La jeune violoncelliste israélienne Elia Cohen Weissert est née en 1994 à Jérusalem. Elle commence le violoncelle à l’âge de 7 ans au Conservatoire de musique de Jérusalem, où elle étudie avec Cornelius Faur. Pendant ses jeunes années israéliennes, Elia reçoit une bourse d’honneur de l’America-Israel Cultural Foundation et elle se produit déjà comme soliste avec des orchestres réputés, dont l’Orchestre symphonique de Jérusalem, l’Orchestre philharmonique d’Israël, l’Orchestre de la radiotélévision croate, l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie et le North Czech Philharmonic Orchestra. À l’âge de 14 ans, Elia part pour Berlin afin d’étudier à l’Institut Julius Stern, un établissement pour jeunes musiciens talentueux qui dépend de l’UDK Berlin. Elle entame ensuite des études de licence dans la classe de Jens Peter Maintz. Depuis octobre 2016, Elia poursuit sa formation au sein de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Bruxelles, dans la classe de Gary Hoffman et Jeroen Reuling. Elia participe à plusieurs festivals de musique de chambre tels que le Verbier Festival. Elle se produit régulièrement en Europe (Portugal, Italie, Belgique, Allemagne, Croatie et République tchèque), ainsi qu’en Russie, en Israël et aux États-Unis. Elia reçoit de nombreux prix dans le cadre de concours nationaux et internationaux, parmi lesquels le second prix du concours Antonio Janigro à Zagreb, et un prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre commandée à A. T. Šaban.
Elia joue actuellement sur un violoncelle de Jean-Baptiste Vuillaume que lui prête la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.
Depuis septembre 2016, Elia est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sous la direction de Gary Hoffman.
« Dic, Cur Hic ? » Est une proposition de diffusion de musique électroacoustique spatialisée en 2 parties : la première est une suite électronique live qui fera référence entre autres à l'histoire industrielle du lieu (ateliers de l'ancienne filature de laines Plassard de Varennes sous Dun). La seconde sera une sélection d’œuvres électroacoustiques du compositeur. Les deux parties invitent l'auditeur à une immersion sonore dans le périmètre d'un orchestre de haut-parleurs.
« Dic, Cur Hic ? »
« Dis-moi, pourquoi es-tu ici? » Est une traduction possible de cet énigmatique énoncé latin attribué philosophe des lumières allemand Leibnitz. C'est une invitation à se déporter de son habituel soi-même (se regarder pédaler à côté du vélo en quelque sorte) pour se questionner aujourd'hui sur le sens de l'existence de l'homme qui tend de plus à alterner entre la recherche de l'efficacité/performance/possession à tout prix et les injonctions d'un marketing omniprésent. Où trouver une espace de réflexion/méditation pour retrouver l'énergie de la pensée critique ? Les deux parties du concert ont été nourries par cette interrogation.
Au Pré de mon Art, un festival nature et éclectique !
L'Association La Sève fait son festival!
Au pré de mon Art : dans un écrin de verdure au sud du Brionnais, vous y découvrirez théâtre et musique, dans une ambiance familiale et bucolique.
La première édition s’est déroulée le premier week-end de Juillet 2023 et les éditions suivantes resteront fidèles à ce rendez-vous. Même si cette première édition a expérimenté un panel sympathique de ce que savait faire la météo, l’équipe tient à cette date et reste pleine d’espoir pour les suivantes !
Pourquoi la Sève ?
“L’idée de l’association est née d’une envie de développer les soirées musicales, artistiques, amicales d’Elsa et Bertrand, à La Goutte - Fleury-la-Montagne. Une envie de partager avec plus de monde, d’accueillir des artistes de différents styles, des manifestations inspirées de différents horizons, de faire monter en nous cette sève pour donner vie à ces envies. Le festival restera notre événement principal, nous avons aménagé pour l’occasion un pré sous la maison d’Elsa et Bertrand, nous avons construit, principalement en bois et matériaux de récup’, une scène, une buvette, des mange-debout, des toilettes sèches....
D’autres manifestations verront petit à petit le jour. Nous continuons cette année avec le tremplin, qui aura lieu le 25 mai, et dont le grand gagnant ouvrira le Festival 2024.” (Appel à candidature: envoyez vos sons sur [email protected] avant le 31 mars ! )
Pourquoi ce nom de Festival “Au Pré de mon Art” ?
