Amer dans l’océan des Monts du Mâconnais, l’église romane de Saint-Martin-de-Laives découvre une vue imprenable. Deux tables d’orientation légendent le panorama sur le Chalonnais, la Bresse et le Jura. Village typique de l’architecture rurale bourguignonne, Laives abrita longtemps des dynasties de tailleurs de pierre. De nombreuses et charmantes curiosités subsistent, comme une croix bouteille et le porche des Antonins avec sa statue de Saint Antoine. Ici, les tuiles plates coiffent les maisons et d’anciennes fermes cossues. Depuis ce pittoresque et agréable village, la balade se faufile sans effort au pays des sources et des perrières (carrières) où poussent ici la vigne, là l’orchidée sauvage. En été, prévoyez la baignade au lac de Laives ou un parcours aventure dans les arbres. Au pays de la pierre et de l’eau, vous reviendrez à votre point de départ par un ancien lavoir et la surprenante rue des fontaines.
Avec en toile de fond les bois suspendus sur les collines et des nappes de verdure jetées sur les pentes et dans les vallons, la balade relie cinq lavoirs idéalement distribués sur le parcours. Et quels lavoirs ! Chacun de ces petits édifices du début du 19e siècle, qui évoque un mode de vie encore si proche, regroupe lavoir, fontaine et abreuvoirs, parfois à auges multiples. De l’un à l’autre, le sentier s’ouvre sur les panoramas clunisois et les haussements broussailleux de ses collines. Auprès de ce petit patrimoine rural, dans l’église de Lournand, à la chapelle de Collonges ou encore au pied de la tour de Chevagny, les haltes se font nostalgiques, contemplatives, méditatives, mais toujours récréatives.
Tapissant les prairies et les sous-bois, frissonnant le long des ruisseaux ou frémissant au bord des étangs, les fleurs sauvages accompagnent en toute saison la balade : c’est le perce-neige, c’est le genêt, c’est l’épilobe et l’iris des marais, et c’est la fière et lutine digitale, qui règne durant l’été. De Montmelard, le sentier infiltre le bocage sur un relief rieur et tout bosselé. Faune, flore, étangs, fermes cossues, moulin à eau, châteaux féodaux… tantôt nature, tantôt architecture, le patrimoine se révèle dans toute sa diversité. L’ascension vers le Mont Saint-Cyr, le plus haut sommet de la Bourgogne du Sud (771 m) et point d’orgue du circuit, s’effectue sous la majestueuse protection des pins douglas. Du sommet, le regard explore l’horizon des monts du Forez, de l'Autunois, du Morvan, du Beaujolais et du Mâconnais.
1) De la place de l'Eglise, emprunter le sentier entre la mairie et la maison au fond du parking ; il croise, en descendant, la route de Vigousset. A environ 300 m, prendre à gauche entre deux prairies. Au carrefour suivant, virer à gauche sur la route sur 50 m puis à droite. A l'ancien moulin de Vigousset, prendre à droite et encore à droite à la croix. Parvenir au château de Vigousset.
Variante courte : monter derrière le château et prendre le premier chemin à droite qui rejoint l'itinéraire principal aux Jannauds (5).
2) Suivre à gauche la direction de Villars sur 150 m. Bifurquer à droite vers les maisons de la Boisette, puis à nouveau à droite derrière la ferme. Au Tronchat, continuer tout droit par la route qui passe devant le monument de Combrenot. S'engager dans le bois de Villars par le chemin forestier à gauche de la route ; il mène au château de Villars. Reprendre le goudron, couper la D 168 et traverser le hameau.
3) Après la dernière ferme, prendre à droite un chemin bétonné sur 100 m puis en grès. Il débouche sur la petite route de Marolle. Par la droite, gagner la D 168 et la suivre à droite jusqu'à la chaussée de l'étang de Millade. Emprunter cette voie jusqu'à un virage.
4) Monter par le sentier en face ; il mène au hameau des Jannauds.
5) Au carrefour, poursuivre en face (sentier GR 7) et déboucher sur la D 41. La suivre sur environ 200 m.
6) S'engager dans le sentier herbeux à gauche, à côté de la maison. Commence la montée vers le mont Saint-Cyr : poursuivre tout droit à travers la forêt. Après l'ascension ombragée, gagner une aire de repos (tables et pompe à eau).
7) Prendre à droite l'allée goudronnée menant au mont Saint-Cyr (tables d'orientation) ; redescendre par la même route jusqu'à une bifurcation à mi-chemin de l'aire de repos.
8) Tourner à droite sur le sentier qui serpente jusqu'à une petite route goudronnée menant, à droite, à Longuebise puis à Montmelard. Traverser le village pour retrouver le départ.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.
Dans un décor bucolique de champs et de bois où l’impression de bien-être triomphe malgré soi, ce chemin évoque la tragédie du hameau de La Madeleine. Depuis des mois, la Résistance avait pris le maquis à l’ombre des forêts bressanes quand en mars 1944, huit patriotes furent abattus sur le site et les fermes du hameau livrées aux flammes. La "grosse maison", point de rencontre des maquisards, illustre à son tour cette page d’histoire. Tout au long du parcours champêtre, des étangs, des biefs, des moulins et des fermes, et les fameux poulets de Bresse aux couleurs cocardières se succèdent. La chapelle de La Madeleine semble soudain bien modeste au regard de la chapelle de Bellefond (16e s.), couronnée d’un clocher et de 12 lanternons coiffés de poivrières. Puis voici Villargeaut, son château et sa chapelle. Et enfin Faussigny, dont la maison à pans de bois du 18e siècle abritait un relais de diligences.
Le hameau de “La Madeleine” est situé à quelques kilomètres au sud-est de Saint-Martin-en-Bresse. Il fût le théâtre d’évènements tragiques qui se sont déroulés les 8 et 9 mars 1944.
C’est entre bocage, étangs et fleuve Loire que vous mènera cette balade. Vous pourrez admirer la faune du territoire : grenouilles, oiseaux, vaches charolaises… sans oublier l’église romane du village.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.
Entre histoire locale et patrimoine naturel, ce parcours vous conduira de sous-bois en bord de Loire ; ainsi vous pourrez cueillir du muguet au printemps et admirer le bord de Loire au fil des saisons.
A une encablure de Cluny, cité médiévale et capitale de la chrétienté occidentale au Moyen Age, la balade part à l’assaut des crêtes marquant la frontière Est du territoire du "ban sacré". Etendue sur un périmètre de 5 lieues autour de la toute puissante abbaye, cette zone de non agression exigeait pour y pénétrer d’abandonner armes et intentions belliqueuses. Des croix, telles que la Croix Montmain, en matérialisaient les limites. Empruntant pour partie l’ancienne voie romaine, les sentiers qui grimpent à flanc de collines et musardent sur les hauteurs profitent d’un paysage vallonné et d’une abondante couverture forestière. La maison forestière de Bourcier veille sur ce royaume sylvestre dont les dénivelés sollicitent le mollet. A quelque 500 m d’altitude, les points de vue des Quatre Vents et de la Fontaine des Croix dévoilent la vallée de la Grosne, les Monts du Brionnais et les Monts du Mâconnais.