- Au départ, à 400 m d’altitude, découvrez le panorama offert depuis la statue de la vierge posée sur la falaise dominant SAINT-VALLERIN, JULLY-LES-BUXY et au loin la plaine chalonnaise.
- Suivre plein Sud, direction CULLES-LES-ROCHES, le chemin (GR 76) descendant tranquillement au milieu des buis et murets en pierre.
- La végétation se dégage sur votre gauche pour vous offrir une belle vue du village de SAULES entouré de son vignoble.
- Plus bas, à droite dans les rochers, vous pouvez distinguer l’entrée d’une grotte préhistorique habitée dès l’époque moustérienne (40 000 ans avant J.C.).
- Prendre à droite en arrivant sur la départementale (vous quittez le GR 76) pour grimper vers le bourg de CULLES-LES-ROCHES. Imposez-vous un petit arrêt pour une visite de l’église romane et la découverte du très beau panorama qui s’offre à vos yeux.
- Retrouver la départementale pendant 200m, prendre un sentier à gauche qui vous conduit à l’Ormeau.
- Suivre le chemin de droite, couper la départementale, longer une haie - à votre droite le Mont Bouzu 464m - traverser un petit bosquet pour ressortir sur la route menant à FLEY.
- Traverser ce beau village par la droite en passant entre l’église de style roman, construite par les moines de la Ferté et la mairie.
- Quitter le village en suivant la direction “Les Ministres” et suivre les chemins serpentant à travers les pelouses calcicoles très présentes dans cette partie de la Côte Chalonnaise et riches en orchidées.
- A la Roche, retrouver la direction de la vierge dominant le village de SAINT-VALLERIN et le point de départ.
La balade débute au village de Suin, 593 m au-dessus du paysage. L’horizon sous contrôle, le lieu fut investi par les celtes avant d’accueillir Sedunum, l’un des plus importants camps romains de la région. Au Moyen Age, les Burgondes bâtirent une forteresse, aujourd’hui disparue au profit du beau clocher roman qui règne depuis dix siècles sur un océan de collines. Une table d’orientation légende un panorama ouvrant sur le Mâconnais, le Clunisois, le Brionnais et plus de 50 clochers. Le circuit vous entraîne au cœur de cette vue imprenable tout en ondulations, douces bosses et moutonnements, qu’habille sur une frange ombragée du sentier la forêt charolaise.
Entre les verdoyantes prairies du Charolais et les premières collines du Morvan, s’étend un territoire vallonné semé d’étangs et de forêts, dominé par le Mont Dardon. A ses pieds, rassemblé sur une butte, le petit village d’Uxeau vit paisiblement, à l’écart des grands axes. De là débute une balade pittoresque motivée par l’ascension du Mont et la perspective de son exceptionnel panorama. A 506 m d’altitude, le Mont Dardon dévoile une vue spectaculaire sur les hauts lieux de la Bourgogne du sud : le Mont Beuvray, Uchon, le Mont Saint-Vincent… et, par temps clair, à l’est jusqu’au Mont Blanc. Fréquenté durant des siècles, le site a révélé une chapelle du 10e siècle mise à jour en 1978 lors d’une campagne de fouilles.
- Au départ, vous découvrez le château qui a vu naître Pontus de Tyard en 1521. Il fût évêque de CHALON-SUR-SAONE, astronome et un des sept poètes de la pléiade.
- Traverser le village, direction Sud, pour emprunter, par la gauche, la D28.
- Prendre, à droite au niveau du cimetière, une route jusqu’au pont enjambant l’ancienne ligne de chemin de fer SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL / MONTCHANIN près du hameau de Champagne.
- Emprunter le chemin qui descend sur votre droite - clin d’œil à gauche où l’église de SAINT-MARTIN-DU-TARTRE se détache fièrement à 430 m d’altitude.
- Passer devant l’ancienne maison de garde-barrière, et prendre à gauche le chemin qui conduit à Maizeray où un petit ruisseau et de belles maisons vous accueillent.
- Traverser ce hameau sur toute sa longueur et prendre à droite, près d’une croix, la direction de GERMAGNY.
- Arrivé sur la D80, prendre à droite puis à gauche 200 m plus loin un chemin à travers des cultures.
- A GERMAGNY, emprunter la route principale puis prendre à droite la direction de l’école, passer devant la salle des fêtes et monter en direction de la Chaume.
- La vue se dégage à gauche : vallée de la Guye, Bois Rougeon, village de SAVIANGES.
