Rendez-vous sur les terrains d'Equivallée, entrée libre et gratuite.

Concert - Jean Paul Merlin " DIC, CUR HIC ?" Partenariat Esox Lucius / La Filature Vendredi 21 juin 2024 – 20h30 La Filature 71800 Varennes sous Dun « Dic, Cur Hic ? » Est une proposition de diffusion de musique électroacoustique spatialisée en 2 parties : la première est une suite électronique live qui fera référence entre autres à l'histoire industrielle du lieu (ateliers de l'ancienne filature de laines Plassard de Varennes-sous-Dun). La seconde sera une sélection d’œuvres électroacoustiques du compositeur. Les deux parties invitent l'auditeur à une immersion sonore dans le périmètre d'un petit orchestre de haut-parleurs. « Dic, Cur Hic ? » (« Dis-moi, pourquoi es-tu ici? ») Est une traduction possible de cet énigmatique énoncé latin attribué philosophe des lumières allemand Gottfried Leibnitz. C'est une invitation à se déporter de son habituel soi-même (se regarder pédaler à coté du vélo en quelque sorte) pour se questionner aujourd'hui sur le sens de l'existence de l'homme qui tend de plus en plus à alterner entre recherche de l'efficacité/performance/possession à tout prix et les injonctions d'un marketing omniprésent. Où trouver une espace de réflexion/méditation pour retrouver l'énergie de la pensée critique ? Les deux parties du concert ont été nourries par cette interrogation. Participation libre

Cette conférence organisée par les Amis de Cluny en partenariat avec la Ville de Cluny et la Fédération Européenne des Sites Clunisiens évoquera le rayonnement de l’ordre de Cluny au fil des siècles, Elle abordera l’état de la candidature des sites au patrimoine. Elle sera suivie d’échanges afin de répondre aux questions éventuelles.

Rendez-vous sur les terrains d'Equivallée - Accès libre et gratuit

"Des moines et des bourgeois en lutte : la ville de Cluny au XVe siècle d’après les archives municipales" Conférence avec Didier MEHU, Professeur d’histoire et d’histoire du Moyen Âge à l’Université Laval, à Québec, en partenariat avec la ville de Cluny, et les Amis de Cluny Les archives municipales de Cluny conservent parmi leurs plus anciens documents trois registres du milieu du XVe siècle qui témoignent de tensions importantes entre les habitants qui dirigeaient alors la ville et les responsables du monastère. Les conflits concernent l’achat irrégulier d’une maison sur la place Notre-Dame pour servir de lieu d’assemblée des bourgeois (l’acte original d’achat de la maison est conservé), le mauvais usage d’un impôt sur la vente du vin détourné par les habitants, le prélèvement de péages sur les routes conduisant au bourg monastique. Les registres conservent les traces des différentes étapes des procès, ainsi que les tentatives des moines d’en appeler au roi de France pour défendre leurs privilèges ancestraux sur les bourgeois de Cluny. Les noms des principaux dirigeants de la ville sont alors consignés, et on comprend les rôles de chacun d’eux. Des figures se détachent, celles de bouchers opulents, de notaires installés place Notre-Dame, de marchands intégrés dans des réseaux de sociabilité bourguignons, lyonnais et bressans. Ces tensions illustrent une étape importante de l’histoire de Cluny. Elles sont aussi révélatrices de la richesse des archives anciennes de la ville de Cluny, dispersées entre plusieurs dépôts, et finalement peu étudiées. Des pans importants de l’histoire du bourg pourraient ainsi être mis au jour si l’on portait une attention soutenue à ce patrimoine fragile et méconnu. Didier Méhu est professeur d’histoire et d’histoire du Moyen Âge à l’Université Laval, à Québec. Après avoir publié en 2001 un livre sur l’histoire des relations sociales entre les moines et les habitants de Cluny entre le Xe et le XVe siècle, il a poursuivi ses recherches sur l’histoire de l’Église au Moyen Âge, en s’intéressant particulièrement aux rituels de consécration des lieux et des personnes, à la place occupée par les églises dans l’organisation de l’espace habité, aux conceptions de l’ordre social développées par les clercs médiévaux. Il s’intéresse également aux usages et aux théories de l’image durant le millénaire médiéval, ainsi qu’à l’évolution des formes architecturales. Il termine actuellement un livre sur la « révolution symbolique » opérée par un ensemble d’évêques chrétiens entre la fin du IVe et le début du Ve siècle en Europe occidentale au terme de laquelle la pensée de l’être humain, du corps social et de l’autorité furent profondément bouleversées, jetant les bases d’une nouvelle civilisation que l’on appelle le Moyen Âge.

