Culminant à 611 mètres, vous y trouverez une terrasse qui révèle une fontaine miraculeuse et une chapelle dédiée à la Vierge et placée sous le vocable de Notre Dame des Neiges, cette chapelle est le vestige d'un culte lié à la fécondité et dont le pèlerinage avait lieu à la Pentecôte. Une messe est d'ailleurs encore célébrée à cet endroit le lundi de Pentecôte. La Certenue est également départ d'ULM et parapentes qui profitent de la hauteur pour admirer les paysages du Mesvrin depuis les airs. Une table d'orientation vous permettra de mieux comprendre la vue qui s'offre à vous : par beau temps, vue imprenable sur le Mont Jeu et le Mont Beuvray.
Créé en 1999 au Champ Rosé, ce parc est situé autour de la mairie. Un jardin de 6 000 m² comprenant un millier de rosiers, des vivaces, arbres et arbustes divers et un labyrinthe de verdure. Les rosiers ont été offerts par des communes, un rosiériste du Maine et Loire et des particuliers.
Le site est en accès libre et gratuit toute l'année. Une fête de la Roseraie, des plantes et de l'artisanat a lieu chaque année le dernier week-end de mai.
Au sommet du mont Beuvray, recouvert de 1 000 hectares de forêt, une grande ville gauloise a été mise au jour par les archéologues. Entourée de remparts, Bibracte était la capitale d'un des peuples les plus puissants de la Gaule, les Eduens. Aujourd'hui classée au titre des Monuments Historiques et des Sites et Grand Site de France, Bibracte fait l'objet chaque année de chantiers de fouilles accueillant des chercheurs de toute l'Europe, ouverts de juin à octobre. Pour les découvrir, profitez de visites guidées en saison, ou baladez-vous librement sur le site. Votre téléphone portable vous fait la visite en téléchargeant "la boussole".
Bibracte c'est aussi un musée consacré aux Celtes et aux découvertes faites sur place et une programmation d'événements dès le printemps. Ne manquez pas le panorama exceptionnel au sommet.
Le Haut-Folin, situé au cœur de la Bourgogne et du Parc Naturel Régional du Morvan est le point culminant du massif du Morvan, avec 901 mètres d'altitude. L'été, la randonnée est de mise : 4 boucles pédestres, des sentiers d'interprétation et 3 parcours descendant en VTT. En hiver, il est possible d'y pratiquer le ski de fond grâce à 40 km de pistes balisées et ouvertes quand l'enneigement le permet. Un chalet-refuge, situé au départ des pistes, permet aux skieurs et promeneurs de venir se réchauffer et de pique-niquer. Il propose également la location de ski de fond ou de raquettes.
Le Mont Beuvray culmine à 821 mètres. Il fait partie du massif du Morvan et se trouve sur les communes de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire), Glux-en-Glenne et Larochemillay (Nièvre). En vous dirigeant vers le point de vue, vous passerez le musée et le site archéologique de Bibracte. Vous pouvez vous arrêter à chaque site à visiter ou conduire directement vers le point culminant selon la saison. Pour des raison de sécurité, l'été des navettes sont organisées depuis le parking du musée pour se rendre au site archéologique et au sommet du Mont Beuvray.
Wi-Fi, toilettes, restaurant, ateliers pour les enfants, expositions temporaires et boutique et disponibles au musée selon les périodes et horaires d'ouverture.
Le mont Saint-Sébastien est un sommet du sud-est du Morvan. Il est l'un des premiers sommets du massif de Montjeu depuis le sud de la commune d'Autun, en Saône-et-Loire en France. Il est réputé pour son panorama sur la plaine autunoise depuis le site de la Croix de la Libération, une croix monumentale érigée en 1945 commémorant la Libération. Le site propose aussi des actives sportives de loisirs comme des parcours de descente VTT, du vol libre et des circuits de randonnées.
Il abrite les éléments lapidaires (quinze chapiteaux et corniches de marbre blanc richement sculptés) et des mosaïques antiques et médiévales. Ces témoins de la monumentalité des édifices éduens sont présentés dans une chapelle romane de filiation clunisienne, comme en attestent le portail sculpté et l’abside peinte d’une fresque du XIIe siècle (Christ Pantocrator). Autour d’un jardin romantique, court une galerie où se trouvent présentés cent quinze stèles gallo-romaines, des sarcophages, fûts de colonnes et de pilastres, inscriptions, chapiteaux… Le Musée Lapidaire, créé en 1861, est situé dans l’ancienne chapelle de l’hôpital Saint-Nicolas-et-Saint-Eloi-en-Marchaux. Il bénéficie depuis le 1er février 2003 du label Musée de France.
La pyramide de Couhard est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes ». Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Ier siècle apr. J.-C. Le monument est constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté et 22,65 m de hauteur. Le monument ne contient pas de chambre intérieure. La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.
De forme fuselée et en granit, il mesure 4,80 mètres et pèserait 14 tonnes. Il a été déplacé en 1913. Sa place initiale était à 150 mètres de là. Il a été transporté au bord de la route pour être plus visible. Il a été découvert et exhumé en octobre 1913 par Monsieur Ramoussy, agriculteur, au lieu-dit “L’Ouche à l’Hôte”. Le menhir était couché lors de la découverte. Autour du menhir, dans le secteur précis à l’Ouest du Mont Jenot, il a été retrouvé des haches et des couteaux en pierre, ce qui démontre que les anciens habitants étaient passés de nomades à cultivateurs et qu’ils fabriquaient des objets à une échelle industrielle. Les particularités de se menhir sont les gravures que l’on observe sur l’une de ces faces :
Un personnage dans la pose de l’orant (un peu comme s’il priait) et une lame de hache polie.
Ensemble de sept menhirs datant d’environ 5 000 ans, érigé par la civilisation néolithique. Plus tard, les Gaulois ont consacré ce site à Epogne, la déesse des cavaliers. Leurs hauteurs mesurent respectivement : 7.35 m, 5.60 m, 5.30 m, 4 m, 2.83 m, 2 m. Il s’agit de l’ensemble mégalithique le plus important de Bourgogne.
Le plus grand menhir (7.35 m) est un bloc de granit de Brandon (pierre de la région) de 30 tonnes, nommé la Pierre des Tourteaux.
Ces menhirs dont les gravures témoignent des phases anciennes de l’art mégalithique, étaient enfouis et ont été relevés en 1984 pour 6 d’entre eux, et 1990 pour le dernier, à quelques mètres de leurs emplacements d’origine. Le dégagement des pierres a mis à jour quelques silex et de la céramique attestant d’une occupation des lieux du néolithique à l’époque gallo-romaine. Sous le mégalithe a également été trouvée une stèle funéraire datée du Bronze final.
L’un des menhirs servait depuis 1840 de parapet au pont de Vigny. Lors de la réfection du pont, la municipalité a décidé de le réimplanter à proximité des autres menhirs.