Voici la Côte Chalonnaise, prolongement naturel de la Côte de Beaune. La vigne a pris possession du paysage que souligne la pierre blonde et rose. Aspiré, le circuit part à la conquête des magnifiques coteaux plantés du vignoble classé "Givry 1er cru" dont le vin a des parfums de fruits rouges. Henri IV en raffolait ! Dans le frémissement des vignes, les cadoles, petits abris de pierre sèche utilisés par les vignerons, ajoutent leur note de charme. La lumière qui rebondit sur le clocher roman de l’église de Cortiambles éclabousse jusqu’au très original lavoir à impluvium. A l’instar de Notre-Dame-de-Varanges, la chapelle de Poncey bénit les clos alentour. Au retour sur Givry, la vigne cède la place aux cèdres et aux pins noirs, le vert gagne en hauteur et dans l’air flotte l’odeur des beaux résineux plantés sur les anciennes chaumes calcaires.
Situé sur les hauteurs du territoire, ce circuit vous conduira jusqu’à la table d’orientation, où vous profiterez d’un magnifique panorama sur le Charolais-Brionnais.
- Au départ, vous découvrez le château qui a vu naître Pontus de Tyard en 1521. Il fût évêque de CHALON-SUR-SAONE, astronome et un des sept poètes de la pléiade.
- Traverser le village, direction Sud, pour emprunter, par la gauche, la D28.
- Prendre, à droite au niveau du cimetière, une route jusqu’au pont enjambant l’ancienne ligne de chemin de fer SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL / MONTCHANIN près du hameau de Champagne.
- Emprunter le chemin qui descend sur votre droite - clin d’œil à gauche où l’église de SAINT-MARTIN-DU-TARTRE se détache fièrement à 430 m d’altitude.
- Passer devant l’ancienne maison de garde-barrière, et prendre à gauche le chemin qui conduit à Maizeray où un petit ruisseau et de belles maisons vous accueillent.
- Traverser ce hameau sur toute sa longueur et prendre à droite, près d’une croix, la direction de GERMAGNY.
- Arrivé sur la D80, prendre à droite puis à gauche 200 m plus loin un chemin à travers des cultures.
- A GERMAGNY, emprunter la route principale puis prendre à droite la direction de l’école, passer devant la salle des fêtes et monter en direction de la Chaume.
- La vue se dégage à gauche : vallée de la Guye, Bois Rougeon, village de SAVIANGES.
- En fin de montée, bifurquer à angle droit sur la droite. Un chemin bordé de buis, de murets en pierres sèches et de noyers conduit au point de départ.
- Ne quittez pas BISSY-SUR-FLEY sans flâner de nouveau dans ce petit bourg et découvrir les maisons bourguignonnes bien groupées autour de l’église romane.
Avec en toile de fond les bois suspendus sur les collines et des nappes de verdure jetées sur les pentes et dans les vallons, la balade relie cinq lavoirs idéalement distribués sur le parcours. Et quels lavoirs ! Chacun de ces petits édifices du début du 19e siècle, qui évoque un mode de vie encore si proche, regroupe lavoir, fontaine et abreuvoirs, parfois à auges multiples. De l’un à l’autre, le sentier s’ouvre sur les panoramas clunisois et les haussements broussailleux de ses collines. Auprès de ce petit patrimoine rural, dans l’église de Lournand, à la chapelle de Collonges ou encore au pied de la tour de Chevagny, les haltes se font nostalgiques, contemplatives, méditatives, mais toujours récréatives.
Parcours très boisé. La Gotale et le bois de la vallée, Présentin et le bois d'Argaud sont des refuges pour les chevreuils et sangliers. Après être redescendu de la Gotale sur pari gagné et avoir enjambé la petite Grosne, le chemin monte jusqu’à la Bussière. Ce petit hameau perché sur la colline vaut le détour. La ligne de crête offre une vue panoramique saisissante, d'abord sur les contre fort du beaujolais puis sur la campagne tramblyronne et le Clunisois. On peut alors s'aventurer dans les bois d'Argaud. Ses clairières sont un haut lieu de la cueillette du muguet
- Départ sous les peupliers de l’aire de pique-nique de JULLY-LES-BUXY, dotée d’un point d’eau potable et de sanitaires.
- Couper la Voie Verte et traverser le village direction ouest. Passer devant la mairie et la salle d’activités.
- Dès la dernière maison, la route s’entoure de vignes. Couper la D981 et grimper le coteau du vignoble réputé du MONTAGNY en direction de Montorge.
- A 100m au-dessus de votre point de départ la vue s’est dégagée : au loin les vallées de la Saône et de la Grosne, au premier plan le village de JULLY-LES-BUXY bâti en amphithéâtre sur la pente d’un coteau et son église au sommet.
