Une balade au cœur des "petites montagnes" du Charolais, sur des sentiers boisés bondissant d’une colline à l’autre : Mont Botey (561 m), Corne d’Artus, Mont des Carges... Les parcours en vallée croisent étangs et ruisseaux, ou encore un site mégalithique et une fontaine, avant de céder aux caprices du sol qui se hisse joyeusement vers quelque panorama. Les ruines d’un château fort auréolent le sommet de la Corne d’Artus. Sur le Mont des Carges, le mémorial de la Résistance rappelle les heures glorieuses du maquis de Beaubery et du bataillon du Charollais ; une esplanade offre là une vue magnifique.
L’agréable grimpette qui mène jusqu’à la crête offre une position dominante sur un tapis de champs et de vignes piqué de hameaux épars, le plateau d’Hurigny. Dans ce paysage exquis qui respire l’harmonie, un beau clocher roman couve avec bienveillance un des villages typiques du Mâconnais dont le patrimoine bâti fait l’objet d’un autre circuit. Le sentier court le long des lignes de crêtes, coiffées de bois ou habillées de landes, encadrant le plateau. Sur les monts, les orchidées sauvages égayent au printemps la végétation rase et précieuse des pelouses calcaires. Depuis les hauteurs du Gros Mont, la vue embrasse les roches du Mâconnais (Solutré, Vergisson…) et l’immense panorama de la vallée de la Saône, de la ville de Mâcon et des premiers contreforts du Jura.
Entre les verdoyantes prairies du Charolais et les premières collines du Morvan, s’étend un territoire vallonné semé d’étangs et de forêts, dominé par le Mont Dardon. A ses pieds, rassemblé sur une butte, le petit village d’Uxeau vit paisiblement, à l’écart des grands axes. De là débute une balade pittoresque motivée par l’ascension du Mont et la perspective de son exceptionnel panorama. A 506 m d’altitude, le Mont Dardon dévoile une vue spectaculaire sur les hauts lieux de la Bourgogne du sud : le Mont Beuvray, Uchon, le Mont Saint-Vincent… et, par temps clair, à l’est jusqu’au Mont Blanc. Fréquenté durant des siècles, le site a révélé une chapelle du 10e siècle mise à jour en 1978 lors d’une campagne de fouilles.
Amer dans l’océan des Monts du Mâconnais, l’église romane de Saint-Martin-de-Laives découvre une vue imprenable. Deux tables d’orientation légendent le panorama sur le Chalonnais, la Bresse et le Jura. Village typique de l’architecture rurale bourguignonne, Laives abrita longtemps des dynasties de tailleurs de pierre. De nombreuses et charmantes curiosités subsistent, comme une croix bouteille et le porche des Antonins avec sa statue de Saint Antoine. Ici, les tuiles plates coiffent les maisons et d’anciennes fermes cossues. Depuis ce pittoresque et agréable village, la balade se faufile sans effort au pays des sources et des perrières (carrières) où poussent ici la vigne, là l’orchidée sauvage. En été, prévoyez la baignade au lac de Laives ou un parcours aventure dans les arbres. Au pays de la pierre et de l’eau, vous reviendrez à votre point de départ par un ancien lavoir et la surprenante rue des fontaines.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.
Le hameau de “La Madeleine” est situé à quelques kilomètres au sud-est de Saint-Martin-en-Bresse. Il fût le théâtre d’évènements tragiques qui se sont déroulés les 8 et 9 mars 1944.
C’est entre bocage, étangs et fleuve Loire que vous mènera cette balade. Vous pourrez admirer la faune du territoire : grenouilles, oiseaux, vaches charolaises… sans oublier l’église romane du village.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.
Entre histoire locale et patrimoine naturel, ce parcours vous conduira de sous-bois en bord de Loire ; ainsi vous pourrez cueillir du muguet au printemps et admirer le bord de Loire au fil des saisons.