Coproduction CNCM Saint-Nazaire, La Fonderie, Le Moulins de Paillard
Après la création d’un premier Livre de madrigaux (2020-2021) d’après Dino Campana, le compositeur Martin Moulin s’est à nouveau emparé de la matière textuelle inépuisable issue des Chants orphiques de Dino Campana (1885- 1932) pour en tirer un Deuxième livre.
À la manière des glorieux madrigalistes italiens - Gesualdo, Marenzio, Monteverdi... - qui, aux confins des XVIème et XVIIème siècles, donnèrent toute sa voilure au genre, les alliages
de voix, du solo au quintette a cappella, renouvellent sans cesse le jeu de l’écoute. Tout comme les formes aux voix multiples de ces temps anciens, ce Deuxième livre, dans un style évidemment bien différent, active également un échange entre la musique qui se déploie et le lieu qui l’accueille et la démultiplie.
Ce Deuxième livre sera ainsi présenté, en France ou à l’étranger, dans des lieux d’une acoustique suffisamment enveloppante, permettant aux 5 voix de se fondre, pour créer cette texture polyphonique dense, ce bouillon sonore issu de la langue de Campana. C’est le cas de la magnifique église de Chapaize.
Ce concert propose de relier cette écriture contemporaine avec des madrigaux historiques : avant de plonger dans le Deuxième livre de madrigaux de Martin Moulin, des madrigaux de Monteverdi seront donnés, dans une mise en perspective de l’écoute.
> Avec Amélie Raison, soprano ; Laura Jarrell, mezzo ; Marine Fribourg, alto ; Ivar Hervieu, ténor ; Olivier Bizot, basse
Direction : Martin Moulin
Fair Oriana Beauty's Queen : concert vocal de musique ancienne. L'ensemble vocal Roundelay interpréta des pièces tirées d'un recueil de madrigaux anglais publié en 1601 par Thomas Morley.
Souvent associé à l’age d’or de la musique de la reine Elizabeth I (1558-1603) The Triumphs of Oriana est un recueil de madrigaux anglais. Compilé et publié en 1601 par Thomas Morley dont la première édition compte 25 pièces de 23 compositeurs, il passe pour avoir été fait en l'honneur de la reine. Chaque madrigal dans la collection contient à la fin le couplet suivant : Thus sang the shepherds and nymphs of Diana : long live fair Oriana. Le nom « Oriana » étant souvent utilisé pour désigner la reine Élisabeth, qui encouragea vivement la production de musique profane instrumentale et vocale. Pendant le concert, l’ensemble Roundelay des Pays-Bas, sera sous la direction de Renée Kartodirdjo.
Chant et architecture,
In Via, voix de femmes, vous propose,
in situ, une heure de musique sacrée, pérégrination sonore du VIe au XIIe siècle dans l’espace acoustique d’une église romane.
In Via, voix de femmes / Ensemble fondé avec Anne-Marie Deschamps.
Conseiller musical : Patrice Balter, baryton. Pour ce concert : Marie-Pascale Goy,Mary-Claude Lecoultre, Laurence Calame, Sylviane Stöckli Gardiol, Fabienne Favre Boivin,Claire-Lise Meister Marmier, Claudia Gaemperle, Monique Assal.
Au Pré de mon Art, un festival nature et éclectique !
L'Association La Sève fait son festival!
Au pré de mon Art : dans un écrin de verdure au sud du Brionnais, vous y découvrirez théâtre et musique, dans une ambiance familiale et bucolique.
La première édition s’est déroulée le premier week-end de Juillet 2023 et les éditions suivantes resteront fidèles à ce rendez-vous. Même si cette première édition a expérimenté un panel sympathique de ce que savait faire la météo, l’équipe tient à cette date et reste pleine d’espoir pour les suivantes !
Pourquoi la Sève ?
“L’idée de l’association est née d’une envie de développer les soirées musicales, artistiques, amicales d’Elsa et Bertrand, à La Goutte - Fleury-la-Montagne. Une envie de partager avec plus de monde, d’accueillir des artistes de différents styles, des manifestations inspirées de différents horizons, de faire monter en nous cette sève pour donner vie à ces envies. Le festival restera notre événement principal, nous avons aménagé pour l’occasion un pré sous la maison d’Elsa et Bertrand, nous avons construit, principalement en bois et matériaux de récup’, une scène, une buvette, des mange-debout, des toilettes sèches....
D’autres manifestations verront petit à petit le jour. Nous continuons cette année avec le tremplin, qui aura lieu le 25 mai, et dont le grand gagnant ouvrira le Festival 2024.” (Appel à candidature: envoyez vos sons sur [email protected] avant le 31 mars ! )
Pourquoi ce nom de Festival “Au Pré de mon Art” ?
“Le festival a lieu dans un pré aménagé, c’est un festival pluridisciplinaire artistique, qui évoluera encore vers d’autres formes d’arts... Nous aimons également les bons textes, petit clin d’œil à Brassens et sa chanson “Auprès de mon arbre, je vivais heureux !”. Ce lieu, en plus d’être idéal pour ce genre de manifestation, inspire un vrai respect de notre environnement. Le festival met un point d’honneur à limiter notre emprunte, tant au niveau des constructions, du matériel utilisé que de la bonne restitution du lieu.”
Le festival était programmé du samedi 14h au dimanche 14h, mais beaucoup sont partis dimanche en fin d’après midi, voire début de soirée ! Une soixantaine de personnes ont dormi sur place, au camping aménagé pour l’occasion, et on profité du petit dèj’ en se régalant de la musique de Taz Roland au Handpan.
L’édition 2024 allonge sa programmation qui commencera samedi à 15h pour se terminer dimanche autour de 18h.
Samedi : Le grand gagnant du tremplin, les Astropotes (Impro théâtre), Random Sitcom (Cool Punck Rock), LMZG (Electro Swing), RAAVNI (Electro Dub Tribal) Dimanche: Taz Roland (Handpan), Match d’Impro (Théatre), Christian Dubouy (One Man show), Noun Beatbox, Malaka (Funck-Soul)
“Nous espérons fidéliser les festivaliers, que notre programmation inspire confiance. Nous donnons tout notre possible pour que chacun se réjouisse toute la durée du festival et aient envie de tout voir !”
De l’improvisation théâtrale, du One Man Show, de la musique pour tous les goûts !
En parallèle tout le week-end pour les enfants, jeux en bois, animateur BAFA, projection de films.
Buvette et restauration locales, camping sur place !
5-10-15-19-26-31 km. Randonnée avec ravitaillement tous les 5 km. Contexte rural. Beaucoup de dénivelé.
Sculptant des tissus, brodant des mots, Dominique Torrente bouscule les classifications convenues, manie l’aiguille et le pinceau, entrelace texte et textile, peinture et broderie. Sous ses mains, des matériaux hétérogènes font corps : bois et canevas, céramique et tissu cordoba, dessin et dentelle, sérigraphie et couture.
Associant ainsi des matériaux dissemblables et des techniques différentes, elle allie également la culture populaire et la savante histoire de l’art, les canevas brodés au point de croix, et les clins d’œil à Fragonard ou Donald Judd.
Le passé fusionne avec le présent dans cette œuvre qui est un lieu de croisements et de métissage, un grand atelier post-moderne.