- Départ du Prieuré, une petite visite s’impose : ce monument du XIIe siècle a été classé monument historique en 1973. En quittant le monument, prendre à gauche à l’angle de la maison.
- En descendant la petite route vicinale à droite, le calvaire, puis une maison à colombages. Continuer sur la gauche. Dans la 2e rue à droite, le lavoir, alimenté par une source abondante.
- Revenir sur vos pas et continuer jusqu’au Château et, avant de continuer le chemin des vignes, vous apercevez un magnifique platane qui se situe à l’entrée du village, sur la départementale n°28 côté Est. Avant de passer sur le pont du TGV, vous pourrez vous asseoir sous l’arbre de la Liberté.
- Passer le pont, tourner à gauche et longer la ligne. Traverser le pont à gauche. Après la pancarte Le Puley, dans le virage, prendre à droite le chemin de l’école.
- A l’entrée de ce chemin, dans le pré de droite, un exploitant agricole a découvert en 1975, une croix sculptée, d’un côté Marie tenant son enfant dans ses bras et de l’autre le Christ. A voir dans le cœur de l’église. Au bout du chemin, tourner à gauche au lieu-dit La Malterre. Passer le petit pont du Brénon et tourner à gauche en direction de la gare.
- Continuer au centre du village en passant devant l’Auberge. Traverser de nouveau le Brénon et remonter vers l’église.
Le lavoir du Puley est ouvert côté route pour faire entrer la lumière et ainsi observer le reflet du soleil dans l'eau. Restauré en 2013, vous pouvez admirer ses belles pierres.
Une fois devant cette façade à arcatures, imposante et majestueuse, osez vous approcher et pousser la porte de l’ancienne église priorale du XIIe siècle. Les vestiges de l’église vous ébahiront et vous feront faire un bon dans le temps. Prenez du recul, levez les yeux et détaillez les pierres du monument, certaines vous révèleront des petites merveilles !
Cet ancien prieuré de moniales bénédictines a été rattaché au monastère de Lancharre (sur la commune de Chapaize) dès 1615. L’histoire du Puley se confond avec celle de Lancharre : l’archiprieure de Lancharre, Marie du Blé d’Uxelles, qui réforma son abbaye, obtint de l’évêque de Chalon, Cyrus de Thiard, de réunir les deux communautés.
Dans la deuxième partie du XIXe siècle, l’église était en ruine et a vu son clocher tombé en 1877, paroxysme de son déclin. Au XXe siècle, une association se consacre à sa restauration (chantiers bénévoles) afin de, sans la reconstruire entièrement, sauvegarder son état de conservation et animer le site.
L’église, classée Monument Historique en 1973, est presque entièrement à ciel ouvert. Le bas-côté nord est seul couvert, les abside et absidioles sont intactes. Pour en savoir plus, des panneaux à l’intérieur de l’église expliquent les chantiers de restauration.
Maxime Descombin est né au Puley en 1909. Ce sculpteur autodidacte a commencé sa carrière comme tailleur de pierre.
La sculpture sérielle "Les Portes", présentée dans son village natal grâce aux instances locales, a été conçue par le sculpteur en 1961 avant d'être réalisée en 2023 afin de lui rendre hommage. En contemplant cette œuvre, admirez également le matériau dans lequel elle a été sculptée. Il s'agit de la pierre du Puley, devenu rare de nos jours.
L'aire de pique-nique est située à l'intersection des routes D981 et D153. Parking pour 3 voitures. 1 table et banc.