“Le festival a lieu dans un pré aménagé, c’est un festival pluridisciplinaire artistique, qui évoluera encore vers d’autres formes d’arts... Nous aimons également les bons textes, petit clin d’œil à Brassens et sa chanson “Auprès de mon arbre, je vivais heureux !”. Ce lieu, en plus d’être idéal pour ce genre de manifestation, inspire un vrai respect de notre environnement. Le festival met un point d’honneur à limiter notre emprunte, tant au niveau des constructions, du matériel utilisé que de la bonne restitution du lieu.”
Le festival était programmé du samedi 14h au dimanche 14h, mais beaucoup sont partis dimanche en fin d’après midi, voire début de soirée ! Une soixantaine de personnes ont dormi sur place, au camping aménagé pour l’occasion, et on profité du petit dèj’ en se régalant de la musique de Taz Roland au Handpan.
L’édition 2024 allonge sa programmation qui commencera samedi à 15h pour se terminer dimanche autour de 18h.
Samedi : Le grand gagnant du tremplin, les Astropotes (Impro théâtre), Random Sitcom (Cool Punck Rock), LMZG (Electro Swing), RAAVNI (Electro Dub Tribal) Dimanche: Taz Roland (Handpan), Match d’Impro (Théatre), Christian Dubouy (One Man show), Noun Beatbox, Malaka (Funck-Soul)
“Nous espérons fidéliser les festivaliers, que notre programmation inspire confiance. Nous donnons tout notre possible pour que chacun se réjouisse toute la durée du festival et aient envie de tout voir !”
De l’improvisation théâtrale, du One Man Show, de la musique pour tous les goûts !
En parallèle tout le week-end pour les enfants, jeux en bois, animateur BAFA, projection de films.
Buvette et restauration locales, camping sur place !
5-10-15-19-26-31 km. Randonnée avec ravitaillement tous les 5 km. Contexte rural. Beaucoup de dénivelé.
Les installations, les volumes et les œuvres complices de huit artistes contemporains construisent un hommage de formes et de matières aux grands espaces abritant toutes les mémoires d’un lieu tourné vers son futur.
« RRR :ère, erre, air » Si, en entendant R, vous comprenez air du temps, alors écoutez l’ère qui change. Celle des mots qui vont jaillir sur les lieux habités par d’autres gestes et d’autres récits qui courent le long des murs, sous la lumière oblique des grandes verrières, le long des fils tendus d’un récit à écrire. Songerez-vous que ce grand navire de filature n’en a pas fini de glisser sur son erre, si vous suivez les erres comme traces effacées de ce qui l’a parcouru et le peuple encore, dans l’aire d’un espace immense traversé par les souffles d’air agités aujourd’hui par la main des artistes et les mots des poètes ?"
Commissaire d’exposition : Christian Sozzi, galerie B+ mobil Lyon.
Les artistes : Jean-Philippe Aubanel - Matt Coco- Simon Feydieu- Yann Levy - Virginie Piotrowski - Paul Raguenes- Benjamin Sozzi- David Wolle
La Filature, projet industriel qui naît en 1840 ; la même année Hyppolite Bayard se photographie : « autoportrait en noyé » titre t-il… une improbable certitude.
14 artistes présentent à La Filature une exposition photographique : le faire comme un état des lieux qui convoque des photographes d’aujourd’hui dans un inventaire éclectique à la Prévert, des « clins d’œil » à l’histoire de la photographie, à l’architecture, aux lieux, à l’intime, à la photographie elle même… Tentative d’habiter le lieu mais aussi d’y inscrire une histoire voire des histoires.
Improbable, ce que la photographie nous « donne à voir » mais certitude qu’à bien y regarder, à s’y laisser immerger, les différents points de vue nous content de multiples histoires qui sont bien photographiques.
Sculptant des tissus, brodant des mots, Dominique Torrente bouscule les classifications convenues, manie l’aiguille et le pinceau, entrelace texte et textile, peinture et broderie. Sous ses mains, des matériaux hétérogènes font corps : bois et canevas, céramique et tissu cordoba, dessin et dentelle, sérigraphie et couture.
Associant ainsi des matériaux dissemblables et des techniques différentes, elle allie également la culture populaire et la savante histoire de l’art, les canevas brodés au point de croix, et les clins d’œil à Fragonard ou Donald Judd.
Le passé fusionne avec le présent dans cette œuvre qui est un lieu de croisements et de métissage, un grand atelier post-moderne.