- Départ du Prieuré, une petite visite s’impose : ce monument du XIIe siècle a été classé monument historique en 1973. En quittant le monument, prendre à gauche à l’angle de la maison.
- En descendant la petite route vicinale à droite, le calvaire, puis une maison à colombages. Continuer sur la gauche. Dans la 2e rue à droite, le lavoir, alimenté par une source abondante.
- Revenir sur vos pas et continuer jusqu’au Château et, avant de continuer le chemin des vignes, vous apercevez un magnifique platane qui se situe à l’entrée du village, sur la départementale n°28 côté Est. Avant de passer sur le pont du TGV, vous pourrez vous asseoir sous l’arbre de la Liberté.
- Passer le pont, tourner à gauche et longer la ligne. Traverser le pont à gauche. Après la pancarte Le Puley, dans le virage, prendre à droite le chemin de l’école.
- A l’entrée de ce chemin, dans le pré de droite, un exploitant agricole a découvert en 1975, une croix sculptée, d’un côté Marie tenant son enfant dans ses bras et de l’autre le Christ. A voir dans le cœur de l’église. Au bout du chemin, tourner à gauche au lieu-dit La Malterre. Passer le petit pont du Brénon et tourner à gauche en direction de la gare.
- Continuer au centre du village en passant devant l’Auberge. Traverser de nouveau le Brénon et remonter vers l’église.
A l’instar du Blandenan qui coule au milieu du bocage où broutent quelques belles charolaises, la balade s’en va serpenter dans l’herbe appétissante des pâturages. Le parcours croise plusieurs étangs qu’alimente la petite rivière. Le bucolique étang de Beauchamp est aussi le rendez-vous de carpistes passionnés dont les prises sont toujours prétextes à de jovials échanges. Poursuivant sa route à travers l’éclatante verdure du paysage, la balade rencontre au creux d’un vallon ou à l’orée d’une forêt des fermes isolées ou encore un château et offre quelques superbes panoramas sur une marqueterie de prés et de bois. Au retour à Neuvy-Grandchamp, le musée du machinisme agricole et ses 500 machines anciennes en état de marche clôture la balade par une amusante remontée dans le temps, jusqu’à la Belle Epoque.
Loin du brouhaha des cités, partageant le flanc de la même montagne, deux hameaux se sont soudés. Et dans le petit village perché, le temps aussi fut suspendu. De vieilles maisons, la fontaine, le lavoir, conservent leur toit de laves et la mairie son muret. Trop petit pour être une paroisse, le village possède sa chapelle, construite au XVIIe, et des calvaires. Autour, il y a les prairies, la pelouse sèche, les buis et la forêt, qui joue avec ses charmes et déploie ses grands chênes. A l’orée de la forêt, la balade nous attend au théâtre de verdure, si bien nommé, qui magnifie une ancienne carrière. Peu à peu le sentier botanique nous révèle les secrets du paysage et son histoire, l’abandon des cultures, l’emprise éteinte de la vigne exécutée par le phylloxéra, le retour des bois… Des panneaux nous interpellent, sur la faune et la flore, et l’horizon nous appelle, depuis la plaine de la Saône, depuis la Côte Chalonnaise, depuis la Bresse et jusque, par temps clair, depuis les Alpes.
Jadis fortifié, le village de Mervans recèle des trésors hérités d’un passé seigneurial et économique très actif. La belle église du 15e siècle tirebouchonne vers le ciel une surprenante flèche en vrille. Haute de 33 mètres, a-t-elle souffert du vertige ? Ou d’un tassement au cours de son élévation ? Légendes et suppositions abondent autour de cet ouvrage de style gothique anglo-normand. Intrigué, attiré par les étincelles de son toit aux tuiles vernissées, on se tord le cou au pied du clocher tors, avant de poursuivre une balade auréolée par ce mystère. Au cœur du vieux bourg, la belle maison de bois est classée et six fois centenaire. Dans la campagne lumineuse empreinte d’une enveloppante quiétude, les vieilles fermes à colombages typiquement bressanes dévoilent une autre facette de charme.
