Vous irez d’une colline à l’autre, d’une vallée à l’autre, avec, en toile de fond, les premiers contreforts du charolais. Paysages forestiers, échappées fugaces, belvédères saisissants, vous sont offerts.
Une boucle qui permettra la découverte du village de Dracy-le-Fort et des paysages de la vallée de l'Orbize.
Cette boucle mènera les cyclistes en lisière de la forêt de Givry, au hameau de Corcassey puis retrouvera la vallée de l'Orbize.
Cette promenade vous invite à quitter le Canal du Centre pour pénétrer au cœur du massif forestier de la forêt de Chagny. Avec un peu de chance, vous y croiserez peut être quelques habitants discrets : chevreuils, sangliers, écureuil… Cette balade vous permettra sans effort d’apprécier en plein été la fraîcheur des sous-bois.
Au cours de cette promenade, vous tomberez sous le charme de lavoirs que vous apprécierez autant pour la poésie des lieux que pour la technicité de leur architecture.
Découvrez le long de cet itinéraire, Rully, une commune réputée pour son vin blanc et ses crémants, un bourg viticole caractérisé par ses maisons vigneronnes et son château ouvert à la visite (XIIè et XIVè siècle). Vous regagnerez la Voie Verte par Fontaines, ville d’eau et de pierre…
Parcourez le terroir d’appellations qui font la réputation de la Côte Chalonnaise. Vos efforts seront récompensés par la dégustation de ces vins chez les viticulteurs et restaurateurs de la région et de superbes points de vue sur le Val de Saône, le Jura et les Alpes.
Vous irez de Remigny à Aluze, par le vallon du ruisseau du Moulin Marinot, qui offre une vue imprenable sur le vignoble de la Côte Chalonnaise. Puis, vous retrouverez la Voie Verte à Saint-Léger-sur-Dheune pour rejoindre Remigny. Les viticulteurs seront heureux de vous accueillir dans leurs caveaux de dégustation.
- Départ sous les peupliers de l’aire de pique-nique de JULLY-LES-BUXY, dotée d’un point d’eau potable et de sanitaires.
- Couper la Voie Verte et traverser le village direction ouest. Passer devant la mairie et la salle d’activités.
- Dès la dernière maison, la route s’entoure de vignes. Couper la D981 et grimper le coteau du vignoble réputé du MONTAGNY en direction de Montorge.
- A 100m au-dessus de votre point de départ la vue s’est dégagée : au loin les vallées de la Saône et de la Grosne, au premier plan le village de JULLY-LES-BUXY bâti en amphithéâtre sur la pente d’un coteau et son église au sommet.
- Prendre à gauche la petite route conduisant à Collonges, hameau de SAINT-VALLERIN. De belles maisons vigneronnes vous accompagnent en direction du bourg.
- Passer devant le Pinacle, lieu de rencontres culturelles, à proximité de l’église et d’un magnifique lavoir couvert et suivre à gauche, la direction de La Guiche.
- Couper de nouveau la départementale et retrouver la commune de JULLY-LES-BUXY en suivant la rivière “La Corne”.
- Quitter le vignoble pour retrouver le bourg et l’église aperçue depuis le point le plus élevé de la balade.
- Le chemin balisé conduit, à travers de belles demeures, au point de départ.
Nous voici en Côte Chalonnaise, prolongement naturel de la Côte de Beaune, au pays des vins à la robe couleur rubis. En chemin, le regard caresse un paysage où la vigne se marie à la pierre blonde et rose. Défriché il y a près de huit siècles par les cisterciens, le clos du Cellier aux Moines habille un coteau abrupt surmonté d’un moulin à la vue imprenable. Le vieux domaine bâti sur un promontoire en surplomb de Givry et son moulin sont aujourd’hui classés. Plus loin, le sentier reprend de la hauteur à l’abri des grands cèdres et des pins noirs dont les immenses cils battent au rythme du vent. Là-haut sur la colline de Varanges, sertie dans les grands arbres, la statue de la Madone bénit les bois et les clos alentour. Le retour par le vignoble traverse le hameau de Cortiambles où deux arrêts s’imposent : l’un au pied de la flèche ocre rosé du clocher de l’église romane et l’autre auprès de la margelle du très original lavoir à impluvium.
Dans le drapé des douces collines brionnaises palpite le village de Coublanc. De là, le chemin part à travers champs sur les joues rebondies d’une campagne exquise, frôlant les ruisseaux, enjambant les rivières, se rassasiant d’insaisissables instants créateurs de bien-être et de mille ravissants tableaux d’une simplicité champêtre. Les vaches au pré. Un pommier. Quelques barrières hérissées qui ne retiennent pas l’herbe. Un petit monde animé par l’humeur du vent, par les oiseaux, par un chevreuil parfois, question de chance. On se sent bien au pays de la blondeur des pierres qui habillent les veilles fermes traditionnelles, les hameaux et le cœur du village. C’est la rusticité du patrimoine dans sa vérité solide et nue, harmonieuse, sans austérité. Mais d’où vient le supplément d’âme de cet attachant terroir ? La réponse est dans l’air ou peut-être devant l’émouvante réplique de la grotte de Lourdes édifiée en 1935.
Loin du brouhaha des cités, partageant le flanc de la même montagne, deux hameaux se sont soudés. Et dans le petit village perché, le temps aussi fut suspendu. De vieilles maisons, la fontaine, le lavoir, conservent leur toit de laves et la mairie son muret. Trop petit pour être une paroisse, le village possède sa chapelle, construite au XVIIe, et des calvaires. Autour, il y a les prairies, la pelouse sèche, les buis et la forêt, qui joue avec ses charmes et déploie ses grands chênes. A l’orée de la forêt, la balade nous attend au théâtre de verdure, si bien nommé, qui magnifie une ancienne carrière. Peu à peu le sentier botanique nous révèle les secrets du paysage et son histoire, l’abandon des cultures, l’emprise éteinte de la vigne exécutée par le phylloxéra, le retour des bois… Des panneaux nous interpellent, sur la faune et la flore, et l’horizon nous appelle, depuis la plaine de la Saône, depuis la Côte Chalonnaise, depuis la Bresse et jusque, par temps clair, depuis les Alpes.