Renommé pour abriter l'une des trois caves coopératives du Sud de la Côte Chalonnaise, le village de Genouilly offre des paysages de vignes et de bocages doucement vallonnés, sans oublier la forêt qui nous conduit, en direction de Collonge-en-Charollais, vers une curiosité géologique, « La Mer de pierres " véritable chaos granitique des plus impressionnants. La commune est très dynamique et possède un étonnant lieu d’animation culturelle « La Maison du Terroir » avec des salles d'activités, une bibliothèque et une salle d'une centaine de places où sont projetés des films et organisés des spectacles. Dans le village fleuri, l’église romane, un pont en pierre à quatre arches sur la Guye, des vestiges d'œuvres de charité comme une fontaine du XVIe siècle réservée aux lépreux et une ancienne léproserie sont à voir.
Le nom de ce village est immédiatement associé à la vigne et à ses vins blancs d'appellation Montagny.
Au milieu d'un amphithéâtre naturel s'ouvrant vers la plaine chalonnaise, Montagny-lès-Buxy est entouré de vignes (cépage chardonnay) plantées sur des coteaux bien orientés au sud-est. Si le Montagny, l'une des premières Appellations d'Origine Contrôlée reconnue dès 1936, fait la fierté du village, il n'est pas la seule ressource d'un sol qui fut autrefois exploité pour ses pierres à bâtir. " A Montagny, aussi bonne pierre que bon vin ! ". A proximité de la Voie Verte, traversé par la route des Grands Vins et le GR 76, Montagny-lès-Buxy offre de nombreux sentiers balisés. Au fil de vos balades, admirez le vignoble et son « petit patrimoine », notamment les cadoles (ne pas manquer la superbe cadole - cabane - isolée au milieu des vignes au lieu-dit Les Coëres, avec sa toiture en " laves " restaurée), les pelouses calcicoles sur Les Chaumes, classés site Natura 2000, le verger conservatoire (arbres fruitiers, haie mellifère, hôtel à insectes). Enfin ne manquez pas le sentier viticole du Montagny, sentier d’interprétation viticole de 4,5 km comportant 8 stèles expliquant les terroirs et vins de Montagny. Deux châteaux privés sont à découvrir au détour du paysage, le château de la Saule, ancienne maison forte remaniée, et le château de la Tour Bandin, propriété de la famille Valence de Minardière (famille dont la mère, Marie-Angélique, et ses deux filles, Marguerite et Antoinette, périrent tragiquement lors du fameux incendie du Bazar de la Charité à Paris en 1897).
Sainte-Hélène a la particularité de se trouver sur un axe européen la RCEA (ou RN80) tout en ayant préservé son cadre rural et tranquille. C'est à Sainte-Hélène que la rivière la Guye prend sa source, vers le lavoir de la Bonne Fontaine, avant de traverser tout le territoire du Sud Côté Chalonnaise.
Dans les prairies légèrement vallonnées, ponctuées de quelques forêts, les troupeaux de bœufs blancs paissent paisiblement. C'est l'occasion d'une Balade Verte intitulée "Au cœur de la Guye " qui vous emmène sur les chemins champêtres à la découverte de beaux paysages. Au village, l’église romane Saint-Symphorien, remaniée au XVI et XVIIème siècles, une ancienne cure du XVIIIème siècle rénovée en 1997, et un ancien château féodal près de la source en font un village attrayant et paisible.
Composé de plusieurs hameaux distants du centre du bourg, Saint-Vallerin fait partie des quatre villages à disposer de l'appellation Montagny. La vigne domine donc les coteaux, mais les pelouses calcicoles sont également présentes et s’étendent jusqu’aux communes voisines de Fley et de Montagny. Pour avoir une vue d'ensemble et observer un panorama sublime du territoire, il faut monter à la statue de la « Vierge bleu » installée sur la falaise dominant Saint-Vallerin en direction de la plaine chalonnaise (départ de circuits pédestres : une Balade Verte de 10,5 km intitulée «Le Tour du Mont-Bouzu» et un circuit de 8,2 km «Entre vignes et bocages ». Saint-Vallerin abrite de nombreux lavoirs qui recueillent les eaux de sources venant des pentes dessous « La Roche » mais celui du bourg est particulièrement remarquable avec ses imposantes pierres taillées. Le village possède une belle église partiellement romane (Eglise Saint-Vallérien) surmontée d’un clocher en pierre et riche de fonds baptismaux classés.
