Concert de la Sestina.
Composée de choristes amateurs, La Sestina dirigée, par Antoine BONARDOT est spécialisée dans l’interprétation de la musique ancienne de la fin du Moyen-âge au Baroque.
Au programme :
Messe Brève : Giovanni ROVETTA,
In Festo Apostolorum Ss Petri et Pauli Offertorium Octonis Vocibus : Pompco CANNICIARI
O Domine qui pro me mori,
Nigra sum de Giovanni ROVETTA,
Quelques pièces sont exécutées par des solistes et pièces instrumentales.
La jeune violoncelliste israélienne Elia Cohen Weissert est née en 1994 à Jérusalem. Elle commence le violoncelle à l’âge de 7 ans au Conservatoire de musique de Jérusalem, où elle étudie avec Cornelius Faur. Pendant ses jeunes années israéliennes, Elia reçoit une bourse d’honneur de l’America-Israel Cultural Foundation et elle se produit déjà comme soliste avec des orchestres réputés, dont l’Orchestre symphonique de Jérusalem, l’Orchestre philharmonique d’Israël, l’Orchestre de la radiotélévision croate, l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie et le North Czech Philharmonic Orchestra. À l’âge de 14 ans, Elia part pour Berlin afin d’étudier à l’Institut Julius Stern, un établissement pour jeunes musiciens talentueux qui dépend de l’UDK Berlin. Elle entame ensuite des études de licence dans la classe de Jens Peter Maintz. Depuis octobre 2016, Elia poursuit sa formation au sein de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Bruxelles, dans la classe de Gary Hoffman et Jeroen Reuling. Elia participe à plusieurs festivals de musique de chambre tels que le Verbier Festival. Elle se produit régulièrement en Europe (Portugal, Italie, Belgique, Allemagne, Croatie et République tchèque), ainsi qu’en Russie, en Israël et aux États-Unis. Elia reçoit de nombreux prix dans le cadre de concours nationaux et internationaux, parmi lesquels le second prix du concours Antonio Janigro à Zagreb, et un prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre commandée à A. T. Šaban.
Elia joue actuellement sur un violoncelle de Jean-Baptiste Vuillaume que lui prête la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.
Depuis septembre 2016, Elia est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sous la direction de Gary Hoffman.
« Dic, Cur Hic ? » Est une proposition de diffusion de musique électroacoustique spatialisée en 2 parties : la première est une suite électronique live qui fera référence entre autres à l'histoire industrielle du lieu (ateliers de l'ancienne filature de laines Plassard de Varennes sous Dun). La seconde sera une sélection d’œuvres électroacoustiques du compositeur. Les deux parties invitent l'auditeur à une immersion sonore dans le périmètre d'un orchestre de haut-parleurs.
« Dic, Cur Hic ? »
« Dis-moi, pourquoi es-tu ici? » Est une traduction possible de cet énigmatique énoncé latin attribué philosophe des lumières allemand Leibnitz. C'est une invitation à se déporter de son habituel soi-même (se regarder pédaler à côté du vélo en quelque sorte) pour se questionner aujourd'hui sur le sens de l'existence de l'homme qui tend de plus à alterner entre la recherche de l'efficacité/performance/possession à tout prix et les injonctions d'un marketing omniprésent. Où trouver une espace de réflexion/méditation pour retrouver l'énergie de la pensée critique ? Les deux parties du concert ont été nourries par cette interrogation.
Le Temps d’un Compte est une courte pièce dansée qui naît de la dernière création de la compagnie Voltaïk « Funambul ». Elle rassemble sur scène une violoniste, un slameur et des danseurs pour un voyage à la croisée des arts. L’espace y est épuré et laisse place aux interprètes ; les seuls accessoires sont le micro et le violon, qui font de chaque représentation un moment unique de musique live. Diane Delzant jongle avec les notes et FafaPunk jongle avec les mots, entre slam et beatbox, avec la douceur et le flow qui lui sont propres. Les danseurs se rencontrent et se croisent au détour d’une phrase, d’une mélodie, et habitent l’espace avec une gestuelle mêlant danse hip-hop et danse contemporaine, freestyle et chorégraphies rythmées.
Après-midi jeune public et famille
Pantera
Compagnie Brode Fata
conte et marionnette
à partir de 2 ans
Une petite fille et sa panthère noire en peluche se risquent à descendre la nuit, dans la cuisine, pendant que la famille dort. Marieta et Pantera convoitent une boite de bonbon pour l’une, une boite de sardine pour l’autre.
Une aventure drôle et émouvante, pimentée de manipulation d’objet et de jeux d’ombre et de lumière.
Atelier arts plastique autour du spectacle
Pour prolonger le spectacle, la compagnie Brode Fata propose l'organisation d'un atelier de construction de maisons en carton. Les objectifs sont de travailler la spatialisation de la maison et de susciter l’échange parents/enfants dans la construction d’un jeu à partir d’un matériel de récupération.
Des kits sont préparés à l'avance. Nous invitons les parents et les enfants à construire et décorer leurs maisons. Des lampes sont distribuées lorsque les maisons sont terminées.
Nous proposons la reconstitution d'un village avant que chacun s'approprie sa maison pour l'emporter chez lui.