Le village souriant aux belles maisons mâconnaises conserve de son important passé clunisien d’autres bâtiments classés et une tradition d’accueil vivace. La balade s’échappe du bourg aux pierres dorées, laissant en chemin prairies et mégalithe, pour s’enfoncer gaiement dans la forêt des Trois Monts. Cet univers boisé aux nombreuses essences d’arbres offre un habitat naturel préservé au gibier, sangliers et chevreuils. La lumière joue sous les ramures et les sentiers embaument. Deux haltes s’imposent sur le parcours : à la maison forestière de Jalogny et à la fontaine Cébée. Celle-ci abrite au cœur de la forêt la source qui alimenta longtemps le village en eau potable.
Idéalement placé au sommet d’un coteau, le bourg de Mailly vous offrira une magnifique vue sur le bocage brionnais. Puis, au hameau des Chavannes, vous profiterez d’un panorama qui s’étend de la vallée de la Loire aux Monts de la Madeleine.
Saint-Laurent-d’Andenay, petit village proche de Montchanin, offre un paysage de prairies destinées à l’élevage bovin. Au bourg, vous remarquerez l’église du XIIIème siècle, ainsi que la statue de Notre-Dame de la Garde dominant le village. Au bord de
l’étang, dit de Montchanin, vous pourrez pêcher, pique-niquer ou vous adonner à la promenade le long des berges de l’Allée des Soupirs.
Le lieu est aussi réputé pour ses feux de la Saint-Jean en juin.
Cet itinéraire, entre bois et vignes, mène à la découverte des carrières de gisement calcaire de La Salle et Saint-Albain et sur les terres de l’appellation Viré-Clessé. Sur le retour, on aperçoit les vestiges du château de La Salle et sa chapelle, édifiés au XIIe siècle au bord de la Mouge, sur le passage de l’ancienne route allant de Mâcon à Tournus.
Dans le drapé des douces collines brionnaises palpite le village de Coublanc. De là, le chemin part à travers champs sur les joues rebondies d’une campagne exquise, frôlant les ruisseaux, enjambant les rivières, se rassasiant d’insaisissables instants créateurs de bien-être et de mille ravissants tableaux d’une simplicité champêtre. Les vaches au pré. Un pommier. Quelques barrières hérissées qui ne retiennent pas l’herbe. Un petit monde animé par l’humeur du vent, par les oiseaux, par un chevreuil parfois, question de chance. On se sent bien au pays de la blondeur des pierres qui habillent les veilles fermes traditionnelles, les hameaux et le cœur du village. C’est la rusticité du patrimoine dans sa vérité solide et nue, harmonieuse, sans austérité. Mais d’où vient le supplément d’âme de cet attachant terroir ? La réponse est dans l’air ou peut-être devant l’émouvante réplique de la grotte de Lourdes édifiée en 1935.
Sur les douces vagues du Charolais tanguent les bois, les bocages et les pâturages. Au milieu coule l’Arroux, univers enchanté des pêcheurs fréquenté par quelques castors. Depuis ses rives, la balade rejoint le mouvement des superbes paysages façonnés par l’homme. Les régals panoramiques démarrent dans la vallée : le bourg de Vendenesse offre une vue sur… lui-même, avant de vous présenter quelques-uns de ses hameaux et de ses sites. Patrimoine de charme, la chapelle Saint Thibaut et le moulin à eau de Valette en aval de l’étang, forment un cadre idéal pour une halte pique-nique. A Rochefort, les vestiges archéologiques rembobinent le fil du temps jusqu’aux bancs de nos leçons d’Histoire. Ajoutant aux plaisirs bien concrets, ce territoire agricole vous ouvre les portes de ses fermes dont les produits du terroir constituent les trésors.
Le canal de Roanne à Digoin, espace paisible de navigation à l’heure actuelle, fut un axe de communication très actif aux 19ème et 20ème siècles. Les mariniers chargeaient les péniches de tuiles fabriquées sur le territoire pour ensuite les transporter à destination.