L'église est inscrite en 1926 et a été construite entre le XVe et le XVIe siècle, plusieurs statues sont contemporaines de cette construction et la sacristie est postérieure à ces dates. Vous pourrez admirer cette petite église avec son clocher en armature bois.
Fondé en 1529 sur l'île Saint-Laurent, l'hôpital de Chalon offre à la visite une ancienne pharmacie qui recèle une très belle collection de pots des XVIIIème et XIXème siècles ainsi que de très nombreux tiroirs ; la communauté des sœurs située dans le bâtiment du XVIème siècle, la salle des étains et le réfectoire des sœurs édifiés au XVIIIème siècle, ainsi que la chapelle du XIXème siècle.
ACTUELLEMENT FERME POUR TRAVAUX - INDISPONIBLE A LA VISITE
L'apothicairerie, située au rez-de-chaussée de l'Hôtel-Dieu construit au XVIIIe siècle par Melchior Munet et Michel Minoya, élèves de J.-G. Soufflot, présente un remarquable ensemble de boiseries de style Louis XV et de pots à pharmacie des faïenceries de Mâcon.
Cet hôtel particulier a été construit au début du XVIIIe s. par Jacques Delaporte, seigneur de Marnay, qui l'a agrandi de deux ailes entre 1749 et 1755. En 1759, il est devenu propriété de la famille de Senecé.
L'Académie de Mâcon, association culturelle a acheté l'Hôtel Senecé en 1896. Elle en est le propriétaire actuel et organise dans les salons de réception des conférences, des expositions ou tout autre événement d'ordre intellectuel. La galerie L'Envoûtée, située dans les caves voûtées, peut être louée pour organiser des expositions.
Les membres de l'Académie ont pour mission de mettre en valeur le patrimoine intellectuel et architectural. A ce titre, les bibliothèques sont ouvertes le mardi et des visites guidées de l'Hôtel Senecé sont organisées le mardi et le jeudi.
En 1625, un legs important permet la fondation de l'Hôpital notre-Dame. Celui-ci fut remplacé à partir de 1703 par l'Hôtel-Dieu actuel dont la construction est à l'initiative du Cardinal de Bouillon, 55ème abbé de Cluny.
En visite libre, vous découvrirez les différentes salles et leur contenu :
- la chapelle monumentale, son plafond peint et les mobiliers en provenance de l'abbaye,
- la salle des malades et ses boiseries, son mobilier, ses vitrines d'ornements religieux et de reliques avec en particulier les éléments du bâton abbatial de Saint-Hugues.
En visite guidée (sur rendez-vous) vous pourrez admirer les locaux cités précédemment et les salles suivantes :
- l'ancienne pharmacie avec son apothicairerie, ses collections de faïences et porcelaines pharmaceutiques (16ème au 19ème siècles), ses étains et ses cuivres,
- la salle des administrateurs avec son mobilier, sa galerie de portraits et le tableau double face des Saintes Femmes au Tombeau et de Saint Georges terrassant le dragon, œuvre attribuée à Grégoire GUERARD.
L’église de Fontaines se signale de loin par son fort clocher couvert de tuiles vernissées. Il abrite en particulier une cloche datée de 1515, classée aux Monuments Historiques.
L’édifice, d’architecture cistercienne, date de la fin du XIIe siècle. Il est dédié à saint Just, treizième archevêque de Lyon. Il est lui-même inscrit.
Protégée par une enceinte fortifiée mais pillée et partiellement brûlée en 1363, elle fut peu-à-peu reconstruite en accentuant ses caractères gothiques. Dans la nef, une clé de voûte portant la date de 1448 marque la fin de ces travaux.
L’une des dernières modifications importantes apportée à son architecture est, en 1829, la suppression de son chevet initialement plat (cistercien), et l’agrandissement du chœur en abside dans le style néogothique.
Le mobilier de l’église témoigne de la vitalité artistique du village de Fontaines : la statuaire et les fonts baptismaux sont dus à des sculpteurs sur pierre locaux (Jean Baptiste RAVET, François PROTHEAU, Antoine CHAUCHE) ; la chaire date de 1875 (RETY père et fils). On mentionnera également une Vierge en bois polychrome du XVIe, ainsi que deux médaillons en bois du XVIIe.