- En fin de montée, bifurquer à angle droit sur la droite. Un chemin bordé de buis, de murets en pierres sèches et de noyers conduit au point de départ.
- Ne quittez pas BISSY-SUR-FLEY sans flâner de nouveau dans ce petit bourg et découvrir les maisons bourguignonnes bien groupées autour de l’église romane.
Cette petite balade furète au cœur du village d’Hurigny, typique du Mâconnais, doté de maisons vigneronnes à galerie au charme intemporel. Serrées autour de places, elles font bon voisinage avec l’habitat plus récent, enfoui sous les fleurs et la végétation. Lavoir, puits patinés, porches des cours fermées, croix émoussées des chemins illustrent un patrimoine rural attachant hérité du 19e siècle. Le château, élégante bâtisse ornée d’un parc aux arbres remarquables, s’accompagne d’un tinailler (où se fabrique le vin), de communs et d’une curieuse chapelle rectangulaire datant de la Renaissance. Construit à la fin du 17e siècle par un oncle de Lamartine, le château accueillit fréquemment le poète à l’allure élancée dont l’église couronnée d’un clocher octogonal, sur la place du bourg, garde aussi la mémoire.
Une balade entre patrimoine naturel singulier et petit patrimoine rural et populaire, richesse de nos campagnes bourguignonnes. Le four banal du pittoresque hameau de Russilly assurait la cuisson collective du pain. Conçu en 1829 par l’architecte de la belle Halle ronde de Givry, ce charmant édifice au toit de laves évoque un savoir-faire en désuétude : la taille des laves se faisait à la main et à l’oreille, toute pierre devant "sonner" correctement pour être utilisée. Des calvaires et des croix de chemin, pas un ne ressemble à son voisin et rares sont ceux qui conservent la mémoire de leur origine. La Croix de Chalut fut-elle protectrice ou commémorative ? Et la Croix de l’Ancienne Eglise : une borne, un ex-voto ? Elles enchantent aujourd’hui un parcours qui se hisse doucement vers les anciennes pâtures, là où la chaume a fait place à la pelouse calcaire et à ses faune et flore si particulières.
Amer dans l’océan des Monts du Mâconnais, l’église romane de Saint-Martin-de-Laives découvre une vue imprenable. Deux tables d’orientation légendent le panorama sur le Chalonnais, la Bresse et le Jura. Village typique de l’architecture rurale bourguignonne, Laives abrita longtemps des dynasties de tailleurs de pierre. De nombreuses et charmantes curiosités subsistent, comme une croix bouteille et le porche des Antonins avec sa statue de Saint Antoine. Ici, les tuiles plates coiffent les maisons et d’anciennes fermes cossues. Depuis ce pittoresque et agréable village, la balade se faufile sans effort au pays des sources et des perrières (carrières) où poussent ici la vigne, là l’orchidée sauvage. En été, prévoyez la baignade au lac de Laives ou un parcours aventure dans les arbres. Au pays de la pierre et de l’eau, vous reviendrez à votre point de départ par un ancien lavoir et la surprenante rue des fontaines.
Avec en toile de fond les bois suspendus sur les collines et des nappes de verdure jetées sur les pentes et dans les vallons, la balade relie cinq lavoirs idéalement distribués sur le parcours. Et quels lavoirs ! Chacun de ces petits édifices du début du 19e siècle, qui évoque un mode de vie encore si proche, regroupe lavoir, fontaine et abreuvoirs, parfois à auges multiples. De l’un à l’autre, le sentier s’ouvre sur les panoramas clunisois et les haussements broussailleux de ses collines. Auprès de ce petit patrimoine rural, dans l’église de Lournand, à la chapelle de Collonges ou encore au pied de la tour de Chevagny, les haltes se font nostalgiques, contemplatives, méditatives, mais toujours récréatives.
Jadis fortifié, le village de Mervans recèle des trésors hérités d’un passé seigneurial et économique très actif. La belle église du 15e siècle tirebouchonne vers le ciel une surprenante flèche en vrille. Haute de 33 mètres, a-t-elle souffert du vertige ? Ou d’un tassement au cours de son élévation ? Légendes et suppositions abondent autour de cet ouvrage de style gothique anglo-normand. Intrigué, attiré par les étincelles de son toit aux tuiles vernissées, on se tord le cou au pied du clocher tors, avant de poursuivre une balade auréolée par ce mystère. Au cœur du vieux bourg, la belle maison de bois est classée et six fois centenaire. Dans la campagne lumineuse empreinte d’une enveloppante quiétude, les vieilles fermes à colombages typiquement bressanes dévoilent une autre facette de charme.
