Une balade au cœur des "petites montagnes" du Charolais, sur des sentiers boisés bondissant d’une colline à l’autre : Mont Botey (561 m), Corne d’Artus, Mont des Carges... Les parcours en vallée croisent étangs et ruisseaux, ou encore un site mégalithique et une fontaine, avant de céder aux caprices du sol qui se hisse joyeusement vers quelque panorama. Les ruines d’un château fort auréolent le sommet de la Corne d’Artus. Sur le Mont des Carges, le mémorial de la Résistance rappelle les heures glorieuses du maquis de Beaubery et du bataillon du Charollais ; une esplanade offre là une vue magnifique.
Château, traduction du "Castellum" romain, conserve de son castel médiéval une tour, où est-elle ? Depuis 1848, elle occupe tout simplement la fonction… de clocher de l’église. Frontalier entre Charolais et Clunisois, pays viticole à l’origine comme le laissent deviner des coteaux arides, Château est devenu progressivement pays d’élevage depuis le milieu du 20e siècle. Certains sentiers et chemins creux se faufilent parmi l’herbe goûteuse. Le chemin des belvédères fait monter l’altimètre jusqu’à 515 m. Il emprunte pour partie le GR 76c et va frôler les collines boisées du Mont Grémoi. Prenant son envol sur la crête, il régale de panoramas d’où l’on découvre avec émerveillement la vallée du Clunisois.
L’agréable grimpette qui mène jusqu’à la crête offre une position dominante sur un tapis de champs et de vignes piqué de hameaux épars, le plateau d’Hurigny. Dans ce paysage exquis qui respire l’harmonie, un beau clocher roman couve avec bienveillance un des villages typiques du Mâconnais dont le patrimoine bâti fait l’objet d’un autre circuit. Le sentier court le long des lignes de crêtes, coiffées de bois ou habillées de landes, encadrant le plateau. Sur les monts, les orchidées sauvages égayent au printemps la végétation rase et précieuse des pelouses calcaires. Depuis les hauteurs du Gros Mont, la vue embrasse les roches du Mâconnais (Solutré, Vergisson…) et l’immense panorama de la vallée de la Saône, de la ville de Mâcon et des premiers contreforts du Jura.
Situé sur les hauteurs du territoire, ce circuit vous conduira jusqu’à la table d’orientation, où vous profiterez d’un magnifique panorama sur le Charolais-Brionnais.
Entre les verdoyantes prairies du Charolais et les premières collines du Morvan, s’étend un territoire vallonné semé d’étangs et de forêts, dominé par le Mont Dardon. A ses pieds, rassemblé sur une butte, le petit village d’Uxeau vit paisiblement, à l’écart des grands axes. De là débute une balade pittoresque motivée par l’ascension du Mont et la perspective de son exceptionnel panorama. A 506 m d’altitude, le Mont Dardon dévoile une vue spectaculaire sur les hauts lieux de la Bourgogne du sud : le Mont Beuvray, Uchon, le Mont Saint-Vincent… et, par temps clair, à l’est jusqu’au Mont Blanc. Fréquenté durant des siècles, le site a révélé une chapelle du 10e siècle mise à jour en 1978 lors d’une campagne de fouilles.
Avec en toile de fond les bois suspendus sur les collines et des nappes de verdure jetées sur les pentes et dans les vallons, la balade relie cinq lavoirs idéalement distribués sur le parcours. Et quels lavoirs ! Chacun de ces petits édifices du début du 19e siècle, qui évoque un mode de vie encore si proche, regroupe lavoir, fontaine et abreuvoirs, parfois à auges multiples. De l’un à l’autre, le sentier s’ouvre sur les panoramas clunisois et les haussements broussailleux de ses collines. Auprès de ce petit patrimoine rural, dans l’église de Lournand, à la chapelle de Collonges ou encore au pied de la tour de Chevagny, les haltes se font nostalgiques, contemplatives, méditatives, mais toujours récréatives.
Tapissant les prairies et les sous-bois, frissonnant le long des ruisseaux ou frémissant au bord des étangs, les fleurs sauvages accompagnent en toute saison la balade : c’est le perce-neige, c’est le genêt, c’est l’épilobe et l’iris des marais, et c’est la fière et lutine digitale, qui règne durant l’été. De Montmelard, le sentier infiltre le bocage sur un relief rieur et tout bosselé. Faune, flore, étangs, fermes cossues, moulin à eau, châteaux féodaux… tantôt nature, tantôt architecture, le patrimoine se révèle dans toute sa diversité. L’ascension vers le Mont Saint-Cyr, le plus haut sommet de la Bourgogne du Sud (771 m) et point d’orgue du circuit, s’effectue sous la majestueuse protection des pins douglas. Du sommet, le regard explore l’horizon des monts du Forez, de l'Autunois, du Morvan, du Beaujolais et du Mâconnais.
1) De la place de l'Eglise, emprunter le sentier entre la mairie et la maison au fond du parking ; il croise, en descendant, la route de Vigousset. A environ 300 m, prendre à gauche entre deux prairies. Au carrefour suivant, virer à gauche sur la route sur 50 m puis à droite. A l'ancien moulin de Vigousset, prendre à droite et encore à droite à la croix. Parvenir au château de Vigousset.
Variante courte : monter derrière le château et prendre le premier chemin à droite qui rejoint l'itinéraire principal aux Jannauds (5).
2) Suivre à gauche la direction de Villars sur 150 m. Bifurquer à droite vers les maisons de la Boisette, puis à nouveau à droite derrière la ferme. Au Tronchat, continuer tout droit par la route qui passe devant le monument de Combrenot. S'engager dans le bois de Villars par le chemin forestier à gauche de la route ; il mène au château de Villars. Reprendre le goudron, couper la D 168 et traverser le hameau.
3) Après la dernière ferme, prendre à droite un chemin bétonné sur 100 m puis en grès. Il débouche sur la petite route de Marolle. Par la droite, gagner la D 168 et la suivre à droite jusqu'à la chaussée de l'étang de Millade. Emprunter cette voie jusqu'à un virage.
4) Monter par le sentier en face ; il mène au hameau des Jannauds.
5) Au carrefour, poursuivre en face (sentier GR 7) et déboucher sur la D 41. La suivre sur environ 200 m.
6) S'engager dans le sentier herbeux à gauche, à côté de la maison. Commence la montée vers le mont Saint-Cyr : poursuivre tout droit à travers la forêt. Après l'ascension ombragée, gagner une aire de repos (tables et pompe à eau).
7) Prendre à droite l'allée goudronnée menant au mont Saint-Cyr (tables d'orientation) ; redescendre par la même route jusqu'à une bifurcation à mi-chemin de l'aire de repos.
8) Tourner à droite sur le sentier qui serpente jusqu'à une petite route goudronnée menant, à droite, à Longuebise puis à Montmelard. Traverser le village pour retrouver le départ.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
C’est entre bocage, étangs et fleuve Loire que vous mènera cette balade. Vous pourrez admirer la faune du territoire : grenouilles, oiseaux, vaches charolaises… sans oublier l’église romane du village.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.