Un arbre métallique permet de se suspendre et de rendre visible des mouvements minimalistes, grandiloquents, parfois burlesques. Ce vol majestueux met en valeur la fragilité d’un homme en équilibre précaire au bout d’une branche.
Ce perchoir est un refuge éternel qui, entre racine et cime, invite à l’apaisement. Installé dans un espace vierge et brut sur l’esplanade de Chasselas, l’arbre joue de l’ambivalence entre l’image organique rassurante liée à la nature et son aspect métallique troublant.
L’écoute et le ressenti du son font jaillir des réactions insoupçonnées? : la transformation du corps de l’acrobate Julien Cramillet ou encore la création d’un univers sonore intime et troublant par la musicienne Julie Mondor. Avec sa voix, son violoncelle et des enregistrements, cette dernière puise dans la musique baroque et les contrées lointaines.
Retrouvons la nécessité du silence, pour ne pas nous oublier, ne pas nous perdre.
La cathédrale des cochons de Jean d’Amérique, mise en scène de Julien Barbazin
À partir de 15 ans, durée 1h
D’une prison haïtienne, une voix s’élève.
Elle scande, dans une seule longue phrase, les malheurs du pays : pauvreté, famine, catastrophes naturelles, pouvoir corrompu, église hypocrite.
La jauge étant limitée la réservation est recommandée
A partir de 15 ans !!! Réservation obligatoire.
Venez assister à une expérience théâtrale atypique, avec ce festival hors les murs et sous-terrain. Pour sa 18e édition, le Festival de caves propose 9 spectacles inédits dans les caves, rêvés pour la proximité et le petit nombre...
D’une prison haïtienne, une voix s’élève. Elle scande, dans une seule longue phrase, les malheurs du pays : pauvreté, famine, catastrophes naturelles, pouvoir corrompu, église hypocrite. C’est un hurlement. Un cri. Un poème dramatique qui ne cherche pas l’esthétisation de la misère et de la violence politique car le poète les vit, du fond de son cachot de Port-au-Prince. Sa parole emprisonnée résonne d’autant plus qu’on l’a bafouée, empêchée, retenue. Éminemment théâtral par son oralité et son rythme, c’est un poème-partition pour un homme au souffle long, autant que pour un chœur puissant.