Apéro musical KaP's Trio
En soirée, tout public à partir de 8 ans : Soirée fantastique
Compagnie Les enclumés
Tryptique autour d’Edgar Poe et compagnie
Marionnette, ciné-concert et théâtre d’ombre
Cadavre Exquis, marionnettes et masques
Des histoires à dresser les cheveux sur la tête, des histoires de fantômes, de crimes, d’adultères, de personnages marchant sur un fil entre la conscience et la folie. Des histoires fantastiques du XIXème siècle resurgit d’outre-tombe, où cynisme, humour noir et dérision sont au rendez-vous.
Frankenstein, ciné-concert
Le livre de Mary Shelley a été adapté pour la 1ère fois au cinéma en 1910 par J. Searle Dawley. Ce dernier en a fait un film muet d’une quinzaine de minutes. Longtemps portée disparue cette toute première version était inscrite, en 1980, dans la liste des « films perdus les plus recherchés ». Une archive cinématographique rare et méconnue que la compagnie Les Enclumés propose de faire (re)découvrir sous la forme d’un ciné-concert inédit.
Le Masque de la mort rouge, théâtre d’ombre.
La Mort rouge avait pendant longtemps dépeuplé la contrée. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c’était le sang, — la rougeur et la hideur du sang. C’étaient des douleurs aiguës, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l’être.
Mais le prince Prospero était heureux, et intrépide, et sagace. Quand ses domaines furent à moitié dépeuplés, il convoqua un millier d’amis vigoureux et allègres de cœur, choisis parmi les chevaliers et les dames de sa cour, et se fit avec eux une retraite profonde dans une de ses abbayes fortifiées...
Spectacle donné dans le cadre de la 9ème édition du festival Saperli'poètes.
Fidèle à sa démarche d’explorer les liens entre les arts pour mieux les décloisonner, la compagnie Voltaïk rassemble sur scène une violoniste, un slameur et des danseurs hip-hop pour nous embarquer dans un voyage à la croisée des arts.
Dans un espace épuré qui laisse aux artistes toute la liberté de s’exprimer – les seuls accessoires sont le violon et le micro -, la pièce se crée au fil des notes et au rythme des mots. Pendant que la violoniste Diane Delzant jongle avec les notes, FafaPunk joue avec les mots, alternant avec douceur le slam et le beatbox. Bercés par cette musique inédite, les danseurs se rencontrent et se croisent au détour d’une phrase ou d’une mélodie, habitant l’espace par une gestuelle mêlant danse hip-hop et danse contemporaine, freestyle et chorégraphies rythmées.
Lors de cette soirée vous découvrirez également l’œuvre de Philippe Morvan « DOT », une installation lumineuse et sonore, proposé par La Filature, en présence de l’artiste.
À partir de 6 ans
Entrée gratuite
Réservation conseillée sur https://my.weezevent.com/saperlipoetes ou par mail à [email protected]
La Filature, projet industriel qui naît en 1840 ; la même année Hyppolite Bayard se photographie : « autoportrait en noyé » titre t-il… une improbable certitude.
14 artistes présentent à La Filature une exposition photographique : le faire comme un état des lieux qui convoque des photographes d’aujourd’hui dans un inventaire éclectique à la Prévert, des « clins d’œil » à l’histoire de la photographie, à l’architecture, aux lieux, à l’intime, à la photographie elle même… Tentative d’habiter le lieu mais aussi d’y inscrire une histoire voire des histoires.
Improbable, ce que la photographie nous « donne à voir » mais certitude qu’à bien y regarder, à s’y laisser immerger, les différents points de vue nous content de multiples histoires qui sont bien photographiques.
Les installations, les volumes et les œuvres complices de huit artistes contemporains construisent un hommage de formes et de matières aux grands espaces abritant toutes les mémoires d’un lieu tourné vers son futur.
« RRR :ère, erre, air » Si, en entendant R, vous comprenez air du temps, alors écoutez l’ère qui change. Celle des mots qui vont jaillir sur les lieux habités par d’autres gestes et d’autres récits qui courent le long des murs, sous la lumière oblique des grandes verrières, le long des fils tendus d’un récit à écrire. Songerez-vous que ce grand navire de filature n’en a pas fini de glisser sur son erre, si vous suivez les erres comme traces effacées de ce qui l’a parcouru et le peuple encore, dans l’aire d’un espace immense traversé par les souffles d’air agités aujourd’hui par la main des artistes et les mots des poètes ?"
Commissaire d’exposition : Christian Sozzi, galerie B+ mobil Lyon.
Les artistes : Jean-Philippe Aubanel - Matt Coco- Simon Feydieu- Yann Levy - Virginie Piotrowski - Paul Raguenes- Benjamin Sozzi- David Wolle
Improbable certitude
La Filature, projet industriel qui naît en 1840 ; la même année Hyppolite Bayard se photographie : « autoportrait en noyé » titre t-il… une improbable certitude.
Cet été sera présentée à La Filature une exposition photographique : le faire comme un état des lieux qui convoque des photographes d’aujourd’hui dans un inventaire éclectique à la Prévert, des « clins d’œil » à l’histoire de la photographie, à l’architecture, aux lieux, à l’intime, à la photographie elle même… Tentative d’habiter le lieu mais aussi d’y inscrire une histoire voire des histoires.
Improbable, ce que la photographie nous « donne à voir » mais certitude qu’à bien y regarder, à s’y laisser immerger, les différents points de vue nous content de multiples histoires qui sont bien photographiques.
Philippe Accary et Martine Alibert. Le 27/11/2023.