Les chefs d’œuvre des soldats artistes racontent 1914-1918. Lorsque la guerre éclate en août 1914, les soldats français partent la fleur au fusil persuadés d'être rapidement de retour chez eux. Mais la guerre s'enlise. Au front dans les tranchées ou à l'arrière, pendant les courtes périodes de repos, les poilus commencent à fabriquer une multitude d'objets... Leur première vocation est utilitaire : le briquet indispensable pour chauffer le vin gelé, griller une gauloise, vient remplacer les allumettes trop humides, les lampes ou les bougeoirs permettent de s'éclairer, les cannes de marcher sans s'embourber. Ensuite pour tromper l'angoisse entre deux assauts, défier l'ennui, s'occuper l'esprit, les poilus se mettent à fabriquer des cadeaux qu'ils destinent à leur famille : timbales ou bracelets, cadres photos, parures de bureaux, vases... A l'occasion des commémorations du centenaire de la mobilisation d'août 1914, plus de 1000 chefs-d’œuvres de poilus sont exposés sur 420 m² : douilles sculptées, cannes, broderies, briquets, bagues, encriers, coupe papiers, lampes, avions, casques miniatures, plumiers... sans oublier les objets rapportés de captivité. Des panneaux explicatifs avec des centaines de cartes postales anciennes et documents: les front et les tranchées, les événements, la propagandes batailles... La reconstitution de scènes d'époques (un champ de bataille, abri sous terrain, fabrication d'objets dans une tranchée, l'arrière du front, la captivité en Allemagne) et des vision de vues stéréoscopiques.
La meilleure façon d’aborder cette église semble être de la découvrir depuis la route venant de Germagny. L’église se compose de deux parties : à gauche un bâtiment rectangulaire d’où émerge à droite (côté est) le clocher sur plan carré. De ce côté est accolé un bâtiment plus bas, mais débordant en largeur, éclairé par une grande fenêtre dans l’axe de l’église : sans doute un choeur plus tardif.
L'église de Cersot a connu plusieurs périodes de construction : seule la nef est d'origine romane.
La cloche du XVIème siècle est classée au titre des Monuments Historiques en 1935.
Le 12 juin 1944, 9 membres d'un détachement du maquis de Cruchaud et 3 habitants de Neuilly sont exécutés par les Nazis.
Ce lavoir, datant du XIXème siècle, est de plan rectangulaire et ouvert en façade. La toiture est à longs pans et couverte de tuiles plates. Il se situe en bordure de La Guye.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de la section Cluny-Mâcon-Chalon ont impulsé, depuis 2022, un projet de matérialisation de l'ancien tracé de la ligne de démarcation, frontière imposée par l'ennemi de 1940 à 1943. Les poteaux gravés se situent à l'emplacement des anciens postes de contrôle allemand. Les pupitres explicatifs permettent d'en savoir plus sur l'Histoire locale.