A signaler également l’ancien maître-autel né du ciseau d’un maitre de la sculpture religieuse lyonnaise, Guillaume BONNET (fin du XIXe) ; un chemin de croix remarquable ; des vitraux peints par Gaspard PONCET datent de 1863.
Certaines pierres tombales des XVIIe et XVIIIe siècles ne manquent pas d’intérêt.
Des travaux d’entretien récents ont permis la découverte, sous les voûtes du chœur, des peintures murales du XIIIe siècle.
De style néo-roman, cet édifice est construit à la fin du XIXe siècle (inscription 1878 sur le tympan au-dessus de la porte) dans le petit village viticole de Créot, dédiée à Saint-Claude. De petites dimensions, elle fait penser à une simple chapelle. Elle se compose d’une nef unique de trois travées, prolongée par un chœur semi-circulaire avec des arêtes gothiques. L’autel est surmonté d’un tabernacle dominé par un petit clocher octogonal. Le vitrail circulaire au-dessus de la porte d’entrée est une représentation du Sacré-Cœur.
À l’extérieur, la façade est dominée par un clocheton avec deux ouvertures en plein cintre et une sur les côtés. Le tympan semi-circulaire de la porte d’entrée présente une croix enchâssée dans un cercle de perles, lui-même entouré par une couronne de feuillages et une bordure faite d’une alternance de fleurs et d’étoiles. Devant l’église est érigé un calvaire daté de 1737.
L’église Saint-Laurent de Broye a été construite en 1887 dans un style néo-gothique en remplacement d’une église du XIe siècle devenue vétuste.
L’église, voûtée d’ogives, se compose de :
- Un cocher-porche, relié par une travée flanquée latéralement de chapelles polygonales,
- Une nef unique de trois travées,
- Un transept saillant pourvu d’une tribune sur le croisillon de droite,
- Un chœur, d’une travée, accosté de deux chapelles carrées, clos par une abside à cinq pans.
La reconstruction ou l'agrandissement des églises du Charolais-Brionnais au XIXème fut conséquent, à cause de l'état de délabrement des églises primitives ou de l'augmentation de la population. L'église du Sacré-Coeur de Charolles en est un des plus beaux exemples, avec Notre-Dame-de-Providence à Digoin. L'architecte, André Berthier, a construit un édifice néo-roman, en référence aux nombreuses églises romanes du territoire.
Récemment restauré, l'édifice accueille depuis le 5 octobre 2015 un orgue majestueux.
L’orgue Blumenroeder (2016, 27/4+P) a un profil sonore rare car il est conçu pour interpréter les musiques européennes du XVIIème siècle. Il a excité l’admiration d’organistes et mélomanes de nombreux pays mais, par la richesse et la clarté de ses sons, il fascine également les personnes qui croyaient « ne pas aimer »... Vous pouvez le découvrir lors de cérémonies et de concerts (souvent à entrée libre) ou à l’occasion de démonstrations musicales (Journées du Patrimoine, visites de groupe ...).
Le site des Amis de l'Orgue de Charolles vous fera découvrir l'aventure passionnante de la création d'un instrument qui fait parler de lui par les amateurs d'orgue du monde entier. Vous y trouverez les détails des concerts proposés.
Les origines de l'Eglise Saint-Pierre d'AUXY remonteraient au 12 ème siècle ; elle subit bien des transformations depuis cette date : une première restauration fut effectuée en 1685, d'autres auraient eu lieu dans les années 1780.En 1875, suite à l'effondrement du clocher, fut érigée la tour rectangulaire accolée au mur de façade ; elle supporte l'actuel clocher. Le porche et la tribune datent donc de cette époque. D'après le Chanoine Grivot quatre des six chapiteaux sculptés dérivent de ceux de la Cathédrale d'Autun.
Le Doyenné des Moines de Mazille est une ancienne dépendance des Bénédictins de l’Abbaye de Cluny. Perchés sur un éperon rocheux, ses bâtiments majestueux dominent le bourg, notamment la chapelle datant du 13ème siècle. Comme les autres doyennés clunisiens, le Doyenné des Moines de Mazille était plurifonctionnel. Non seulement il fournissait l’Abbaye de Cluny en subsistances, notamment vin, bois, avoine, blé, seigle, mais il était également un lieu de passation d’actes et de tenue de plaids de justice.
Près de la maison de la Chazotte, ce vieux puits est protégé d'un petit toit couvert d'esseaunes planchettes de bois servant à couvrir les toits.