- Prendre à gauche la petite route conduisant à Collonges, hameau de SAINT-VALLERIN. De belles maisons vigneronnes vous accompagnent en direction du bourg.
- Passer devant le Pinacle, lieu de rencontres culturelles, à proximité de l’église et d’un magnifique lavoir couvert et suivre à gauche, la direction de La Guiche.
- Couper de nouveau la départementale et retrouver la commune de JULLY-LES-BUXY en suivant la rivière “La Corne”.
- Quitter le vignoble pour retrouver le bourg et l’église aperçue depuis le point le plus élevé de la balade.
- Le chemin balisé conduit, à travers de belles demeures, au point de départ.
Nous voici en Côte Chalonnaise, prolongement naturel de la Côte de Beaune, au pays des vins à la robe couleur rubis. En chemin, le regard caresse un paysage où la vigne se marie à la pierre blonde et rose. Défriché il y a près de huit siècles par les cisterciens, le clos du Cellier aux Moines habille un coteau abrupt surmonté d’un moulin à la vue imprenable. Le vieux domaine bâti sur un promontoire en surplomb de Givry et son moulin sont aujourd’hui classés. Plus loin, le sentier reprend de la hauteur à l’abri des grands cèdres et des pins noirs dont les immenses cils battent au rythme du vent. Là-haut sur la colline de Varanges, sertie dans les grands arbres, la statue de la Madone bénit les bois et les clos alentour. Le retour par le vignoble traverse le hameau de Cortiambles où deux arrêts s’imposent : l’un au pied de la flèche ocre rosé du clocher de l’église romane et l’autre auprès de la margelle du très original lavoir à impluvium.
Au parking de la piscine, longer le terrain de football, puis prendre à gauche toujours le long du stade. Traverser le ruisseau de la Baize, puis gagner une bifurcation.
S’engager à droite direction le Potet où se trouve la première table de lecture. Au terme de la petite route, poursuivre par le chemin qui monte à travers prés et bois. Parvenir à un croisement de chemins.
Tourner à gauche (sentier GR7) en direction du bois de Potet. Au niveau d’un replat, suivre la large piste de gauche qui monte doucement à travers le bois de Botte. Atteindre une bifurcation.
Tourner à gauche en quittant le sentie GR7. Le chemin reste à niveau quelques instants avant de redescendre et de se séparer en deux.
Poursuivre la descente en prenant à gauche. A la sortie du bois, longer la lisière à gauche pour atteindre les maison d’en Botte.
Passer devant les maisons et suivre le chemin goudronné. Aller à gauche et retrouver la bifurcation de l’aller.
Partir à droite pour regagner le point de départ de la balade.
Cette petite balade vous permettra dès le départ, en centre bourg, de découvrir la seule fontaine de la région en fonctionnement. Puis après une incursion sur la commune de la chapelle du Mont de France, vous surplomberez le village de Brandon et la vallée de la Noue. En redescendant vers le village, vous pouvez vous écarter d'une centaine de mètres du parcours et souffler sur un banc devant la statue de la vierge. Tout en poursuivant votre chemin, n'oubliez pas d'admirer le panorama des hameaux et des prairies verdoyantes.
La beauté de ses paysages, ses collines verdoyantes et boisées, ses chemins nombreux et la diversité de ses hébergements sont les atouts pou un séjour réussi. Sur 26 hectares dont 5 ha d'étang, l'arboretum de Pézanin permet la découverte de nombreuses espèces d'arbres et d'essences rares dans un cadre remarquable.
La beauté sereine de ces paysages a laissé penser à un jeune amoureux, Léon de Bruys, ami de Lamartine, qu'il suffirait d'y installer une spacieuse demeure "à l'italienne", largement ouverte sur la vallée, pour qu'un belle italienne vienne s'y exiler : l'amoureux s'étant ruiné dans l'entreprise, la belle n'a pas donné suite ...
La beauté sereine de ces paysages a laissé penser à un jeune amoureux, Léon de Bruys, ami de Lamartine, qu'il suffirait d'y installer une spacieuse demeure "à l'italienne", largement ouverte sur la vallée, pour qu'un belle italienne vienne s'y exiler : l'amoureux s'étant ruiné dans l'entreprise, la belle n'a pas donné suite … Historiquement, le village a connu les influences directes de l'abbaye de Cluny, des Sires de la Bussière, des marquis de Foudras, sans être jamais longtemps inféodé aux autres. Ecologiquement englobé dans la vaste zone Natura 2000 du Clunisois, il concentre sur son petit territoire une population dense de crapauds sonneurs à ventre jaune. Ici règle une qualité de vie indéniable.