À l'origine Manufacture royale des cristaux et émaux de la reine Marie-Antoinette, le château de la Verrerie fut transformé au cours du XIXe et au début du XXe siècles par la famille Schneider, maîtres de Forges, pour en faire une résidence de prestige et pouvoir accueillir d'importantes personnalités et potentiels clients des forges du Creusot.
Installé dans le bâtiment principal, le musée de l'Homme et de l’Industrie présente une importante collection de cristaux du Creusot, l'histoire de la dynastie Schneider, le développement de la ville et des usines grâce au paternalisme, des maquettes (dont la maquette animée reproduisant les forges et ateliers du Creusot), ainsi que des tableaux sur le travail dans les forges.
Visite libre du musée, activités pédagogiques, expositions temporaires.
Pendant la saison estivale, des visites flash de 15 min autour de diverses thématiques sont proposées à 15h30.
Les chefs d’œuvre des soldats artistes racontent 1914-1918. Lorsque la guerre éclate en août 1914, les soldats français partent la fleur au fusil persuadés d'être rapidement de retour chez eux. Mais la guerre s'enlise. Au front dans les tranchées ou à l'arrière, pendant les courtes périodes de repos, les poilus commencent à fabriquer une multitude d'objets... Leur première vocation est utilitaire : le briquet indispensable pour chauffer le vin gelé, griller une gauloise, vient remplacer les allumettes trop humides, les lampes ou les bougeoirs permettent de s'éclairer, les cannes de marcher sans s'embourber. Ensuite pour tromper l'angoisse entre deux assauts, défier l'ennui, s'occuper l'esprit, les poilus se mettent à fabriquer des cadeaux qu'ils destinent à leur famille : timbales ou bracelets, cadres photos, parures de bureaux, vases... A l'occasion des commémorations du centenaire de la mobilisation d'août 1914, plus de 1000 chefs-d’œuvres de poilus sont exposés sur 420 m² : douilles sculptées, cannes, broderies, briquets, bagues, encriers, coupe papiers, lampes, avions, casques miniatures, plumiers... sans oublier les objets rapportés de captivité. Des panneaux explicatifs avec des centaines de cartes postales anciennes et documents: les front et les tranchées, les événements, la propagandes batailles... La reconstitution de scènes d'époques (un champ de bataille, abri sous terrain, fabrication d'objets dans une tranchée, l'arrière du front, la captivité en Allemagne) et des vision de vues stéréoscopiques.
Les Établissements Schneider ont planifié la construction de quartiers entiers du Creusot afin de loger leurs ouvriers et employés. Ces cités datent de différentes périodes et traduisent l'évolution de l'habitat ouvrier au fil des époques. Dans la cité Saint-Eugène (dite cité des "Colonies"), une maison a été préservée dans son jus. Elle abrite le siège des Nouvelles Éditions du Creusot qui l'ont meublée et décorée avec des objets évoquant le mode de vie des ouvriers d'autrefois. La maison propose aussi des expositions temporaires.