Composé de plusieurs hameaux distants du centre du bourg, Saint-Vallerin fait partie des quatre villages à disposer de l'appellation Montagny. La vigne domine donc les coteaux, mais les pelouses calcicoles sont également présentes et s’étendent jusqu’aux communes voisines de Fley et de Montagny. Pour avoir une vue d'ensemble et observer un panorama sublime du territoire, il faut monter à la statue de la « Vierge bleu » installée sur la falaise dominant Saint-Vallerin en direction de la plaine chalonnaise (départ de circuits pédestres : une Balade Verte de 10,5 km intitulée «Le Tour du Mont-Bouzu» et un circuit de 8,2 km «Entre vignes et bocages ». Saint-Vallerin abrite de nombreux lavoirs qui recueillent les eaux de sources venant des pentes dessous « La Roche » mais celui du bourg est particulièrement remarquable avec ses imposantes pierres taillées. Le village possède une belle église partiellement romane (Eglise Saint-Vallérien) surmontée d’un clocher en pierre et riche de fonds baptismaux classés.
Entre savoir faire et déontologie
Passionnée par les arts et le patrimoine, c'est avec une détermination sans faille que j'ai réussi à faire de ma passion une profession. Je pratique le métier de conservateur-restaurateur du patrimoine, avec une spécialisation en peinture, dans le respect de l’œuvre et de la déontologie, basée sur le code E.C.C.O.
Je suis diplômée depuis octobre 2018 du mastère de Conservation et Restauration du patrimoine de l’École de Condé, située à Paris. Après ces cinq années d'études, je continue à me former en participant à des colloques, des formations continues et en me tenant informée des dernières recherches.
Partir à la découverte de Dracy-le-Fort, c’est voyager au cœur de la Côte Chalonnaise entre les cépages de Givry, les bois de la Garenne et le lit de l’Orbize. Ce mélange de paysages et de couleurs offre, à ses 1 356 habitants, un cadre de vie agréable et paisible aux « portes » de Chalon-sur-Saône (à 30 minutes de la gare TGV LE CREUSOT-MONTCHANIN et à 10 minutes de l’A6).
Construite autour de son bourg historique, notre commune s’est étendue et développée progressivement tout en prenant soin de conserver son « esprit de village » et un territoire à taille humaine.
L'église date du XIe siècle, à l'emplacement d'une petite basilique ou monastère paleo-chrétien attesté en 843 comme Saint-Pierre, à proximité de l'église Saint-Étienne d'alors. Le site comporte également un cimetière qui a été utilisé avant la christianisation, puis du IIIe au Ve siècle. À 50 m de l'église, la première inscription mentionnant le Christ en Gaule romaine, datant de la même époque : l'inscription grecque de Pectarios.
Au milieu du XVIIIe siècle, une partie de l'église Saint-Étienne et des mausolées funéraires du Bas-Empire sont encore visibles. Un rapport de 1750 décrit l'église Saint-Pierre comme « fort laide et irrégulière » mais l'église a alors toujours son clocher et sa sacristie, qu'un témoignage donne détruits en 1836, époque où l'église sert de grange. Une campagne de fouille, qui porte de juin à août 2020 sur le cimetière paleo-chrétien attenant, permet de dégager 150 sépultures, dont certaines comportent des sarcophages en grès, des coffrages en tuiles, des cercueils de bois ou de plomb… Un des cercueils de plomb est resté fermé depuis l'origine et devrait livrer ses secrets à la fin de la fouille. En outre divers objets de valeur dont un vase diatrète en verre — le premier découvert en France.