Artiste autodidacte, Sylve affiche une approche éclectique de l'art, portant une attention particulière à la part existentielle et transcendante de l'homme, dans un langage métaphysique et poétique.
"Dans un monde de vitesse et de la plate univocité, qui n'épargne pas les recherches artistiques elles-mêmes, Sylve a fait le choix, plus que la lenteur, d'un quasi-surplace hypnotique et la polymérie vertigineuse qui la place d'emblée sur le plan du sacré, d'une palpitation originaire de la matière où l'homme n'est plus seul mais traversé d'un flux de questions, elles-mêmes traversées de leurs propres réponses. L'artiste se met ainsi dans les conditions optimales d'écoute, de regard, construisant son œuvre autant qu'elle se laisse instruire par elle, avançant dans le noir, sans carte, sans boussole & pourtant sans dévier de sa route de Lumière." FG
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.