Loin du brouhaha des cités, partageant le flanc de la même montagne, deux hameaux se sont soudés. Et dans le petit village perché, le temps aussi fut suspendu. De vieilles maisons, la fontaine, le lavoir, conservent leur toit de laves et la mairie son muret. Trop petit pour être une paroisse, le village possède sa chapelle, construite au XVIIe, et des calvaires. Autour, il y a les prairies, la pelouse sèche, les buis et la forêt, qui joue avec ses charmes et déploie ses grands chênes. A l’orée de la forêt, la balade nous attend au théâtre de verdure, si bien nommé, qui magnifie une ancienne carrière. Peu à peu le sentier botanique nous révèle les secrets du paysage et son histoire, l’abandon des cultures, l’emprise éteinte de la vigne exécutée par le phylloxéra, le retour des bois… Des panneaux nous interpellent, sur la faune et la flore, et l’horizon nous appelle, depuis la plaine de la Saône, depuis la Côte Chalonnaise, depuis la Bresse et jusque, par temps clair, depuis les Alpes.
Situé au cœur du bocage brionnais, Anzy-le-Duc saura vous charmer grâce à cette balade entre coteaux, prairies, forêt domaniale, rivière. A la fin de votre randonnée, vous pourrez découvrir l’église romane, l’une des plus belles du territoire avec ses décors sculptés et ses peintures.
Idéalement placé au sommet d’un coteau, le bourg de Mailly vous offrira une magnifique vue sur le bocage brionnais. Puis, au hameau des Chavannes, vous profiterez d’un panorama qui s’étend de la vallée de la Loire aux Monts de la Madeleine.
- Descendre par la route face au joli lavoir de Lys. Vous êtes sur le GR 7.
- A l’ancien moulin de Ballat, tourner à gauche, traverser, à gué, la rivière Guye née 4 km plus au nord à SAINTE-HÉLÈNE et suivre le chemin bordé de pâturages.
- Au Moulin Rivon suivre tout droit et emprunter aux Guénins, la D977 par la gauche. Vous quittez le GR 7.
- Traverser le bourg de CERSOT en découvrant l’église romane du XIIème siècle, l’ancien château fort du XIIIème siècle et le lavoir au bord de la Guye.
- Gravir, à droite après la mairie, un chemin puis une route rectiligne pour atteindre Neuilly. Vous êtes à mi-parcours.
- Prendre à gauche, face à la croix monolithe et suivre le chemin traversant les pelouses calcicoles typiques de la Côte Chalonnaise.
- Couper la D977, emprunter sur 400 m le chemin de l’autre côté avant de bifurquer à gauche.
- Grimper vers le point culminant du circuit. Couper la route, suivre le chemin longeant le bois qui conduit vers l’étonnant éperon rocheux de Lys.
- La descente, courte mais raide, vous surprendra par le décor inattendu de cette gorge sombre conduisant aux premières maisons de ce paisible et accueillant hameau.
- Ne pas quitter cette commune sans une halte dans son bourg à la découverte de son église romane du Xème siècle dédiée à Saint Fiacre et son château du XVIIIème siècle érigé sur l’ancienne maison forte des Seigneurs de SASSANGY.
Nous voici en Côte Chalonnaise, prolongement naturel de la Côte de Beaune, au pays des vins à la robe couleur rubis. En chemin, le regard caresse un paysage où la vigne se marie à la pierre blonde et rose. Défriché il y a près de huit siècles par les cisterciens, le clos du Cellier aux Moines habille un coteau abrupt surmonté d’un moulin à la vue imprenable. Le vieux domaine bâti sur un promontoire en surplomb de Givry et son moulin sont aujourd’hui classés. Plus loin, le sentier reprend de la hauteur à l’abri des grands cèdres et des pins noirs dont les immenses cils battent au rythme du vent. Là-haut sur la colline de Varanges, sertie dans les grands arbres, la statue de la Madone bénit les bois et les clos alentour. Le retour par le vignoble traverse le hameau de Cortiambles où deux arrêts s’imposent : l’un au pied de la flèche ocre rosé du clocher de l’église romane et l’autre auprès de la margelle du très original lavoir à impluvium.
Sur les douces vagues du Charolais tanguent les bois, les bocages et les pâturages. Au milieu coule l’Arroux, univers enchanté des pêcheurs fréquenté par quelques castors. Depuis ses rives, la balade rejoint le mouvement des superbes paysages façonnés par l’homme. Les régals panoramiques démarrent dans la vallée : le bourg de Vendenesse offre une vue sur… lui-même, avant de vous présenter quelques-uns de ses hameaux et de ses sites. Patrimoine de charme, la chapelle Saint Thibaut et le moulin à eau de Valette en aval de l’étang, forment un cadre idéal pour une halte pique-nique. A Rochefort, les vestiges archéologiques rembobinent le fil du temps jusqu’aux bancs de nos leçons d’Histoire. Ajoutant aux plaisirs bien concrets, ce territoire agricole vous ouvre les portes de ses fermes dont les produits du terroir constituent les trésors.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
C’est entre bocage, étangs et fleuve Loire que vous mènera cette balade. Vous pourrez admirer la faune du territoire : grenouilles, oiseaux, vaches charolaises… sans oublier l’église romane du village.
Le hameau de “La Madeleine” est situé à quelques kilomètres au sud-est de Saint-Martin-en-Bresse. Il fût le théâtre d’évènements tragiques qui se sont déroulés les 8 et 9 mars 1944.
Semur-en-Brionnais, village médiéval situé sur un promontoire, est classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Vous pourrez au fil du parcours admirer le riche patrimoine de la commune : château fort, chemin de ronde, chapelles romanes…
Amer dans l’océan des Monts du Mâconnais, l’église romane de Saint-Martin-de-Laives découvre une vue imprenable. Deux tables d’orientation légendent le panorama sur le Chalonnais, la Bresse et le Jura. Village typique de l’architecture rurale bourguignonne, Laives abrita longtemps des dynasties de tailleurs de pierre. De nombreuses et charmantes curiosités subsistent, comme une croix bouteille et le porche des Antonins avec sa statue de Saint Antoine. Ici, les tuiles plates coiffent les maisons et d’anciennes fermes cossues. Depuis ce pittoresque et agréable village, la balade se faufile sans effort au pays des sources et des perrières (carrières) où poussent ici la vigne, là l’orchidée sauvage. En été, prévoyez la baignade au lac de Laives ou un parcours aventure dans les arbres. Au pays de la pierre et de l’eau, vous reviendrez à votre point de départ par un ancien lavoir et la surprenante rue des fontaines.
Une balade entre patrimoine naturel singulier et petit patrimoine rural et populaire, richesse de nos campagnes bourguignonnes. Le four banal du pittoresque hameau de Russilly assurait la cuisson collective du pain. Conçu en 1829 par l’architecte de la belle Halle ronde de Givry, ce charmant édifice au toit de laves évoque un savoir-faire en désuétude : la taille des laves se faisait à la main et à l’oreille, toute pierre devant "sonner" correctement pour être utilisée. Des calvaires et des croix de chemin, pas un ne ressemble à son voisin et rares sont ceux qui conservent la mémoire de leur origine. La Croix de Chalut fut-elle protectrice ou commémorative ? Et la Croix de l’Ancienne Eglise : une borne, un ex-voto ? Elles enchantent aujourd’hui un parcours qui se hisse doucement vers les anciennes pâtures, là où la chaume a fait place à la pelouse calcaire et à ses faune et flore si particulières.