La jeune violoncelliste israélienne Elia Cohen Weissert est née en 1994 à Jérusalem. Elle commence le violoncelle à l’âge de 7 ans au Conservatoire de musique de Jérusalem, où elle étudie avec Cornelius Faur. Pendant ses jeunes années israéliennes, Elia reçoit une bourse d’honneur de l’America-Israel Cultural Foundation et elle se produit déjà comme soliste avec des orchestres réputés, dont l’Orchestre symphonique de Jérusalem, l’Orchestre philharmonique d’Israël, l’Orchestre de la radiotélévision croate, l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie et le North Czech Philharmonic Orchestra. À l’âge de 14 ans, Elia part pour Berlin afin d’étudier à l’Institut Julius Stern, un établissement pour jeunes musiciens talentueux qui dépend de l’UDK Berlin. Elle entame ensuite des études de licence dans la classe de Jens Peter Maintz. Depuis octobre 2016, Elia poursuit sa formation au sein de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Bruxelles, dans la classe de Gary Hoffman et Jeroen Reuling. Elia participe à plusieurs festivals de musique de chambre tels que le Verbier Festival. Elle se produit régulièrement en Europe (Portugal, Italie, Belgique, Allemagne, Croatie et République tchèque), ainsi qu’en Russie, en Israël et aux États-Unis. Elia reçoit de nombreux prix dans le cadre de concours nationaux et internationaux, parmi lesquels le second prix du concours Antonio Janigro à Zagreb, et un prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre commandée à A. T. Šaban. Elia joue actuellement sur un violoncelle de Jean-Baptiste Vuillaume que lui prête la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Depuis septembre 2016, Elia est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sous la direction de Gary Hoffman.

« Dic, Cur Hic ? » Est une proposition de diffusion de musique électroacoustique spatialisée en 2 parties : la première est une suite électronique live qui fera référence entre autres à l'histoire industrielle du lieu (ateliers de l'ancienne filature de laines Plassard de Varennes sous Dun). La seconde sera une sélection d’œuvres électroacoustiques du compositeur. Les deux parties invitent l'auditeur à une immersion sonore dans le périmètre d'un orchestre de haut-parleurs. « Dic, Cur Hic ? » « Dis-moi, pourquoi es-tu ici? » Est une traduction possible de cet énigmatique énoncé latin attribué philosophe des lumières allemand Leibnitz. C'est une invitation à se déporter de son habituel soi-même (se regarder pédaler à côté du vélo en quelque sorte) pour se questionner aujourd'hui sur le sens de l'existence de l'homme qui tend de plus à alterner entre la recherche de l'efficacité/performance/possession à tout prix et les injonctions d'un marketing omniprésent. Où trouver une espace de réflexion/méditation pour retrouver l'énergie de la pensée critique ? Les deux parties du concert ont été nourries par cette interrogation.

Rendez-vous sur les terrains d'Equivallée - Accès libre et gratuit

Rendez-vous sur les terrains d'Equivallée

Cluny, les abbés du roi EXPOSITION À VENIR Découvrez une histoire méconnue de l'abbaye de Cluny , celle des abbés commendataires (1456-1790), princes de l’Église issus de puissantes familles ou grands ecclésiastiques de cour, comme Richelieu ou Mazarin. Visites guidées les dimanches de juin et de juillet (à réserver sur cluny-abbaye.fr)

Découvrez une histoire méconnue de l'abbaye de Cluny , celle des abbés commendataires (1456-1790), princes de l’Église issus de puissantes familles ou grands ecclésiastiques de cour, comme Richelieu ou Mazarin.

Citrouilles et toiles d’araignées s’emparent du Haras … Enfilez vos costumes les plus effrayants pour participer à notre animation créée pour l’occasion !