L'aire de pique-nique est située à l'intersection des routes D981 et D153. Parking pour 3 voitures. 1 table et banc.
Entre Culles-les-Roches, Chenôves et Saint-Boil, le village de Saules étend son territoire au-delà de la route départementale en direction de la Voie Verte. Entouré de vignes, de bois et de prairies, Saules occupe l'emplacement d'un ancien château féodal dont les seigneurs étaient alliés aux XIe et XIIe siècles, à la puissante maison des Brancion. Saules fit partie ensuite de la seigneurie de la Rochette (sur les terres de Saint-Maurice-des-Champs). Anecdote : la fille (Claude de Rymon) du seigneur de la Rochette (Louis de Rymon), épousa en 1623 Charles de Chanlecy dont ils eurent une fille (1624 - Anne-Charlotte) qui épousa en secondes noces (1659) le célèbre mousquetaire d'Artagnan. Elle était aussi une petite nièce, par son père, de Pontus de Tyard. Traversé par la Voie Verte à ses pieds, et par le GR 7 sur ses hauteurs, Saules est un village également situé sur la Route des Grands Vins. La Balade Verte intitulée " Les 4 Clochers ", sera l'occasion de voir le lavoir circulaire de la fontaine Masson, l'une des curiosités de Saules avec de magnifiques cadoles dans les vignes et l'église Saint-Hilaire.
Une cadole est une ancienne cabane de vignes, façonnée en pierre sèches ou maçonnées. Les cadoles étaient utilisées principalement par les vignerons et servaient à entreposer des outils, à surveiller la vigne ou bien à se mettre à l'abri lors des intempéries.
Vous avez dit murgers ? Il s'agit de murets en pierres sèches formés à partir des pierres retirées des terres cultivées.
Partez à la découverte des cadoles du Sud de la Côte Chalonnaise en empruntant les chemins de randonnées. Les cadoles sont privées mais vous pouvez facilement les admirer des chemins ou routes. Présentes dans les vignobles du territoire, vous en trouverez sur d'autres communes que Saules. Alors, prêt pour partir à la chasse aux cadoles ?
Situé à l'entrée de Saules en arrivant de Culles-les-Roches, ce lavoir se compose d'un bassin rectangulaire en pierre de taille et à ciel ouvert. Vous avez une très jolie vue du vignoble.
Ce lavoir circulaire à ciel ouvert offre une superbe vue sur le vignoble de Saules.
Le village de Saules occupe l’emplacement d’un ancien fief féodal dont les seigneurs étaient alliés à la puissante maison de Brancion. L’église romane, dont le clocher date du XIIe siècle, a été refaite au XVIIIe, sans doute à la suite d’un incendie. Elle est sous le vocable de Saint Hilaire, qui a été évêque de Poitiers en 347 et Père de l’Eglise. Il combattit l’hérésie d’un prêtre d’Alexandrie, Arius, qui niait que les trois personnes de la Trinité soient de même substance, et qui refusait par là la divinité du Christ. Cette doctrine, dite « arianisme », fut condamnée en 325 par le Concile de Nicée. Notre Credo s’appelle ainsi le Symbole de Nicée. En 356, Hilaire fut exilé en Asie Mineure par l’Empereur Constance. Il composa le « De Trinitate » ; il retourna en Gaule en 360 et mourut en 367. L’église est donc toute consacrée à la Trinité.
A la Révolution, Saules perdit son titre de paroisse et fut rattachée d’abord à Saint-Boil, puis, en 1802, à Culles. L’église datée de 1744 au-dessus de la porte sud, est un édifice homogène qui a conservé le clocher roman préexistant.
Laëtitia vous invite à découvrir sa charmante boutique Sous les Ors consacrée à la vente de bois doré anciens et contemporains. Cadres, miroirs, sculptures, peintures, luminaires, meubles et objets divers sont à retrouver dans la boutique. A seulement quelques mètres, découvrez le savoir-faire et l'atelier de Bertrand Lotteau, spécialiste de la dorure sur bois traditionnelle, de la restauration et de la conservation des bois dorés.
