Du parking du camping des Meuniers, se diriger vers le centre de Dompierre-les-Ormes. Arriver sur la D 41 (rond-point).
Tourner à gauche et aller en direction de l’église. Monter à droite comme pour y entrer, la contourner et prendre à droite en direction du hameau des Ormes ; descendre tout droit ; après le hameau, le chemin plonge vers l’ancienne voie ferrée.
En bas, avant le pont, prendre à gauche la petite route qui rejoint cette ancienne voie, à suivre tout droit en traversant l’ancienne gare. Après avoir longé une carrosserie industrielle, avant un nouveau pont, plonger vers la droite pour rejoindre l’étang de Pézanin. Traverser la digue et tourner immédiatement à droite pour le longer sur environ 200 m.
S’avancer à gauche sur un petit chemin herbeux et ombragé. L’itinéraire oblique à droite pour longer un bois, puis franchit un ruisseau à droite. Monter alors par un raidillon pour atteindre et traverser une imposante ferme. Par sa route d’accès, rejoindre Frouges.
Bifurquer à gauche, puis à droite à l’intersection suivante. Le chemin rejoint une route à prendre à droite.
Au croisement de Bois du Lin (croix), continuer dans la même direction. La route franchit un ruisseau puis remonte pour passer près d’une zone artisanale. Garder la direction et déboucher sur la D 41 ; la suivre à droite et rejoindre le rond-point des Meuniers.
Par la gauche, retrouver le point de départ.
Depuis le château, l’itinéraire rejoint les calmes prairies de la vallée de la Saône. Le site de Varennes-les-Mâcon, a été très tôt fréquenté ; de nombreux silex datant de 11 850 avant notre ère et les vestiges de deux villages ont été découverts lors de la création du lac. On chemine, ici, sur les pas de nombreuses populations qui, jadis, suivaient la rivière par la Via Agrippa.
Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
Le village souriant aux belles maisons mâconnaises conserve de son important passé clunisien d’autres bâtiments classés et une tradition d’accueil vivace. La balade s’échappe du bourg aux pierres dorées, laissant en chemin prairies et mégalithe, pour s’enfoncer gaiement dans la forêt des Trois Monts. Cet univers boisé aux nombreuses essences d’arbres offre un habitat naturel préservé au gibier, sangliers et chevreuils. La lumière joue sous les ramures et les sentiers embaument. Deux haltes s’imposent sur le parcours : à la maison forestière de Jalogny et à la fontaine Cébée. Celle-ci abrite au cœur de la forêt la source qui alimenta longtemps le village en eau potable.
Cet itinéraire, entre bois et vignes, mène à la découverte des carrières de gisement calcaire de La Salle et Saint-Albain et sur les terres de l’appellation Viré-Clessé. Sur le retour, on aperçoit les vestiges du château de La Salle et sa chapelle, édifiés au XIIe siècle au bord de la Mouge, sur le passage de l’ancienne route allant de Mâcon à Tournus.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.
L’agréable grimpette qui mène jusqu’à la crête offre une position dominante sur un tapis de champs et de vignes piqué de hameaux épars, le plateau d’Hurigny. Dans ce paysage exquis qui respire l’harmonie, un beau clocher roman couve avec bienveillance un des villages typiques du Mâconnais dont le patrimoine bâti fait l’objet d’un autre circuit. Le sentier court le long des lignes de crêtes, coiffées de bois ou habillées de landes, encadrant le plateau. Sur les monts, les orchidées sauvages égayent au printemps la végétation rase et précieuse des pelouses calcaires. Depuis les hauteurs du Gros Mont, la vue embrasse les roches du Mâconnais (Solutré, Vergisson…) et l’immense panorama de la vallée de la Saône, de la ville de Mâcon et des premiers contreforts du Jura.
Avec son bonnet joliment bombé, le clocher de Saint-Usuge affiche le look franc-comtois. Qu’on ne se méprenne pas ! Du bourg, la balade se faufile au cœur de la Bresse Bourguignonne. Sur la terre au soyeux pelage vert, le bocage fait impression. Les haies brodent des lopins à géométrie variable et c’est miracle d’en voir en telle densité. Suspendez votre pas et observez : offrant le gîte et le couvert à une population à poils et à plumes, elles frémissent, elles gazouillent, elles bourdonnent. Le chemin saute les rivières, se frotte aux ruisseaux qui labourent la plaine et le ciel se baigne dans ces sillons d’eau. Les arbres vivent en famille, formant des bois à l’accueillante fraîcheur. Hameaux et typiques fermes bressanes s’inscrivent avec évidence dans le paysage et participent à la magie. Seule la monotonie cherche la fausse note ; elle n’est pas de ce pays-ci.
Paysages du Mâconnais, entre ville et campagne.
La situation géographique dominante de Charnay-Lès-Mâcon, avec tantôt la vue sur la plaine de la
Saône, tantôt le panorama sur les monts et roches du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson,
en font un lieu de promenade privilégié. Tout au long du chemin, vous découvrirez le riche patrimoine
de cette ville implantée depuis l’époque gallo-romaine et qui mérite qu’on s’y attarde, pas à pas.