Duo exceptionnel de deux grands guitaristes classiques. Une de nos administratrices, pour avoir vécu de nombreuses années à Dallas, reçoit dans son village natal ses deux amis de longue date qui ont de suite accepté, à l'occasion de leur passage, de nous donner ce qui devrait être un prestigieux dialogue entre guitare classique et art roman. Leslie Enlow apprit la guitare très jeune. Lycéenne, elle suivit des cours au conservatoire Peabody avec Aaron Shearer puis au conservatoire de Musique de Saint-Louis. Elle passait ses vacances d’été au camp de musique d’Interlochen dans le Michigan. Leslie s’installa à Denton au Texas où elle continua ses études tout en élevant ses enfants. Elle et Carlo Pezzimenti (voir ci-après) commencèrent alors à jouer ensemble. Ils eurent ainsi l’honneur de se produire à la Holywell Music Room à Oxford à l’occasion de la sortie de leur premier CD. Ils jouent fréquemment en Espagne ainsi qu’au Texas où ils résident tous deux. Plusieurs morceaux ont été composés pour elle, dont un concerto pour guitare et mandoline qui fut exécuté pour la première fois aux Pays-Bas, en 2013. Plusieurs de ses enregistrements sont disponibles sur les plateformes musicales appropriées. Carlo Pezzimenti étudia la guitare en Italie, notamment à l’université de Loyola à Rome et obtint son diplôme du conservatoire Morlacchi à Pérouges. Il eut le grand honneur d’étudier avec le célèbre guitariste, Andrés Segovia. Il fit ses débuts au Carnegie Hall en 1982. Il a depuis joué à travers le monde, en particulier au Vatican, où il fut particulièrement ovationné. Plusieurs compositeurs lui ont dédicacé des œuvres. Au cours de ses nombreuses années d’enseignement, de compositions et de master classes, il a inspiré toute une génération de guitaristes. Carlo a une très importante discographie disponible sur la plupart des plateformes musicales. Au programme : œuvres de J-S Bach, Maximo Diego Pujol, Isaac Albéniz.... Nous vous attendons nombreux le 6 juin.

Un arbre métallique permet de se suspendre et de rendre visible des mouvements minimalistes, grandiloquents, parfois burlesques. Ce vol majestueux met en valeur la fragilité d’un homme en équilibre précaire au bout d’une branche. Ce perchoir est un refuge éternel qui, entre racine et cime, invite à l’apaisement. Installé dans un espace vierge et brut sur l’esplanade de Chasselas, l’arbre joue de l’ambivalence entre l’image organique rassurante liée à la nature et son aspect métallique troublant. L’écoute et le ressenti du son font jaillir des réactions insoupçonnées? : la transformation du corps de l’acrobate Julien Cramillet ou encore la création d’un univers sonore intime et troublant par la musicienne Julie Mondor. Avec sa voix, son violoncelle et des enregistrements, cette dernière puise dans la musique baroque et les contrées lointaines. Retrouvons la nécessité du silence, pour ne pas nous oublier, ne pas nous perdre.