- Au départ, on peut admirer les maisons bourguignonnes avec leur pigeonnier. Sur une petite place se trouve un ancien puits public (1877).
- Quitter le village en direction du lavoir (1893), après “Les Chaumes”, quitter la route pour continuer à travers champs.
- Suivre à gauche par le chemin sinueux appelé “Le Poirier Budin”, après avoir traversé la D236, rejoindre par un sentier Saint-Maurice-des-Champs.
- Continuer sur le sentier où, de chaque côté, se succèdent prés et bois. Avant de redescendre vers Vaux-en-Pré, prendre le temps d’admirer le village.
- Arrivée au carrefour de la rue de la Grand’vigne et du chemin de la Belouse, soit prendre ce chemin jusqu’au cimetière et par la D236 rejoindre le point de départ; soit arrivé près de la croix routière (XVIIIe-XIXe), traverser le village par la rue principale (route de Genouilly). Une halte est recommandée pour visiter l’église romane avant de rejoindre la bascule.
- Au carrefour dit “du Poirier Budin”, continuer tout droit dans ce chemin cerné de bois et de champs jusqu’à une route qui conduit au lieu-dit “La Platrière” pour emprunter la voie romaine vers Saint-Clément-sur-Guye. Remonter le chemin des Roches. Il convient de s’arrêter pour admirer le village. En face se détache l’étendue des vignes. De ce côté du village, elles ont fait place aux prés et bois.
- A mi-chemin, redescendre sur Pras, charmant hameau. Une fois sur la D236, 2 options :
- Option 1 : Prendre sur la gauche au lieu-dit “Les Malatières” et remonter par une petite route bordée de champs; puis prendre à droite, suivre le sentier où les vignes s’étalent de chaque côté, d’où l’on peut admirer le bocage diversifié et le village groupé autour de son église. Quitter les vignes pour retrouver les prés jusqu’au village. Continuer par le chemin de la Belouse jusqu’au cimetière et par la D236 rejoindre la bascule.
- Option 2 : Arrivé près de la croix routière, traverser le village où la visite de l’église romane du XIIe siècle s’impose avant de rejoindre le point de départ.
Joli lavoir situé au sud du village de Vaux-en-Pré, en Sud Côte Chalonnaise.
La petite église rurale de Vaux-en-Pré, bien campée sur la terrasse qui fut l’ancien cimetière, et à laquelle on accède par un haut escalier, est bien orientée. L'église est entièrement romane. A voir : le haut clocher ; la façade à bandes lombardes ; à l'intérieur, la nef charpentée et les fresques (XIIIe – XVIe s.).
L’église Saint Roch de Vaux-en-Pré, sous le vocable de Notre-Dame de l’Assomption, de l’ancien diocèse de Mâcon et de l’archiprêtré du Rousset, était déjà unie à Genouilly en 1513. Après l’Ancien Régime, la paroisse devint annexe de Saint Clément-sur-Guye et la commune assura avec peine l’entretien de la vieille église. La partie la plus ancienne est la petite nef datée du milieu du XIème siècle et aujourd'hui pfafonnée. Inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1954
La Compagnie du Bonheur Vert met en valeur les lieux du petit patrimoine grâce au spectacle vivant. Après une tournée de 10 dates en 2022 grâce au Conseil Départemental, nous répondons à la demande d'associations de valorisation des lavoirs, notamment celle des Neuf Fontaines à Fley. Avec les comédiennes amateur Paule Biguet, Michèle Campana, Dominique Deschamps, Monique Lacroix et Monica Runge. Sous la houlette de Gaëlle About.
La pièce de Dominique Durvin et Hélène Prévost se situe à la veille de la Première Guerre Mondiale et met en scène les femmes qui se retrouvent au lavoir et partagent dans ce lieu de sociabilité leurs histoires, leurs angoisses, leurs traumatismes parfois. Elles chantent, elles partagent un gâteau, elles sont solidaires face à la guerre qui s'annonce.