Du parking du camping des Meuniers, se diriger vers le centre de Dompierre-les-Ormes. Arriver sur la D 41 (rond-point).
Tourner à gauche et aller en direction de l’église. Monter à droite comme pour y entrer, la contourner et prendre à droite en direction du hameau des Ormes ; descendre tout droit ; après le hameau, le chemin plonge vers l’ancienne voie ferrée.
En bas, avant le pont, prendre à gauche la petite route qui rejoint cette ancienne voie, à suivre tout droit en traversant l’ancienne gare. Après avoir longé une carrosserie industrielle, avant un nouveau pont, plonger vers la droite pour rejoindre l’étang de Pézanin. Traverser la digue et tourner immédiatement à droite pour le longer sur environ 200 m.
S’avancer à gauche sur un petit chemin herbeux et ombragé. L’itinéraire oblique à droite pour longer un bois, puis franchit un ruisseau à droite. Monter alors par un raidillon pour atteindre et traverser une imposante ferme. Par sa route d’accès, rejoindre Frouges.
Bifurquer à gauche, puis à droite à l’intersection suivante. Le chemin rejoint une route à prendre à droite.
Au croisement de Bois du Lin (croix), continuer dans la même direction. La route franchit un ruisseau puis remonte pour passer près d’une zone artisanale. Garder la direction et déboucher sur la D 41 ; la suivre à droite et rejoindre le rond-point des Meuniers.
Par la gauche, retrouver le point de départ.
Une randonnée facile et sans difficulté qui permet une découverte des bords de Saône et qui offre également une jolie vue sur Tournus et les collines du Tournugeois.
Randonnée à faire en famille, pour profiter des charmes bucoliques de la rive gauche de la Saône.
Cette petite balade furète au cœur du village d’Hurigny, typique du Mâconnais, doté de maisons vigneronnes à galerie au charme intemporel. Serrées autour de places, elles font bon voisinage avec l’habitat plus récent, enfoui sous les fleurs et la végétation. Lavoir, puits patinés, porches des cours fermées, croix émoussées des chemins illustrent un patrimoine rural attachant hérité du 19e siècle. Le château, élégante bâtisse ornée d’un parc aux arbres remarquables, s’accompagne d’un tinailler (où se fabrique le vin), de communs et d’une curieuse chapelle rectangulaire datant de la Renaissance. Construit à la fin du 17e siècle par un oncle de Lamartine, le château accueillit fréquemment le poète à l’allure élancée dont l’église couronnée d’un clocher octogonal, sur la place du bourg, garde aussi la mémoire.
Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
Jadis fortifié, le village de Mervans recèle des trésors hérités d’un passé seigneurial et économique très actif. La belle église du 15e siècle tirebouchonne vers le ciel une surprenante flèche en vrille. Haute de 33 mètres, a-t-elle souffert du vertige ? Ou d’un tassement au cours de son élévation ? Légendes et suppositions abondent autour de cet ouvrage de style gothique anglo-normand. Intrigué, attiré par les étincelles de son toit aux tuiles vernissées, on se tord le cou au pied du clocher tors, avant de poursuivre une balade auréolée par ce mystère. Au cœur du vieux bourg, la belle maison de bois est classée et six fois centenaire. Dans la campagne lumineuse empreinte d’une enveloppante quiétude, les vieilles fermes à colombages typiquement bressanes dévoilent une autre facette de charme.
Le village souriant aux belles maisons mâconnaises conserve de son important passé clunisien d’autres bâtiments classés et une tradition d’accueil vivace. La balade s’échappe du bourg aux pierres dorées, laissant en chemin prairies et mégalithe, pour s’enfoncer gaiement dans la forêt des Trois Monts. Cet univers boisé aux nombreuses essences d’arbres offre un habitat naturel préservé au gibier, sangliers et chevreuils. La lumière joue sous les ramures et les sentiers embaument. Deux haltes s’imposent sur le parcours : à la maison forestière de Jalogny et à la fontaine Cébée. Celle-ci abrite au cœur de la forêt la source qui alimenta longtemps le village en eau potable.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.
L’agréable grimpette qui mène jusqu’à la crête offre une position dominante sur un tapis de champs et de vignes piqué de hameaux épars, le plateau d’Hurigny. Dans ce paysage exquis qui respire l’harmonie, un beau clocher roman couve avec bienveillance un des villages typiques du Mâconnais dont le patrimoine bâti fait l’objet d’un autre circuit. Le sentier court le long des lignes de crêtes, coiffées de bois ou habillées de landes, encadrant le plateau. Sur les monts, les orchidées sauvages égayent au printemps la végétation rase et précieuse des pelouses calcaires. Depuis les hauteurs du Gros Mont, la vue embrasse les roches du Mâconnais (Solutré, Vergisson…) et l’immense panorama de la vallée de la Saône, de la ville de Mâcon et des premiers contreforts du Jura.
Ce circuit navigue en Bresse bourguignonne, pays de traditions baigné de lumière, terroir aux bocages gorgés d’eau sillonné de rivières. Cette plaine opulente et vallonnée, piquée de maisons à colombages, est aussi la patrie de la seule volaille au monde à détenir une AOC ! 16 étangs jalonnent ce parcours aux haltes rafraîchissantes, interpellant sans cesse notre âme de naturaliste. La petite population et la végétation particulière des nombreux milieux humides invitent à l’observation. Bien calées dans le paysage, les remarquables fermes basses à auvent incitent à la contemplation. Le samedi matin, le pittoresque marché de Saint-Germain, avec ses délices comestibles, est le préalable idéal au plus savoureux des pique-niques.
Avec son bonnet joliment bombé, le clocher de Saint-Usuge affiche le look franc-comtois. Qu’on ne se méprenne pas ! Du bourg, la balade se faufile au cœur de la Bresse Bourguignonne. Sur la terre au soyeux pelage vert, le bocage fait impression. Les haies brodent des lopins à géométrie variable et c’est miracle d’en voir en telle densité. Suspendez votre pas et observez : offrant le gîte et le couvert à une population à poils et à plumes, elles frémissent, elles gazouillent, elles bourdonnent. Le chemin saute les rivières, se frotte aux ruisseaux qui labourent la plaine et le ciel se baigne dans ces sillons d’eau. Les arbres vivent en famille, formant des bois à l’accueillante fraîcheur. Hameaux et typiques fermes bressanes s’inscrivent avec évidence dans le paysage et participent à la magie. Seule la monotonie cherche la fausse note ; elle n’est pas de ce pays-ci.
Pour découvrir Dompierre et ses alentours, quatre circuits balisés de distance variable sont proposés aux marcheurs. Ne manquez pas l'arboretum de Pézanin qui permet la découverte de 400 espèces d'arbres et d'essences rares dans un cadre remarquable.