Ce circuit entre plaine et montagne, mâconnais et charolais, offre une belle diversité de paysages entre prés, vignes et bois, et un arrêt "vieilles pierres" au hameau des Monterrains.
Entourée de cours d'eau, Louhans, d'origine burgonde, signifie "Site agréable au bord de l'eau". Au fil des siècles, la ville s'est développée grâce au commerce. L'évènement incontournable reste le marché du lundi matin qui attire une nombreuse clientèle.
Le sentier pédagogique est doté de panneaux explicatifs sur les milieux traversés, sur la vie du quartier lors des siècles passés.
Ce petit circuit d'une vingtaine de kilomètres partant de Cuisery, 4ème Village du Livre en France, sans difficulté et accessible à tous, vous emmène dans la vallée de la Seille à la découverte du moulin de Montjay, antenne de l'Ecomusée de la Bresse bourguignonne.
Une promenade dans les vignes reliant deux villages dont la notoriété des crus, l’un beaujolais, l’autre bourguignon, dépasse les frontières. Saint-Amour-Bellevue, où s’expriment art et gastronomie, cultive le pampre sacré depuis les temps les plus reculés. Plus à l’ouest, le village de Saint-Vérand s’impose en autre apollon. Accroché au flanc d’une colline, il séduit par son charme pittoresque et le caractère remarquable de son patrimoine architectural.
Lavoirs à Champagne et à Satonnay, étang à Collonges, cours d’eau de la Mouge, de l’Isérable : ce circuit surprend par ses nombreux points d’eau en plein cœur d’un territoire calcaire. Nul besoin de tendre l’oreille pour entendre les chants des grenouilles et crapauds, rivalisant de vocalises à la belle saison.
Il surprend aussi par le charme de ses paysages et de son patrimoine bâti.
Cette petite balade furète au cœur du village d’Hurigny, typique du Mâconnais, doté de maisons vigneronnes à galerie au charme intemporel. Serrées autour de places, elles font bon voisinage avec l’habitat plus récent, enfoui sous les fleurs et la végétation. Lavoir, puits patinés, porches des cours fermées, croix émoussées des chemins illustrent un patrimoine rural attachant hérité du 19e siècle. Le château, élégante bâtisse ornée d’un parc aux arbres remarquables, s’accompagne d’un tinailler (où se fabrique le vin), de communs et d’une curieuse chapelle rectangulaire datant de la Renaissance. Construit à la fin du 17e siècle par un oncle de Lamartine, le château accueillit fréquemment le poète à l’allure élancée dont l’église couronnée d’un clocher octogonal, sur la place du bourg, garde aussi la mémoire.
Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
Depuis Berzé-la-Ville, le sentier prend son envol, à la conquête panoramique du Val Lamartinien. Sur des chemins où la roche affleure, l’horizon dessine avec douceur des pleins et des déliés. Des sommets, les bois coulent dans une mosaïque de prairies parsemée d’habitations. De vastes prés habillent les vallons fertiles, le buis règne en hauteur sur les pierriers. Le petit patrimoine révèle un lavoir, un calvaire ou encore un curieux puits à deux étages. A mi-parcours, la forteresse de Berzé-le-Châtel prend possession d’une vue imprenable. Le retour sur Berzé-la-Ville réserve la découverte des exceptionnelles peintures romanes de la chapelle des Moines et de rares fours à gypse du 19e siècle. Témoins des débuts de l’industrialisation, ces derniers assuraient la transformation en plâtre du gypse extrait sur place.
Suivre le balisage jaune.
Nous sommes au cœur du Val Lamartinien, où s’élèvent le château de Montceau et le pavillon de la Solitude ayant appartenu à Lamartine. Le village du vieux Saint-Sorlin a été façonné par la vigne. Les carrières de la Lie, Colonge et son lavoir complètent les richesses culturelles d’un circuit également très nature.