Lavoirs à Champagne et à Satonnay, étang à Collonges, cours d’eau de la Mouge, de l’Isérable : ce circuit surprend par ses nombreux points d’eau en plein cœur d’un territoire calcaire. Nul besoin de tendre l’oreille pour entendre les chants des grenouilles et crapauds, rivalisant de vocalises à la belle saison.
Il surprend aussi par le charme de ses paysages et de son patrimoine bâti.
Passez devant la demeure des Mathys (1882), puis traversez des prairies dominées à l’est par le Mont Dun et les Monts du Charolais au nord. Continuez tout droit à travers bois (Chassignol), pour arriver au Cerne. Tournez à gauche sur la Voie romaine.Le trajet est commun avec le circuit VA1 de Vareilles, suivant la limite des deux communes. Au carrefour des Crusus, prendre à gauche pour revenir à l’Agorespace ou continuez tout droit (boucle SL2).
Au carrefour des Mathys, prendre à gauche et encore à gauche un chemin de terre. Passé le carrefour des Gaillards sur la route de Vauban, prendre à droite après les dernières maisons. Au carrefour du Haut des Monts, continuez tout droit par un chemin qui descend et traversez le ruisseau des Monts, puis remontez vers les Crots. Tournez à gauche vers la Pacaudière et le Fournet, puis à gauche sur la D 113, sur 400 m environ. A la Cocardière, tournez à gauche, et encore à gauche vers des bois après la ferme des Rebutys. Le chemin descend au ruisseau des Monts, au lieu-dit la Rue des Maures. Arrivé à la route, prendre à gauche. Une tour ruineuse, dans les prés, est tout ce qu’il reste de l’antique château de Corson, démoli en 1868. Au carrefour marqué d’une croix ancienne, prendre à droite le chemin du Grand Bois, en face des Monts du Beaujolais (Les Echarmeaux). A la route (les Gonneaux), tournez à gauche pour remonter au bourg.
Au carrefour des Mathys, prenez à gauche la route de Saint-Christophe sur 400 m environ ; continuez tout droit, puis à droite le long d’un lotissement. La petite route chemine à travers prés, offrant des vues étendues sur les Monts du Beaujolais au sud. Aux Sernins, prendre à droite pour monter aux Crusus. Tournez à gauche et encore à gauche au carrefour du pré Perret, en direction du sud et de Vauban. Arrivé à un calvaire sur une petite place, prendre à gauche. Au carrefour des Crots, continuez tout droit pour redescendre vers Saint-Laurent ou tournez à droite pour continuer par la boucle SL3.
Cette petite balade furète au cœur du village d’Hurigny, typique du Mâconnais, doté de maisons vigneronnes à galerie au charme intemporel. Serrées autour de places, elles font bon voisinage avec l’habitat plus récent, enfoui sous les fleurs et la végétation. Lavoir, puits patinés, porches des cours fermées, croix émoussées des chemins illustrent un patrimoine rural attachant hérité du 19e siècle. Le château, élégante bâtisse ornée d’un parc aux arbres remarquables, s’accompagne d’un tinailler (où se fabrique le vin), de communs et d’une curieuse chapelle rectangulaire datant de la Renaissance. Construit à la fin du 17e siècle par un oncle de Lamartine, le château accueillit fréquemment le poète à l’allure élancée dont l’église couronnée d’un clocher octogonal, sur la place du bourg, garde aussi la mémoire.
Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
Depuis Berzé-la-Ville, le sentier prend son envol, à la conquête panoramique du Val Lamartinien. Sur des chemins où la roche affleure, l’horizon dessine avec douceur des pleins et des déliés. Des sommets, les bois coulent dans une mosaïque de prairies parsemée d’habitations. De vastes prés habillent les vallons fertiles, le buis règne en hauteur sur les pierriers. Le petit patrimoine révèle un lavoir, un calvaire ou encore un curieux puits à deux étages. A mi-parcours, la forteresse de Berzé-le-Châtel prend possession d’une vue imprenable. Le retour sur Berzé-la-Ville réserve la découverte des exceptionnelles peintures romanes de la chapelle des Moines et de rares fours à gypse du 19e siècle. Témoins des débuts de l’industrialisation, ces derniers assuraient la transformation en plâtre du gypse extrait sur place.
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Nous sommes au cœur du Val Lamartinien, où s’élèvent le château de Montceau et le pavillon de la Solitude ayant appartenu à Lamartine. Le village du vieux Saint-Sorlin a été façonné par la vigne. Les carrières de la Lie, Colonge et son lavoir complètent les richesses culturelles d’un circuit également très nature.
Nous sommes au cœur du Val Lamartinien, où s’élèvent le château de Montceau et le pavillon de la Solitude ayant appartenu à Lamartine. Le village du vieux Saint-Sorlin a été façonné par la vigne. Les carrières de la Lie, Colonge et son lavoir complètent les richesses culturelles d’un circuit également très nature.