonial de cette édifice est exprimé depuis la fin du 19ème siècle puisque des visites sont organisées et des mémoires rédigés.
De nos jours, cet ouvrage est reconnu comme un témoignage des pls importants de notre patrimoine industriel et des ouvrages lui sont consacrés.
Ce monument est candidat à un classement aux Monuments Historiques et est l'objet de lourd travaux de rénovation.
Mais, le gisement ne correspond pas aux attentes de Zulma Blanchet, puisque la houille n'est trouvée qu'à 618 mètres de profondeur le 17 novembre 1871 (soit 8 ans après le début de la prospection !!). L'extraction atmosphérique fut abandonnée vers 1884 et le puits fermé en 1936.
En 1910, une centrale électrique y est adjointe au bâtiment monumental et permet d'alimenter en électricité les villages jusqu'à Autun et la Côte de Beaune (Meursault, Volnay et Pommard) (jusqu'en juin 1943).
Joli lavoir fleuri dans le bourg de Montagny-lès-Buxy. Son bassin rectangulaire en pierre de taille est couvert par une toiture en tuile plate.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
À 3 km, à l’ouest de Buxy, le vieux village bourguignon de Montagny-lès-Buxy est bâti au sommet d’un amphithéâtre de vigne. L’église Saint-Vincent de Montagny-lès-Buxy présente une travée sous clocher peut-être d’origine romane, un chœur du XVIIIe siècle, une nef et une sacristie du XIXe. Le mur de chevet a conservé un retable de stuc du XVIIe siècle : fronton courbe relié aux deux pilastres cannelés à chapiteaux ioniques. Le mobilier ancien a aussi été conservé : un Christ en croix placé au centre, encadré par une statue de Notre-Dame à l’Enfant (XVIIIe) et une statue de Saint-Vincent, saint patron en diacre (XVIIe), en bois polychrome.
La base de loisirs se situe dans un cadre verdoyant et en bordure de la rivière la Drée. Vous y trouverez différentes structures pour amuser petits et grands, en famille ou entre amis. Un réaménagement a été effectué pour un cours naturel. Il est ouvert à la pêche, le site est paysagé et ombragé. Sur le site, vous retrouverez, un espace multi-activités avec mini-golf, jeux d'enfants, baby-foot, aire de pique-nique, bancs, un espace couvert avec eau et électricité. Sur la rive droite, vous trouverez le camping du Pont vert avec un espace restauration et des toilettes publiques.
Fondé par le seigneur de Sully en 1236, ce prieuré a été abandonné au début du XVIIe siècle. Depuis 1982, le site est habité par une communauté religieuse contemplative. L'église du XIII° siècle et la chapelle du XV° siècle, joyau du gothique flamboyant, qui lui est adossée, ont été classées monuments historiques en 1926, et restaurées depuis l'arrivée des moniales.
Des travaux de restauration du plafond flamboyant de la chapelle sont prévus au cours de l'année 2022.
A l'occasion des journées du Patrimoine 2022 seront fêtés les 40 ans de restauration du Val Saint Benoît.
Le nom de ce village est immédiatement associé à la vigne et à ses vins blancs d'appellation Montagny.
Au milieu d'un amphithéâtre naturel s'ouvrant vers la plaine chalonnaise, Montagny-lès-Buxy est entouré de vignes (cépage chardonnay) plantées sur des coteaux bien orientés au sud-est. Si le Montagny, l'une des premières Appellations d'Origine Contrôlée reconnue dès 1936, fait la fierté du village, il n'est pas la seule ressource d'un sol qui fut autrefois exploité pour ses pierres à bâtir. " A Montagny, aussi bonne pierre que bon vin ! ". A proximité de la Voie Verte, traversé par la route des Grands Vins et le GR 76, Montagny-lès-Buxy offre de nombreux sentiers balisés. Au fil de vos balades, admirez le vignoble et son « petit patrimoine », notamment les cadoles (ne pas manquer la superbe cadole - cabane - isolée au milieu des vignes au lieu-dit Les Coëres, avec sa toiture en " laves " restaurée), les pelouses calcicoles sur Les Chaumes, classés site Natura 2000, le verger conservatoire (arbres fruitiers, haie mellifère, hôtel à insectes). Enfin ne manquez pas le sentier viticole du Montagny, sentier d’interprétation viticole de 4,5 km comportant 8 stèles expliquant les terroirs et vins de Montagny. Deux châteaux privés sont à découvrir au détour du paysage, le château de la Saule, ancienne maison forte remaniée, et le château de la Tour Bandin, propriété de la famille Valence de Minardière (famille dont la mère, Marie-Angélique, et ses deux filles, Marguerite et Antoinette, périrent tragiquement lors du fameux incendie du Bazar de la Charité à Paris en 1897).