Entre Culles-les-Roches, Chenôves et Saint-Boil, le village de Saules étend son territoire au-delà de la route départementale en direction de la Voie Verte. Entouré de vignes, de bois et de prairies, Saules occupe l'emplacement d'un ancien château féodal dont les seigneurs étaient alliés aux XIe et XIIe siècles, à la puissante maison des Brancion. Saules fit partie ensuite de la seigneurie de la Rochette (sur les terres de Saint-Maurice-des-Champs). Anecdote : la fille (Claude de Rymon) du seigneur de la Rochette (Louis de Rymon), épousa en 1623 Charles de Chanlecy dont ils eurent une fille (1624 - Anne-Charlotte) qui épousa en secondes noces (1659) le célèbre mousquetaire d'Artagnan. Elle était aussi une petite nièce, par son père, de Pontus de Tyard. Traversé par la Voie Verte à ses pieds, et par le GR 7 sur ses hauteurs, Saules est un village également situé sur la Route des Grands Vins. La Balade Verte intitulée " Les 4 Clochers ", sera l'occasion de voir le lavoir circulaire de la fontaine Masson, l'une des curiosités de Saules avec de magnifiques cadoles dans les vignes et l'église Saint-Hilaire.
Une cadole est une ancienne cabane de vignes, façonnée en pierre sèches ou maçonnées. Les cadoles étaient utilisées principalement par les vignerons et servaient à entreposer des outils, à surveiller la vigne ou bien à se mettre à l'abri lors des intempéries.
Vous avez dit murgers ? Il s'agit de murets en pierres sèches formés à partir des pierres retirées des terres cultivées.
Partez à la découverte des cadoles du Sud de la Côte Chalonnaise en empruntant les chemins de randonnées. Les cadoles sont privées mais vous pouvez facilement les admirer des chemins ou routes. Présentes dans les vignobles du territoire, vous en trouverez sur d'autres communes que Saules. Alors, prêt pour partir à la chasse aux cadoles ?
Situé à l'entrée de Saules en arrivant de Culles-les-Roches, ce lavoir se compose d'un bassin rectangulaire en pierre de taille et à ciel ouvert. Vous avez une très jolie vue du vignoble.
Ce lavoir circulaire à ciel ouvert offre une superbe vue sur le vignoble de Saules.
Le village de Saules occupe l’emplacement d’un ancien fief féodal dont les seigneurs étaient alliés à la puissante maison de Brancion. L’église romane, dont le clocher date du XIIe siècle, a été refaite au XVIIIe, sans doute à la suite d’un incendie. Elle est sous le vocable de Saint Hilaire, qui a été évêque de Poitiers en 347 et Père de l’Eglise. Il combattit l’hérésie d’un prêtre d’Alexandrie, Arius, qui niait que les trois personnes de la Trinité soient de même substance, et qui refusait par là la divinité du Christ. Cette doctrine, dite « arianisme », fut condamnée en 325 par le Concile de Nicée. Notre Credo s’appelle ainsi le Symbole de Nicée. En 356, Hilaire fut exilé en Asie Mineure par l’Empereur Constance. Il composa le « De Trinitate » ; il retourna en Gaule en 360 et mourut en 367. L’église est donc toute consacrée à la Trinité.
A la Révolution, Saules perdit son titre de paroisse et fut rattachée d’abord à Saint-Boil, puis, en 1802, à Culles. L’église datée de 1744 au-dessus de la porte sud, est un édifice homogène qui a conservé le clocher roman préexistant.
L'aire de pique-nique est située le long des berges de l'Arroux dans un espace ombragé. Accès par la D325 "route de Gueugnon". 3 tables et bancs.
Sur les douces vagues du Charolais tanguent les bois, les bocages et les pâturages. Au milieu coule l’Arroux, univers enchanté des pêcheurs fréquenté par quelques castors. Depuis ses rives, la balade rejoint le mouvement des superbes paysages façonnés par l’homme. Les régals panoramiques démarrent dans la vallée : le bourg de Vendenesse offre une vue sur… lui-même, avant de vous présenter quelques-uns de ses hameaux et de ses sites. Patrimoine de charme, la chapelle Saint Thibaut et le moulin à eau de Valette en aval de l’étang, forment un cadre idéal pour une halte pique-nique. A Rochefort, les vestiges archéologiques rembobinent le fil du temps jusqu’aux bancs de nos leçons d’Histoire. Ajoutant aux plaisirs bien concrets, ce territoire agricole vous ouvre les portes de ses fermes dont les produits du terroir constituent les trésors.