Mira Ceti nous convie à un périple au cœur des chants sacrés de l’Orient. Accompagnée par l’harmonie d’un chœur masculin, elle fait revivre les hymnes du début de l’ère chrétienne.
Ceux-ci sont un héritage transmis par les communautés chrétiennes du proche orient, chantés en araméen, grec et arabe. Sa voix envoûtante tisse un lien entre passé et présent, nous emportant dans un voyage aussi singulier qu’inoubliable.
La chanteuse a à cœur d’enrichir la vie des villages en offrant ses concerts sans prix d’entrée fixe, mais au chapeau, permettant ainsi à tous de profiter de son art.
Nous prolongerons ce moment musical autour d’un verre.
Un arbre métallique permet de se suspendre et de rendre visible des mouvements minimalistes, grandiloquents, parfois burlesques. Ce vol majestueux met en valeur la fragilité d’un homme en équilibre précaire au bout d’une branche.
Ce perchoir est un refuge éternel qui, entre racine et cime, invite à l’apaisement. Installé dans un espace vierge et brut sur l’esplanade de Chasselas, l’arbre joue de l’ambivalence entre l’image organique rassurante liée à la nature et son aspect métallique troublant.
L’écoute et le ressenti du son font jaillir des réactions insoupçonnées? : la transformation du corps de l’acrobate Julien Cramillet ou encore la création d’un univers sonore intime et troublant par la musicienne Julie Mondor. Avec sa voix, son violoncelle et des enregistrements, cette dernière puise dans la musique baroque et les contrées lointaines.
Retrouvons la nécessité du silence, pour ne pas nous oublier, ne pas nous perdre.