Le papier peint, imprimé à la planche de bois, entre dans la décoration des appartements au XVIIIeme siècle et connaît un essor fulgurant après la Révolution grâce aux perfectionnements de la technique et à la qualité des dessinateurs. Dans la première moitié du XIXeme siècle, la fabrication de revêtements muraux couvrant la totalité des murs d’une pièce, les panoramiques, ouvre un genre décoratif typiquement français qui eut un énorme succès, tant en France qu’à l’étranger. Joseph Dufour, enfant de la Bourgogne du Sud, est l’un des plus illustres représentants de cet art, qui connaît aujourd’hui un regain de faveur. Il naît à Tramayes en 1754 dans une famille modeste. Intelligent, entreprenant, inventif, il apprend son métier à Lyon et installe une manufacture à Mâcon en 1797. Propulsé par le succès du panoramique “Les Sauvages de la mer Pacifique” (dont on peut voir un exemplaire au Musée des Ursulines à Mâcon), il s’établit à Paris en 1808. Dès lors, sa notoriété se répand dans le monde entier. Le centre de documentation recense et met à la disposition du public des informations et documents d'archives qui concernent Joseph Dufour et son œuvre. Visites sur rendez-vous.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
Au rythme de la balade avec les Ânes de Francis, découvrez le Haut Clunisois et ses paysages bocageux. Itinéraires balisés d'1h30, à la demi-journée ou à la journée. Prêt d'une carte avec l'itinéraire. L'âne est muni de sacoches et de longe. Des consignes sont données au départ pour la conduite de l'âne. Location sur réservation. Organisation de randonnées sur plusieurs jours avec suivi des bagages dans le Mâconnais et le Beaujolais. (2 à 4 jours).
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.