Miroir bleuté enchâssé dans le camaïeu vert du bocage, l’étang de Brandon scintille entre Morvan et Charolais, à 1 km du village de Saint-Pierre-de-Varennes. La balade rayonne autour du lac, longeant les rives humides où niche une population animale ailée, croassante ou minuscule que le pas dérange et que l’œil débusque. Douce flânerie au bord de l’eau, promenade en lisière d’un univers poétique et apaisant fréquenté des pêcheurs et des poissons d’eau douce. Si l’étang doit son existence à une bien essentielle exigence - l’alimentation en eau potable de 16 villages -, il y a belle lurette que la nature s’est emparée du décor ! En perspective à la balade, l’élégante forteresse de Brandon, élément du système de défense du duché de Bourgogne, émerge au-dessus des bois. Aménagée en résidence au 17e siècle, cette propriété privée ne se visite plus.
Semur-en-Brionnais, village médiéval situé sur un promontoire, est classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Vous pourrez au fil du parcours admirer le riche patrimoine de la commune : château fort, chemin de ronde, chapelles romanes…
Avec en toile de fond les bois suspendus sur les collines et des nappes de verdure jetées sur les pentes et dans les vallons, la balade relie cinq lavoirs idéalement distribués sur le parcours. Et quels lavoirs ! Chacun de ces petits édifices du début du 19e siècle, qui évoque un mode de vie encore si proche, regroupe lavoir, fontaine et abreuvoirs, parfois à auges multiples. De l’un à l’autre, le sentier s’ouvre sur les panoramas clunisois et les haussements broussailleux de ses collines. Auprès de ce petit patrimoine rural, dans l’église de Lournand, à la chapelle de Collonges ou encore au pied de la tour de Chevagny, les haltes se font nostalgiques, contemplatives, méditatives, mais toujours récréatives.
Une balade entre patrimoine naturel singulier et petit patrimoine rural et populaire, richesse de nos campagnes bourguignonnes. Le four banal du pittoresque hameau de Russilly assurait la cuisson collective du pain. Conçu en 1829 par l’architecte de la belle Halle ronde de Givry, ce charmant édifice au toit de laves évoque un savoir-faire en désuétude : la taille des laves se faisait à la main et à l’oreille, toute pierre devant "sonner" correctement pour être utilisée. Des calvaires et des croix de chemin, pas un ne ressemble à son voisin et rares sont ceux qui conservent la mémoire de leur origine. La Croix de Chalut fut-elle protectrice ou commémorative ? Et la Croix de l’Ancienne Eglise : une borne, un ex-voto ? Elles enchantent aujourd’hui un parcours qui se hisse doucement vers les anciennes pâtures, là où la chaume a fait place à la pelouse calcaire et à ses faune et flore si particulières.
Situé sur les hauteurs du territoire, ce circuit vous conduira jusqu’à la table d’orientation, où vous profiterez d’un magnifique panorama sur le Charolais-Brionnais.
Voici la Côte Chalonnaise, prolongement naturel de la Côte de Beaune. La vigne a pris possession du paysage que souligne la pierre blonde et rose. Aspiré, le circuit part à la conquête des magnifiques coteaux plantés du vignoble classé "Givry 1er cru" dont le vin a des parfums de fruits rouges. Henri IV en raffolait ! Dans le frémissement des vignes, les cadoles, petits abris de pierre sèche utilisés par les vignerons, ajoutent leur note de charme. La lumière qui rebondit sur le clocher roman de l’église de Cortiambles éclabousse jusqu’au très original lavoir à impluvium. A l’instar de Notre-Dame-de-Varanges, la chapelle de Poncey bénit les clos alentour. Au retour sur Givry, la vigne cède la place aux cèdres et aux pins noirs, le vert gagne en hauteur et dans l’air flotte l’odeur des beaux résineux plantés sur les anciennes chaumes calcaires.
Hameau de la paroisse de Saint-Nizier-sous-Charmoy jusqu’en 1804, le village des Bizots naquit après l’édification de son église entre 1867 et 1871. À travers les paysages bocagers et le lac de la Sorme, découvrez le patrimoine naturel et historique des Bizots.
Du haut de son perchoir, Essertenne contemple la vallée de la Dheune et les vignobles du Couchois. Ce village pittoresque s’est construit autour de son église au milieu du XIIe siècle. Venez découvrir les nombreux points de vue et calvaires dans cette campagne calme et paisible. Vous avez la possibilité de réduire la randonnée à 7,5 km en débutant le tracé par la variante en face de l’église.
- Au départ, on peut admirer les maisons bourguignonnes avec leur pigeonnier. Sur une petite place se trouve un ancien puits public (1877).
- Quitter le village en direction du lavoir (1893), après “Les Chaumes”, quitter la route pour continuer à travers champs.
- Suivre à gauche par le chemin sinueux appelé “Le Poirier Budin”, après avoir traversé la D236, rejoindre par un sentier Saint-Maurice-des-Champs.
- Continuer sur le sentier où, de chaque côté, se succèdent prés et bois. Avant de redescendre vers Vaux-en-Pré, prendre le temps d’admirer le village.
- Arrivée au carrefour de la rue de la Grand’vigne et du chemin de la Belouse, soit prendre ce chemin jusqu’au cimetière et par la D236 rejoindre le point de départ; soit arrivé près de la croix routière (XVIIIe-XIXe), traverser le village par la rue principale (route de Genouilly). Une halte est recommandée pour visiter l’église romane avant de rejoindre la bascule.
La beauté de ses paysages, ses collines verdoyantes et boisées, ses chemins nombreux et la diversité de ses hébergements sont les atouts pou un séjour réussi. Sur 26 hectares dont 5 ha d'étang, l'arboretum de Pézanin permet la découverte de nombreuses espèces d'arbres et d'essences rares dans un cadre remarquable.