Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Entourée de vigne, l’église Saint-Germain de Fuissé est un grand édifice à clocher-porche en saillie, construit dans un style néo-gothique flamboyant sur les plans de l’architecte départemental, André Berthier, entre 1868 et 1872. En partie financée par le legs Jean Pardon, l’aide de l’Abbé Glaneur et les dons des fidèles, elle fut consacrée le 1er septembre 1872.
Extérieur: La façade néo-flamboyante est ornée d’un encadrement de porte sculpté de guirlandes de feuillages arrêtées sur des consoles armoriées : à droite, les armes du pape Pie IX ; à gauche, les armes de l’évêque d’Autun. Des pinacles ornent les côtés. La statue de saint Germain, patron, est placée au-dessus de la porte, que surmonte une grande rosace.
Intérieur: La nef de quatre travées est éclairée par huit grandes baies néo-flamboyantes pourvues de vitraux colorés, au-dessus des arcs de décharge en plein cintre. Sur le transept saillant s’ouvrent au nord et au sud une chapelle à absidiole pentagonale ornée d’une rosace. Le chœur droit d’une travée est terminé par un chevet à sept pans, éclairé par cinq grandes baies en lancette. Tout l’édifice est voûté d’ogives. Le décor intérieur sculpté présente à profusion chapiteaux, consoles, arcades néo-flamboyantes, finement ciselés.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.