Dans le drapé des douces collines brionnaises palpite le village de Coublanc. De là, le chemin part à travers champs sur les joues rebondies d’une campagne exquise, frôlant les ruisseaux, enjambant les rivières, se rassasiant d’insaisissables instants créateurs de bien-être et de mille ravissants tableaux d’une simplicité champêtre. Les vaches au pré. Un pommier. Quelques barrières hérissées qui ne retiennent pas l’herbe. Un petit monde animé par l’humeur du vent, par les oiseaux, par un chevreuil parfois, question de chance. On se sent bien au pays de la blondeur des pierres qui habillent les veilles fermes traditionnelles, les hameaux et le cœur du village. C’est la rusticité du patrimoine dans sa vérité solide et nue, harmonieuse, sans austérité. Mais d’où vient le supplément d’âme de cet attachant terroir ? La réponse est dans l’air ou peut-être devant l’émouvante réplique de la grotte de Lourdes édifiée en 1935.