Un départ est également possible de l’Office de Tourisme à Chauffailles. Au départ d’Anglure-sous-Dun, point N°1, visitez l’église, construite en 1865 celle-ci possède un chemin de croix offert par Napoléon III, 14 tableaux provenant de la maison Chovet à Paris. Avant même la création de la commune d’Anglure-sous-Dun en 1869, les habitants de ce village alors compris dans Mussy-sous-Dun mais bien éloigné du bourg, avaient construit une maison école, une église et un presbytère, aménagé un cimetière et obtenu la nomination d’un enseignant et d’un prêtre. L’entreprise de construction de l’église, « de caractère et de financement privé », fut réalisée à l’aide de souscriptions lancées auprès des familles du lieu et grâce à des charrois de matériaux effectués bénévolement et fut terminée vers 1865. L’église fut cédée à la commune, à titre de donation, par les propriétaires de l’emplacement en 1870. C’est par arrêté préfectoral du 1er septembre 1869 que fut autorisée la création de la commune d’Anglure-sous-Dun, distraite de Mussy-sous-Dun, village voisin. Le nom de la commune provient de la famille De Noblet d’Anglure, qui possédait le château dont il ne reste que des ruines, sans doute les communs avec une maison d’habitation attenante à l’écurie et à la grange. Montez la rue en laissant l’église sur votre gauche et continuer sur 200 m environ, puis emprunter le chemin à gauche qui vous mènera au point N°2. Obliquez à droite et descendre jusqu’à la charmante Chapelle du Pontet, parfaitement restaurée, construite en 1875, à la suite d’un vœu fait par l’abbé Veylon, qui, atteint d’une tumeur, avait promis cette offrande en cas de guérison. Prendre à droite en direction du point N°3 « les Granges ». Remontez dans la vallée du Mussy au lieu-dit « les Combes », magnifique vue sur le village de Mussy sous Dun et son célèbre Viaduc puis descendre jusqu’au « Moulin de la Planche Simon » point N°4 vous y traverserez la rivière le Mussy mais ne trouverez plus le Moulin. Cette balade vous fait traverser bois et forêts. Belles vues sur les monts du Beaujolais. Au lieu-dit « la Ragée », continuer dans la fraîcheur des bois, point N°5 puis N°6 cultures agricoles, petits hameaux jusqu’à la Statue de Monternat, point N°7, réplique de celle de La Salette. Là, ce lieu reposant et calme entouré de fleurs, vous invite à la contemplation. Citons R et A.M Oursel : « L’oratoire de Monternat perpétue dans un site montagnard, secret et boisé, le souvenir des Apparitions de la Salette, le 19 septembre 1846 ». Descendre en direction de Chauffailles, traversez le pont surplombant la voie de chemin de fer Lyon /Paray-le-Monial jusqu’au point N°8. Tournez à droite avant Le Belvédère, résidence de personnes âgées. Vous surplombez la ville, quelques belles demeures s’offrent à votre regard. Descendre par un petit chemin jusqu’au point N°9 « route de Mussy », au carrefour une croix routière « La croix de Mussey » marque cette croisée des chemins c’est une des plus originales de la commune de Chauffailles, elle est montée sur un emmarchement de trois degrés. Ses articulations : piédestal, fût de croix proprement dites, sont toutes trois décorées de sculptures raffinées. Obliquez à droite en direction de « les Taillis » point N°10, tournez à gauche et descendre en passant à travers bois et prairies, jusqu’au « Moulin », délectez-vous du charme que dégage ce lieu. Tournez à gauche et remontez en direction du bourg d’Anglure-sous-Dun.

Au départ de Saint-Maurice-les-Châteauneuf, vous longez la vallée du Sornin, rivière de 1e et 2e catégorie à gauche. Passez devant la station de pompage des eaux, de nombreuses sources sont captées à cet endroit. Au point N°2 « Machin » tournez à droite et montez en direction du point N°3 « Le Bois de Moulin » entrez dans le bois, tournez à droite et descendre dans une charmante vallée, puis obliquez à droite pour arriver sur la D8 que vous longez un moment avant de la traverser pour rejoindre le point N°4 « Le Four à Chaux », que vous apercevez sur votre droite. Témoin du passé industriel du village, un des anciens fours à chaux qui existait à l’époque fut nettoyé par une équipe de bénévoles et présente un ensemble remarquable avec une architecture mettant en valeur le savoir-faire des tailleurs de pierre locaux. Poursuivez votre promenade à travers le bocage du Brionnais, de vastes prairies s’offrent à votre regard pleines de vaches assoupies et dolentes. Plus loin vous rencontrez sur votre gauche au lieu-dit « Cerisé », une ravissante chapelle de carrefour, voûtée en berceau plein cintre et coiffée d’un toit pyramidal très aigu. Cette petite chapelle est dédiée à la Sainte Famille. Le côté nord est adossé à une croix de carrefour érigée vers 1844 par la famille Lespinasse/ Buchet. Point N°5 « Bachet », continuer jusqu’au point N°6 « Boyer » tournez à droite et empruntez la route goudronnée jusqu’à « La Chenauderie », point N°7. Tournez à droite pour retrouvez un agréable chemin de terre qui vous fera longer la vallée du Sornin. Les haies hautes ou courtes sont particulières au Brionnais et seule cette balade vous les fera pleinement appréciée. Votre cheminement vous fait surplomber les méandres du Sornin. Laissez-vous charmer par la sérénité des paysages et des vues splendides que vous découvrez tout au long de cette randonnée. Arrivé au Point N°8 « Ragot » obliquez à gauche, vous longez le manoir de Ragot. Continuez la petite route puis le chemin qui vous fait découvrir un paysage typiquement Brionnais composé de prés entourés soit de murets de pierres sèches soit de haies. Passez devant le cimetière du village, celui-ci au XVIIIe siècle était encore autour de l’église romane, sa translation fut autorisée en 1872, passez au pied de la chapelle romane. Celle-ci abrite pendant l’été des expositions d’artisanat. Reprendre la D8 pour entrer dans le village de Saint-Maurice-les-Châteauneuf. Celui-ci porte ce nom en hommage à l’officier romain Maurice, martyrisé avec sa légion au IIIe siècle en Suisse en raison de sa foi chrétienne. Celui-ci est représenté dans l’église sur le retable de l’autel du bas-côté sud, en tenue d’officier romain. Le village s’est enrichi grâce à ses carrières, tailleurs de pierre, fours à chaux, tuileries et poterie. La commune de Saint-Maurice-les-Châteauneuf comptait selon le chanoine Fargeton, 7 carrières avant 1910. Celles-ci fournissaient un calcaire crème qui servit à la construction des églises de Châteauneuf, Saint-Maurice-les-Châteauneuf et bien d’autres encore. Aux carrières de calcaire étaient joints des fours à chaux. Une de ces carrières donnait un calcaire gris noir dont résultait une excellente chaux lourde et d’une blancheur immaculée.