Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.
Le hameau de “La Madeleine” est situé à quelques kilomètres au sud-est de Saint-Martin-en-Bresse. Il fût le théâtre d’évènements tragiques qui se sont déroulés les 8 et 9 mars 1944.
C’est entre bocage, étangs et fleuve Loire que vous mènera cette balade. Vous pourrez admirer la faune du territoire : grenouilles, oiseaux, vaches charolaises… sans oublier l’église romane du village.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.
Ce circuit navigue en Bresse bourguignonne, pays de traditions baigné de lumière, terroir aux bocages gorgés d’eau sillonné de rivières. Cette plaine opulente et vallonnée, piquée de maisons à colombages, est aussi la patrie de la seule volaille au monde à détenir une AOC ! 16 étangs jalonnent ce parcours aux haltes rafraîchissantes, interpellant sans cesse notre âme de naturaliste. La petite population et la végétation particulière des nombreux milieux humides invitent à l’observation. Bien calées dans le paysage, les remarquables fermes basses à auvent incitent à la contemplation. Le samedi matin, le pittoresque marché de Saint-Germain, avec ses délices comestibles, est le préalable idéal au plus savoureux des pique-niques.
Miroir bleuté enchâssé dans le camaïeu vert du bocage, l’étang de Brandon scintille entre Morvan et Charolais, à 1 km du village de Saint-Pierre-de-Varennes. La balade rayonne autour du lac, longeant les rives humides où niche une population animale ailée, croassante ou minuscule que le pas dérange et que l’œil débusque. Douce flânerie au bord de l’eau, promenade en lisière d’un univers poétique et apaisant fréquenté des pêcheurs et des poissons d’eau douce. Si l’étang doit son existence à une bien essentielle exigence - l’alimentation en eau potable de 16 villages -, il y a belle lurette que la nature s’est emparée du décor ! En perspective à la balade, l’élégante forteresse de Brandon, élément du système de défense du duché de Bourgogne, émerge au-dessus des bois. Aménagée en résidence au 17e siècle, cette propriété privée ne se visite plus.
Entre histoire locale et patrimoine naturel, ce parcours vous conduira de sous-bois en bord de Loire ; ainsi vous pourrez cueillir du muguet au printemps et admirer le bord de Loire au fil des saisons.
A une encablure de Cluny, cité médiévale et capitale de la chrétienté occidentale au Moyen Age, la balade part à l’assaut des crêtes marquant la frontière Est du territoire du "ban sacré". Etendue sur un périmètre de 5 lieues autour de la toute puissante abbaye, cette zone de non agression exigeait pour y pénétrer d’abandonner armes et intentions belliqueuses. Des croix, telles que la Croix Montmain, en matérialisaient les limites. Empruntant pour partie l’ancienne voie romaine, les sentiers qui grimpent à flanc de collines et musardent sur les hauteurs profitent d’un paysage vallonné et d’une abondante couverture forestière. La maison forestière de Bourcier veille sur ce royaume sylvestre dont les dénivelés sollicitent le mollet. A quelque 500 m d’altitude, les points de vue des Quatre Vents et de la Fontaine des Croix dévoilent la vallée de la Grosne, les Monts du Brionnais et les Monts du Mâconnais.
Le village souriant aux belles maisons mâconnaises conserve de son important passé clunisien d’autres bâtiments classés et une tradition d’accueil vivace. La balade s’échappe du bourg aux pierres dorées, laissant en chemin prairies et mégalithe, pour s’enfoncer gaiement dans la forêt des Trois Monts. Cet univers boisé aux nombreuses essences d’arbres offre un habitat naturel préservé au gibier, sangliers et chevreuils. La lumière joue sous les ramures et les sentiers embaument. Deux haltes s’imposent sur le parcours : à la maison forestière de Jalogny et à la fontaine Cébée. Celle-ci abrite au cœur de la forêt la source qui alimenta longtemps le village en eau potable.
- Longer le mur du potager du château, prendre à gauche au miroir. Traverser le petit lotissement, descendre le chemin et bifurquer à gauche.
- Suivre tout droit à la cabane des chasseurs du Bois de la Dame.
- Prendre à gauche à l’approche des premiers pavillons.
- Traverser le hameau de la Coudre en suivant par la gauche la D18. Tourner à droite à la sortie puis de nouveau à droite au bout du chemin.
- A la petite coudre prendre à gauche à la première maison et suivre l’itinéraire cycle.
- A l’entrée de Ponneau contourner le château du XVème siècle qui fut un château fort avec pont-levis et douves.
- A la sortie de ce hameau de JULLY-LES-BUXY bifurquer à gauche, passer près d’un petit étang et suivre l’allée forestière.
- Couper la D49, emprunter le chemin qui s’enfonce dans la forêt domaniale de la Ferté, bifurquer à gauche puis à droite à la cabane des chasseurs de BUXY.
- Prendre à gauche puis à droite et à gauche pour s’engager sur "la Sommière" qui coupe la D18 et conduit à la Loge.
- Bifurquer à gauche avant les bâtiments, suivre le chemin tout droit. Sortir de la forêt et retrouver la mairie de SAINT-GERMAIN-LES-BUXY et le point de départ de la boucle.