Construite durant la seconde moitié du XIIème siècle, dans un calcaire d'ocre rouge, cette église a conservé son fort clocher et en façade, un portail où se lit le nom du bâtisseur "Seguin, facteur de pierre à Malay", inscription unique en Bourgogne.
Petit site ombragé au rocher original pour la région (calcaire gréseux sculpté). La nature gréseuse du rocher doit vous inciter à la plus grande vigilance quant à sa solidité (surtout après de longues journées de pluie). L’équipement est généralement excellent, constitué de plaquettes et de goujons à expansion de 12 mm. Les ancrages sont souvent proches, pour permettre l’escalade en tête accessible au plus grand nombre.
Le gros intérêt de cette falaise est son orientation (Est) qui permet donc de grimper à l’ombre les après midis et soirées d’été.
En sortant de votre séance de grimpe, ne ratez pas l’occasion de boire un verre au Papyllon, le bar à bière le long de la voie verte, excellent et convivial.
Lorsque Lyne et Guy acquérirent leur petite maison en Bourgogne du Sud, ils ne savaient pas encore qu’ils avaient été « appelés » …
Mais les Fées, souvent imprévisibles, ont pour elles autant de sagesse et de patience que le vieux monde.
La maison restaurée, vint le temps d’organiser le jardin. Malgré l’importance du travail, ils se sentaient guidés, probablement par le peuple de Féerie pour répartir végétaux et minéraux, alors que leur activité artistique s’orientait définitivement dans la célébration de plus en plus présente d’un monde féerique.
Ainsi, au fil des ans, ont pris forme Fées rêveuses ou malicieuses, Lutins insolents et Elfes gracieux, Gnomes sagaces, Dragons paisibles, Ondines légères ; ils envahissent à présent ce jardin qui leur était en fait dévolu depuis si longtemps.
Petit jardin de rocaille, en espalier, axé sur les fées, dragons. Collection de bonsaïs, plantes médicinales, taupières (animaux en buis). Plan d'eau avec cascade et plantes aquatiques. Les fées sont réalisées dans l'Atelier des Blés d'Or.
L'église néo-romane actuelle fut consacrée en 1862 (une chapelle à St Maurice accueillait les fidèles de Saint-Maurice et Dracy-les-Couches, mais elle fut démolie à la révolution).
L'église se compose d’une nef de 4 travées et d'un chœur plus étroit, semi-circulaire, en cul-de-four, sur lequel s'ouvre la sacristie.
La grande peinture murale de la voûte en cul-de-four du chœur est réalisée en 2007 par Marinette Walls. Elle représente le Christ en Majesté entouré des symboles des Évangélistes.
Les vitraux présentent des motifs géométriques. Ceux du chœur sont ornés de couleurs chatoyantes, celui du milieu montre saint Vincent patron des vignerons.
Les quatre chapiteaux authentiquement romans sont sculptés de motifs végétaux ou d'animaux fantastiques.
Extérieur: La porte est encadrée de colonnes surmontées de chapiteaux à motifs végétaux. Le tympan, inspiré de celui de la cathédrale Saint Bénigne à Dijon, représente le Christ dans une mandorle, entouré des symboles des 4 évangélistes semblables à ceux figurant sur la peinture du chœur. La façade est agrémentée de trois arcades néoromanes, rappelant le symbole de la Trinité.