Entre Culles-les-Roches, Chenôves et Saint-Boil, le village de Saules étend son territoire au-delà de la route départementale en direction de la Voie Verte. Entouré de vignes, de bois et de prairies, Saules occupe l'emplacement d'un ancien château féodal dont les seigneurs étaient alliés aux XIe et XIIe siècles, à la puissante maison des Brancion. Saules fit partie ensuite de la seigneurie de la Rochette (sur les terres de Saint-Maurice-des-Champs). Anecdote : la fille (Claude de Rymon) du seigneur de la Rochette (Louis de Rymon), épousa en 1623 Charles de Chanlecy dont ils eurent une fille (1624 - Anne-Charlotte) qui épousa en secondes noces (1659) le célèbre mousquetaire d'Artagnan. Elle était aussi une petite nièce, par son père, de Pontus de Tyard. Traversé par la Voie Verte à ses pieds, et par le GR 7 sur ses hauteurs, Saules est un village également situé sur la Route des Grands Vins. La Balade Verte intitulée " Les 4 Clochers ", sera l'occasion de voir le lavoir circulaire de la fontaine Masson, l'une des curiosités de Saules avec de magnifiques cadoles dans les vignes et l'église Saint-Hilaire.
Le village possède un riche passé historique. Il fut le siège d’une importante villa à l’époque gallo-romaine. De nombreux vestiges sont mis à jour régulièrement. S'ouvrant vers la vallée de la Grosne, sur la route de Chalon, Sercy et son château, classé aux monuments historiques, ont longtemps défendu les intérêts de l'abbaye de Cluny. Avec l'église Saint-Vincent, ce magnifique château fort de plaine à l’architecture singulière trône majestueusement au cœur de ce village rural. Ce château du XVème siècle est remarquable avec notamment un hourd dont il ne reste plus que quelques rares exemples en France. Il appartint à une gouvernante de Charles Le Téméraire. Le dernier Duc de Bourgogne passa en ce lieu une partie de son enfance. Propriété privée, il suffit de se garer sur le petit parking face à la pièce d'eau qui sépare le château de la route pour l'admirer tranquillement. Non loin de là, sur les bords de la Grosne, vous pouvez apercevoir le moulin de Sercy qui fut équipé en 1903 pour produire de l'électricité (renouvelable) pour Saint-Gengoux-le-National.
Village intimement lié au souvenir d’Alphonse de Lamartine, poète et homme politique éminent, possède une église romane construite fin XIIème début XIIIème siècle, classée Monument Historique. Tout près se trouve la tombe de l’abbé Dumont, inspirateur du poème “Jocelyn”.
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Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Une biodiversité remarquable, un milieu ouvert sur terrain siliceux, où la végétation naturelle se développe lentement, avec des conditions favorables pour l’installation d’espèces à intérêt patrimonial fort comme le Crapaud sonneur, le hibou Grand-Duc et d’autres rapaces nichant dans les falaises. Ce sont leurs exigences écologiques exceptionnelles qui ont été prises en compte comme référence pour définir le périmètre du site Natura 2000 qui englobe la carrière.
Un site pédagogique bien conçu, bien aménagé avec possibilité de cheminement et d’observation en sécurité pour les élèves. C’est à la fois un site communal public et un site du CEN (Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne). Un sentier, libre d’accès et balisé, nous permet un fantastique voyage dans le temps de plus de 300 Ma. L’ampleur du site et du paysage se prêtent à merveille aux explications de tectonique globale et d’interprétation du paysage actuel.
Le site est en accès libre avec une règlementation affichée. Vaste parking auto à l’est immédiat de la carrière. Demi-tour pour cars à l’entrée du chemin empierré, à 300 m du site (possibilité d’avancer sur 150 m et de faire demi-tour par temps sec).
Vitry ne prend le nom de Vitry-les-Cluny qu'en 1933 par décret. La commune est divisée en deux agglomérations, le Bourg et Bezormay, reliées entre elles par une route. L'église Saint-Blaise se trouve dans le bourg, à 10 km de Cluny. Elle a été édifiée au XIIIème siècle. En 1746, les religieux de Cluny, coseigneurs de la paroisse, ont leur banc dans le choeur. Mais l'église est vendue à la Révolution, puis rattachée à Massy sous le Concordat. Elle est partiellement reconstruite au XIXème : la nef a été agrandie en 1858, les voûtes et le clocher ont été rebâtis. Une construction en avant de la nef a été réalisée, une demi-travée formant vestibule supporte le nouveau clocher. L'église a été restaurée en 1988, grâce à la Mairie et à une souscription des fidèles.
C'était un un prieuré de Cluny. L'église est de deux époques. Le chœur et le transept datent des environs de l'an 1100. Les nefs et le clocher des années 1150. Très beau volume de chevet et de la croisée du transept.