Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
Jadis fortifié, le village de Mervans recèle des trésors hérités d’un passé seigneurial et économique très actif. La belle église du 15e siècle tirebouchonne vers le ciel une surprenante flèche en vrille. Haute de 33 mètres, a-t-elle souffert du vertige ? Ou d’un tassement au cours de son élévation ? Légendes et suppositions abondent autour de cet ouvrage de style gothique anglo-normand. Intrigué, attiré par les étincelles de son toit aux tuiles vernissées, on se tord le cou au pied du clocher tors, avant de poursuivre une balade auréolée par ce mystère. Au cœur du vieux bourg, la belle maison de bois est classée et six fois centenaire. Dans la campagne lumineuse empreinte d’une enveloppante quiétude, les vieilles fermes à colombages typiquement bressanes dévoilent une autre facette de charme.
Le village souriant aux belles maisons mâconnaises conserve de son important passé clunisien d’autres bâtiments classés et une tradition d’accueil vivace. La balade s’échappe du bourg aux pierres dorées, laissant en chemin prairies et mégalithe, pour s’enfoncer gaiement dans la forêt des Trois Monts. Cet univers boisé aux nombreuses essences d’arbres offre un habitat naturel préservé au gibier, sangliers et chevreuils. La lumière joue sous les ramures et les sentiers embaument. Deux haltes s’imposent sur le parcours : à la maison forestière de Jalogny et à la fontaine Cébée. Celle-ci abrite au cœur de la forêt la source qui alimenta longtemps le village en eau potable.
Sillonnez la partie sud-ouest du Clunisois en voiture ou à moto grâce à ce circuit de 46 km et ne manquez pas les villages de caractères, les sites et points d’intérêts majeurs !
La région a conservé un bocage dense et bien entretenu qui découpe le paysage en une multitude de parcelles. Cet environnement protégé favorise le développement d’une flore et d’une faune abondante. Dans les bois de Crozan alternent les essences de conifères et de feuillus très diverses.
Du sommet de la Grande Roche vous découvrirez un paysage remarquable sur la vallée de la Grosne mais aussi sur le Mont Saint-Rigaud ou le Fût d’Avenas.
La région a conservé un bocage dense et bien entretenu qui découpe le paysage en une multitude de parcelles. Cet environnement protégé favorise le développement d’une flore et d’une faune abondante. Dans les bois de Crozan alternent les essences de conifères et de feuillus très diverses.
Du sommet de la Grande Roche vous découvrirez un paysage remarquable sur la vallée de la Grosne mais aussi sur le Mont Saint-Rigaud ou le Fût d’Avenas.
La région a conservé un bocage dense et bien entretenu qui découpe le paysage en une multitude de parcelles. Cet environnement protégé favorise le développement d’une flore et d’une faune abondante. Dans les bois de Crozan alternent les essences de conifères et de feuillus très diverses.
Du sommet de la Grande Roche vous découvrirez un paysage remarquable sur la vallée de la Grosne mais aussi sur le Mont Saint-Rigaud ou le Fût d’Avenas.
Cet itinéraire chemine sur deux coteaux séparés par la vallée de la Mauvaise, belle rivière au cours ombragé, et vous conduira sur les contreforts de la Montagne de Remont, connue des randonneurs locaux. Découvrez, tout au long du sentier, des lieux et des paysages chargés d’histoire et de traditions du Beaujolais. Au lieu-dit Les Desroches, possibilité d’opter pour une variante plus courte.
La beauté sereine de ces paysages a laissé penser à un jeune amoureux, Léon de Bruys, ami de Lamartine, qu'il suffirait d'y installer une spacieuse demeure "à l'italienne", largement ouverte sur la vallée, pour qu'un belle italienne vienne s'y exiler : l'amoureux s'étant ruiné dans l'entreprise, la belle n'a pas donné suite ...
Du lavoir de Montagny-sur-Grosne, monter à l’église puis arriver à un four à pain.
Monter à gauche, et encore à gauche après la mairie ; la petite route passe au-dessus du village .
Devant une parcelle plantée de pins douglas, monter à droite. Après une maison, le chemin s’engage dans le bois d’Esmyards et redescend sur la D 289 ; la suivre à droite sur environ 50 m, puis emprunter à droite une petite route montant à une nouvelle plantation. S’engager à gauche dans un chemin herbeux qui traverse une prairie et rejoint une autre plantation.
Redescendre à gauche ; à la D 289, prendre à droite sur environ 50 m, puis aller à gauche vers la Bombie. Dans le hameau, tourner à droite (on peut se désaltérer sous le marronnier de la fontaine au Loup). En montant, la route pénètre dans un bois de feuillus et parvient à une intersection, à moins de 100 m de l’orée.
Prendre à gauche, puis, 500 m plus bas, encore à gauche. Avant la maison de Barricant, emprunter sur la droite un chemin en herbe qui longe des prairies, pénètre dans des taillis et passe en lisière d’une étroite plantation à gauche.
Avant le hameau du Pas-de-la-Sue, tourner à gauche en contournant la plantation. Le chemin descend entre bois et pâtures à droite. Après un passage très humide, il remonte légèrement ; le suivre jusqu’à l’enceinte du parc du château d’Ouilly que l’on longe à droite jusqu’à l’orée de la forêt. Continuer à droite en descendant le long du mur retrouvé environ 200 m plus loin, menant à l’ancienne conciergerie reconnaissable à sa grille monumentale.
Emprunter la route qui descend en direction de Clermain. Elle franchit le pont du Raverot. Peu après, remonter à gauche vers Montagny-sur-Grosne. A l’issue du premier virage à gauche, prendre un chemin de terre à droite (en montant, vue circulaire). Au bout, prendre à gauche une piste sableuse et atteindre un carrefour.
Emprunter à droite un chemin à nouveau goudronné qui rejoint la D 289 ; la prendre à gauche, traverser le village et rejoindre le point de départ.
La beauté sereine de ces paysages a laissé penser à un jeune amoureux, Léon de Bruys, ami de Lamartine, qu'il suffirait d'y installer une spacieuse demeure "à l'italienne", largement ouverte sur la vallée, pour qu'un belle italienne vienne s'y exiler : l'amoureux s'étant ruiné dans l'entreprise, la belle n'a pas donné suite … Historiquement, le village a connu les influences directes de l'abbaye de Cluny, des Sires de la Bussière, des marquis de Foudras, sans être jamais longtemps inféodé aux autres. Ecologiquement englobé dans la vaste zone Natura 2000 du Clunisois, il concentre sur son petit territoire une population dense de crapauds sonneurs à ventre jaune. Ici règle une qualité de vie indéniable.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.