Une balade au cœur des "petites montagnes" du Charolais, sur des sentiers boisés bondissant d’une colline à l’autre : Mont Botey (561 m), Corne d’Artus, Mont des Carges... Les parcours en vallée croisent étangs et ruisseaux, ou encore un site mégalithique et une fontaine, avant de céder aux caprices du sol qui se hisse joyeusement vers quelque panorama. Les ruines d’un château fort auréolent le sommet de la Corne d’Artus. Sur le Mont des Carges, le mémorial de la Résistance rappelle les heures glorieuses du maquis de Beaubery et du bataillon du Charollais ; une esplanade offre là une vue magnifique.
La balade débute au village de Suin, 593 m au-dessus du paysage. L’horizon sous contrôle, le lieu fut investi par les celtes avant d’accueillir Sedunum, l’un des plus importants camps romains de la région. Au Moyen Age, les Burgondes bâtirent une forteresse, aujourd’hui disparue au profit du beau clocher roman qui règne depuis dix siècles sur un océan de collines. Une table d’orientation légende un panorama ouvrant sur le Mâconnais, le Clunisois, le Brionnais et plus de 50 clochers. Le circuit vous entraîne au cœur de cette vue imprenable tout en ondulations, douces bosses et moutonnements, qu’habille sur une frange ombragée du sentier la forêt charolaise.
Entre les verdoyantes prairies du Charolais et les premières collines du Morvan, s’étend un territoire vallonné semé d’étangs et de forêts, dominé par le Mont Dardon. A ses pieds, rassemblé sur une butte, le petit village d’Uxeau vit paisiblement, à l’écart des grands axes. De là débute une balade pittoresque motivée par l’ascension du Mont et la perspective de son exceptionnel panorama. A 506 m d’altitude, le Mont Dardon dévoile une vue spectaculaire sur les hauts lieux de la Bourgogne du sud : le Mont Beuvray, Uchon, le Mont Saint-Vincent… et, par temps clair, à l’est jusqu’au Mont Blanc. Fréquenté durant des siècles, le site a révélé une chapelle du 10e siècle mise à jour en 1978 lors d’une campagne de fouilles.
Amer dans l’océan des Monts du Mâconnais, l’église romane de Saint-Martin-de-Laives découvre une vue imprenable. Deux tables d’orientation légendent le panorama sur le Chalonnais, la Bresse et le Jura. Village typique de l’architecture rurale bourguignonne, Laives abrita longtemps des dynasties de tailleurs de pierre. De nombreuses et charmantes curiosités subsistent, comme une croix bouteille et le porche des Antonins avec sa statue de Saint Antoine. Ici, les tuiles plates coiffent les maisons et d’anciennes fermes cossues. Depuis ce pittoresque et agréable village, la balade se faufile sans effort au pays des sources et des perrières (carrières) où poussent ici la vigne, là l’orchidée sauvage. En été, prévoyez la baignade au lac de Laives ou un parcours aventure dans les arbres. Au pays de la pierre et de l’eau, vous reviendrez à votre point de départ par un ancien lavoir et la surprenante rue des fontaines.
Jadis fortifié, le village de Mervans recèle des trésors hérités d’un passé seigneurial et économique très actif. La belle église du 15e siècle tirebouchonne vers le ciel une surprenante flèche en vrille. Haute de 33 mètres, a-t-elle souffert du vertige ? Ou d’un tassement au cours de son élévation ? Légendes et suppositions abondent autour de cet ouvrage de style gothique anglo-normand. Intrigué, attiré par les étincelles de son toit aux tuiles vernissées, on se tord le cou au pied du clocher tors, avant de poursuivre une balade auréolée par ce mystère. Au cœur du vieux bourg, la belle maison de bois est classée et six fois centenaire. Dans la campagne lumineuse empreinte d’une enveloppante quiétude, les vieilles fermes à colombages typiquement bressanes dévoilent une autre facette de charme.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.
Le hameau de “La Madeleine” est situé à quelques kilomètres au sud-est de Saint-Martin-en-Bresse. Il fût le théâtre d’évènements tragiques qui se sont déroulés les 8 et 9 mars 1944.
C’est entre bocage, étangs et fleuve Loire que vous mènera cette balade. Vous pourrez admirer la faune du territoire : grenouilles, oiseaux, vaches charolaises… sans oublier l’église romane du village.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.