Tapissant les prairies et les sous-bois, frissonnant le long des ruisseaux ou frémissant au bord des étangs, les fleurs sauvages accompagnent en toute saison la balade : c’est le perce-neige, c’est le genêt, c’est l’épilobe et l’iris des marais, et c’est la fière et lutine digitale, qui règne durant l’été. De Montmelard, le sentier infiltre le bocage sur un relief rieur et tout bosselé. Faune, flore, étangs, fermes cossues, moulin à eau, châteaux féodaux… tantôt nature, tantôt architecture, le patrimoine se révèle dans toute sa diversité. L’ascension vers le Mont Saint-Cyr, le plus haut sommet de la Bourgogne du Sud (771 m) et point d’orgue du circuit, s’effectue sous la majestueuse protection des pins douglas. Du sommet, le regard explore l’horizon des monts du Forez, de l'Autunois, du Morvan, du Beaujolais et du Mâconnais.
1) De la place de l'Eglise, emprunter le sentier entre la mairie et la maison au fond du parking ; il croise, en descendant, la route de Vigousset. A environ 300 m, prendre à gauche entre deux prairies. Au carrefour suivant, virer à gauche sur la route sur 50 m puis à droite. A l'ancien moulin de Vigousset, prendre à droite et encore à droite à la croix. Parvenir au château de Vigousset.
Variante courte : monter derrière le château et prendre le premier chemin à droite qui rejoint l'itinéraire principal aux Jannauds (5).
2) Suivre à gauche la direction de Villars sur 150 m. Bifurquer à droite vers les maisons de la Boisette, puis à nouveau à droite derrière la ferme. Au Tronchat, continuer tout droit par la route qui passe devant le monument de Combrenot. S'engager dans le bois de Villars par le chemin forestier à gauche de la route ; il mène au château de Villars. Reprendre le goudron, couper la D 168 et traverser le hameau.
3) Après la dernière ferme, prendre à droite un chemin bétonné sur 100 m puis en grès. Il débouche sur la petite route de Marolle. Par la droite, gagner la D 168 et la suivre à droite jusqu'à la chaussée de l'étang de Millade. Emprunter cette voie jusqu'à un virage.
4) Monter par le sentier en face ; il mène au hameau des Jannauds.
5) Au carrefour, poursuivre en face (sentier GR 7) et déboucher sur la D 41. La suivre sur environ 200 m.
6) S'engager dans le sentier herbeux à gauche, à côté de la maison. Commence la montée vers le mont Saint-Cyr : poursuivre tout droit à travers la forêt. Après l'ascension ombragée, gagner une aire de repos (tables et pompe à eau).
7) Prendre à droite l'allée goudronnée menant au mont Saint-Cyr (tables d'orientation) ; redescendre par la même route jusqu'à une bifurcation à mi-chemin de l'aire de repos.
8) Tourner à droite sur le sentier qui serpente jusqu'à une petite route goudronnée menant, à droite, à Longuebise puis à Montmelard. Traverser le village pour retrouver le départ.
Semur-en-Brionnais, village médiéval situé sur un promontoire, est classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Vous pourrez au fil du parcours admirer le riche patrimoine de la commune : château fort, chemin de ronde, chapelles romanes…
Le Charolais reste un des derniers bastions du bocage français. Un relief vallonné et une multitude d’arbres animent ses vertes prairies bordées de haies basses. Nullement refermé sur ses parcelles, il prodigue à celui qui le traverse une succession de tableaux champêtres. La vie animale, omniprésente, est discrète : faisan, lapin ou chouette se méritent et se guettent. Au berceau de la race charolaise, connue sur toute la planète, la halte à la Maison du Charolais rend hommage au célèbre bovin ; poursuivant la balade, on ne jette plus le même regard sur la VIP des pâturages. A Vendenesse-les-Charolles, les fours à chaux à proximité des carrières évoquent avec émotion le passé industriel rural. Trois impressionnantes cheminées en brique apportent un témoignage architectural unique et rendent compte du dur travail des chaufourniers. D’hier et d’aujourd’hui, le chemin se fait l’écho de nos campagnes et de ses hommes, restituant la beauté des paysages à ceux qui l’ont modelé avec courage et opiniâtreté.