Idéalement placé au sommet d’un coteau, le bourg de Mailly vous offrira une magnifique vue sur le bocage brionnais. Puis, au hameau des Chavannes, vous profiterez d’un panorama qui s’étend de la vallée de la Loire aux Monts de la Madeleine.
La romancière Irène Némirovsky, auteure à succès dans la France des années 1930 mais oubliée après la Seconde Guerre Mondiale, est le seul écrivain à qui le prix Renaudot sera décerné à titre posthume en 2004 pour son roman inachevé "Suite française". Elle passa deux années à Issy-l’Évêque entre 1940 et 1942, avant de mourir en déportation à Auschwitz et marqua le village par deux manuscrits écrits sur place, la Suite Française et Chaleur du sang. Deux sentiers sont dédiés à sa mémoire, celui-ci dans le bourg, balisé en rouge (580 m), l'autre en bleu infiltre la campagne (8 km) où l'auteure aimait se rendre pour écrire. Il est jalonné de panneaux informatifs nourris d'extraits d'œuvres, de notices historiques.
Hameau de la paroisse de Saint-Nizier-sous-Charmoy jusqu’en 1804, le village des Bizots naquit après l’édification de son église entre 1867 et 1871. À travers les paysages bocagers et le lac de la Sorme, découvrez le patrimoine naturel et historique des Bizots.
Saint-Laurent-d’Andenay, petit village proche de Montchanin, offre un paysage de prairies destinées à l’élevage bovin. Au bourg, vous remarquerez l’église du XIIIème siècle, ainsi que la statue de Notre-Dame de la Garde dominant le village. Au bord de
l’étang, dit de Montchanin, vous pourrez pêcher, pique-niquer ou vous adonner à la promenade le long des berges de l’Allée des Soupirs.
Le lieu est aussi réputé pour ses feux de la Saint-Jean en juin.
Entre terre et eau, Saint-Eusèbe domine le canal du Centre, la Bourbince, l’étang Berthaud et sa réserve. En 1316, le village prend nom de Saint-Eusèbe-des-Bois et une église romane est construite dans le bourg ; un cimetière construit en «circulade» la complète. Particularité locale : Montchanin-le-Haut est bien un hameau de Saint-Eusèbe et non de Montchanin !
Au départ de la place, devant le restaurant, longez le boulodrome et terrain de foot, à gauche, puis à droite et traversez le Sornin, sur votre gauche s'étend le Lac de la mine. Juste après, à gauche, l'emplacement de l'ancienne mine de charbon fermée en 1960. Après "les Perrières", à droite, empruntez le chemin de "La Plantée". Traversez la route et continuez sur le chemin de gauche, dit du Puits Neuf. A droite, vestiges de l'entrée du puits neuf, après une petite côte, route de "La Côte d'Or", prenez à droite, vue sur le village de Saint Laurent en Brionnais traversez "Les Chaffauds", à "Fromental", à droite en direction de "La Sarrandière", en descendant, beau paysage : la colline de Dun, le Vieux Bourg, la Carrière... Plus bas, à gauche, le chemin qui vous conduit à "La Place" pour rejoindre le chemin des "Crottes" que vous descendez pour arriver à la cascade de Gothard près de l'ancienne pisciculture. Revenez sur vos pas jusqu'à la route de "La Sarrandière" et continuez la descente jusqu'aux "Coptiers". Chemin à droite et passez côté de la ferme encadrée de 2 étangs. Regagnez le bourg par le même chemin qu'à l'aller.
C'est l'une des trois tranchées du canal du Centre. Le parcours pédagogique présente le canal du Centre d'hier à aujourd'hui, l'activité industrielle qui s'est développée avec le transport des marchandises par le canal, la vie dans la cité et les autres monuments emblématiques et cet ouvrage remarquable à part entière dans son environnement naturel. Le site est jalonné de panneaux d'interprétation.
Le premier espace naturel sensible aménagé par le Département. Un espace au cœur du Brionnais, d'une superficie de 6 hectares, il offre aux visiteurs la possibilité de venir observer en toute quiétude la faune et la flore spécifiques à ce milieu. Un parcours découverte en platelage bois invite à une approche ludique et éducative du marais pour tous, petits et grands, du néophyte au plus expérimenté. Deux points de vue aménagés : l'un pour voir sans être vu, l'observatoire ornithologique, il permet d'observer ou d'entendre en toute discrétion une trentaine d'espèces d'oiseaux qui peuplent le marais, l'autre pour avoir une vue globale sur le site, la plateforme d'observation, située entre la prairie humide et le marais, elle offre un point de vue sur les deux milieux. Visite libre et gratuite : toute l'année. Visites guidées chaque été.
Dans le drapé des douces collines brionnaises palpite le village de Coublanc. De là, le chemin part à travers champs sur les joues rebondies d’une campagne exquise, frôlant les ruisseaux, enjambant les rivières, se rassasiant d’insaisissables instants créateurs de bien-être et de mille ravissants tableaux d’une simplicité champêtre. Les vaches au pré. Un pommier. Quelques barrières hérissées qui ne retiennent pas l’herbe. Un petit monde animé par l’humeur du vent, par les oiseaux, par un chevreuil parfois, question de chance. On se sent bien au pays de la blondeur des pierres qui habillent les veilles fermes traditionnelles, les hameaux et le cœur du village. C’est la rusticité du patrimoine dans sa vérité solide et nue, harmonieuse, sans austérité. Mais d’où vient le supplément d’âme de cet attachant terroir ? La réponse est dans l’air ou peut-être devant l’émouvante réplique de la grotte de Lourdes édifiée en 1935.
Sur les douces vagues du Charolais tanguent les bois, les bocages et les pâturages. Au milieu coule l’Arroux, univers enchanté des pêcheurs fréquenté par quelques castors. Depuis ses rives, la balade rejoint le mouvement des superbes paysages façonnés par l’homme. Les régals panoramiques démarrent dans la vallée : le bourg de Vendenesse offre une vue sur… lui-même, avant de vous présenter quelques-uns de ses hameaux et de ses sites. Patrimoine de charme, la chapelle Saint Thibaut et le moulin à eau de Valette en aval de l’étang, forment un cadre idéal pour une halte pique-nique. A Rochefort, les vestiges archéologiques rembobinent le fil du temps jusqu’aux bancs de nos leçons d’Histoire. Ajoutant aux plaisirs bien concrets, ce territoire agricole vous ouvre les portes de ses fermes dont les produits du terroir constituent les trésors.
Miroir bleuté enchâssé dans le camaïeu vert du bocage, l’étang de Brandon scintille entre Morvan et Charolais, à 1 km du village de Saint-Pierre-de-Varennes. La balade rayonne autour du lac, longeant les rives humides où niche une population animale ailée, croassante ou minuscule que le pas dérange et que l’œil débusque. Douce flânerie au bord de l’eau, promenade en lisière d’un univers poétique et apaisant fréquenté des pêcheurs et des poissons d’eau douce. Si l’étang doit son existence à une bien essentielle exigence - l’alimentation en eau potable de 16 villages -, il y a belle lurette que la nature s’est emparée du décor ! En perspective à la balade, l’élégante forteresse de Brandon, élément du système de défense du duché de Bourgogne, émerge au-dessus des bois. Aménagée en résidence au 17e siècle, cette propriété privée ne se visite plus.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.