Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.
Ce circuit navigue en Bresse bourguignonne, pays de traditions baigné de lumière, terroir aux bocages gorgés d’eau sillonné de rivières. Cette plaine opulente et vallonnée, piquée de maisons à colombages, est aussi la patrie de la seule volaille au monde à détenir une AOC ! 16 étangs jalonnent ce parcours aux haltes rafraîchissantes, interpellant sans cesse notre âme de naturaliste. La petite population et la végétation particulière des nombreux milieux humides invitent à l’observation. Bien calées dans le paysage, les remarquables fermes basses à auvent incitent à la contemplation. Le samedi matin, le pittoresque marché de Saint-Germain, avec ses délices comestibles, est le préalable idéal au plus savoureux des pique-niques.
Entre histoire locale et patrimoine naturel, ce parcours vous conduira de sous-bois en bord de Loire ; ainsi vous pourrez cueillir du muguet au printemps et admirer le bord de Loire au fil des saisons.
Le village souriant aux belles maisons mâconnaises conserve de son important passé clunisien d’autres bâtiments classés et une tradition d’accueil vivace. La balade s’échappe du bourg aux pierres dorées, laissant en chemin prairies et mégalithe, pour s’enfoncer gaiement dans la forêt des Trois Monts. Cet univers boisé aux nombreuses essences d’arbres offre un habitat naturel préservé au gibier, sangliers et chevreuils. La lumière joue sous les ramures et les sentiers embaument. Deux haltes s’imposent sur le parcours : à la maison forestière de Jalogny et à la fontaine Cébée. Celle-ci abrite au cœur de la forêt la source qui alimenta longtemps le village en eau potable.
- Longer le mur du potager du château, prendre à gauche au miroir. Traverser le petit lotissement, descendre le chemin et bifurquer à gauche.
- Suivre tout droit à la cabane des chasseurs du Bois de la Dame.
- Prendre à gauche à l’approche des premiers pavillons.
- Traverser le hameau de la Coudre en suivant par la gauche la D18. Tourner à droite à la sortie puis de nouveau à droite au bout du chemin.
- A la petite coudre prendre à gauche à la première maison et suivre l’itinéraire cycle.
- A l’entrée de Ponneau contourner le château du XVème siècle qui fut un château fort avec pont-levis et douves.
- A la sortie de ce hameau de JULLY-LES-BUXY bifurquer à gauche, passer près d’un petit étang et suivre l’allée forestière.
- Couper la D49, emprunter le chemin qui s’enfonce dans la forêt domaniale de la Ferté, bifurquer à gauche puis à droite à la cabane des chasseurs de BUXY.
- Prendre à gauche puis à droite et à gauche pour s’engager sur "la Sommière" qui coupe la D18 et conduit à la Loge.
- Bifurquer à gauche avant les bâtiments, suivre le chemin tout droit. Sortir de la forêt et retrouver la mairie de SAINT-GERMAIN-LES-BUXY et le point de départ de la boucle.
Sur les douces vagues du Charolais tanguent les bois, les bocages et les pâturages. Au milieu coule l’Arroux, univers enchanté des pêcheurs fréquenté par quelques castors. Depuis ses rives, la balade rejoint le mouvement des superbes paysages façonnés par l’homme. Les régals panoramiques démarrent dans la vallée : le bourg de Vendenesse offre une vue sur… lui-même, avant de vous présenter quelques-uns de ses hameaux et de ses sites. Patrimoine de charme, la chapelle Saint Thibaut et le moulin à eau de Valette en aval de l’étang, forment un cadre idéal pour une halte pique-nique. A Rochefort, les vestiges archéologiques rembobinent le fil du temps jusqu’aux bancs de nos leçons d’Histoire. Ajoutant aux plaisirs bien concrets, ce territoire agricole vous ouvre les portes de ses fermes dont les produits du terroir constituent les trésors.
Sentier de découverte accessible en permanence (sauf en période de crues) où le fil conducteur du fléchage est un martin-pêcheur. Cheminement dans un site remarquable et protégé qui abrite une faune ornithologique et une flore diversifiées : plus de 160 espèces d'oiseaux (martin-pêcheur, guêpier d'Europe, gorge bleue à miroir…). La saison la plus favorable pour observer les oiseaux se situe au printemps et à l'automne. Il faut cependant veiller à ne pas déranger les oiseaux pendant les périodes de reproduction. Equipements : bonnes chaussures ou bottes, prévoir des jumelles.
Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
Dans le drapé des douces collines brionnaises palpite le village de Coublanc. De là, le chemin part à travers champs sur les joues rebondies d’une campagne exquise, frôlant les ruisseaux, enjambant les rivières, se rassasiant d’insaisissables instants créateurs de bien-être et de mille ravissants tableaux d’une simplicité champêtre. Les vaches au pré. Un pommier. Quelques barrières hérissées qui ne retiennent pas l’herbe. Un petit monde animé par l’humeur du vent, par les oiseaux, par un chevreuil parfois, question de chance. On se sent bien au pays de la blondeur des pierres qui habillent les veilles fermes traditionnelles, les hameaux et le cœur du village. C’est la rusticité du patrimoine dans sa vérité solide et nue, harmonieuse, sans austérité. Mais d’où vient le supplément d’âme de cet attachant terroir ? La réponse est dans l’air ou peut-être devant l’émouvante réplique de la grotte de Lourdes édifiée en 1935.
Avec son bonnet joliment bombé, le clocher de Saint-Usuge affiche le look franc-comtois. Qu’on ne se méprenne pas ! Du bourg, la balade se faufile au cœur de la Bresse Bourguignonne. Sur la terre au soyeux pelage vert, le bocage fait impression. Les haies brodent des lopins à géométrie variable et c’est miracle d’en voir en telle densité. Suspendez votre pas et observez : offrant le gîte et le couvert à une population à poils et à plumes, elles frémissent, elles gazouillent, elles bourdonnent. Le chemin saute les rivières, se frotte aux ruisseaux qui labourent la plaine et le ciel se baigne dans ces sillons d’eau. Les arbres vivent en famille, formant des bois à l’accueillante fraîcheur. Hameaux et typiques fermes bressanes s’inscrivent avec évidence dans le paysage et participent à la magie. Seule la monotonie cherche la fausse note ; elle n’est pas de ce pays-ci.
Loin du brouhaha des cités, partageant le flanc de la même montagne, deux hameaux se sont soudés. Et dans le petit village perché, le temps aussi fut suspendu. De vieilles maisons, la fontaine, le lavoir, conservent leur toit de laves et la mairie son muret. Trop petit pour être une paroisse, le village possède sa chapelle, construite au XVIIe, et des calvaires. Autour, il y a les prairies, la pelouse sèche, les buis et la forêt, qui joue avec ses charmes et déploie ses grands chênes. A l’orée de la forêt, la balade nous attend au théâtre de verdure, si bien nommé, qui magnifie une ancienne carrière. Peu à peu le sentier botanique nous révèle les secrets du paysage et son histoire, l’abandon des cultures, l’emprise éteinte de la vigne exécutée par le phylloxéra, le retour des bois… Des panneaux nous interpellent, sur la faune et la flore, et l’horizon nous appelle, depuis la plaine de la Saône, depuis la Côte Chalonnaise, depuis la Bresse et jusque, par temps clair, depuis les Alpes.