La basilique de Paray-le-Monial, site clunisien, est un des plus beaux exemples de l'art roman bourguignon. Elle est considérée comme le "modèle réduit" de l'abbaye de Cluny. L'équilibre de ses proportions et son élégance racée apparaissent particulièrement dans l'étagement du chevet. On peut admirer l'extrême élégance du portail nord récemment restauré, orné de motifs inspirés de l'art musulman. Témoignage éclatant du génie clunisien, la basilique exalte aujourd'hui la ferveur des pèlerins venus du monde entier. La complète restauration intérieure de la basilique permet de retrouver une luminosité inégalée.
Cet édifice a connu diverses fonctions au fil du temps. Ancienne église paroissiale consacrée en 1535, son architecture s’enrichit d’un clocher massif vers 1549. La tourelle perchée en encorbellement sur le pignon porte le millésime de 1658. Le culte fut supprimé à la Révolution, puisque l’église des moines (actuelle basilique) devint alors l’église paroissiale. Depuis, l’église fut utilisée comme prison, corps de garde ou maison commune. Elle est aujourd’hui utilisée comme lieu d'expositions.
La partie la plus ancienne de cette chapelle date du 12ème siècle. La première chapelle servit de petit oratoire près de la carrière de pierre lors de la construction de la basilique. Au 19èmesiècle, elle est utilisée comme chapelle à répit, dont témoignent les nombreux ex-voto. Près de la chapelle, on trouve la fontaine réputée miraculeuse pour les maladies des yeux.
Petite chapelle du 17ème siècle, elle fut déplacée et reconstruite au 19ème siècle. Elle se situe en face du Musée de Carrelage Céramique d’Art Paul Charnoz et est régulièrement utilisée comme lieu d’exposition pendant la saison estivale. En dehors de ces périodes, la chapelle reste fermée.
A la Chapelle de La Colombière, on vénère les reliques de saint Claude la Colombière, le directeur spirituel de sainte Marguerite-Marie. Elle abrite les reliques du bienheureux Claude La Colombière (canonisé par le pape Jean-Paul II le 31 mai 1992), qui fut le confident et le soutien de sainte Marguerite-Marie dans sa mission. D’inspiration byzantine, la chapelle toute simple à l’extérieur s’enrichit à l’intérieur de mosaïques, de vitraux, de chapiteaux sculptés et peints ainsi que de sculptures offrant un décor foisonnant. En 2012, la chapelle a été inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques.
Lieu des apparitions du Christ à sainte Marguerite Marie Alacoque entre 1673 et 1675. A droite du chœur, une petite chapelle abrite la châsse de la sainte, où repose un moulage de cire recouvrant ses ossements. Cette châsse date de la béatification de la religieuse en 1864. Marguerite-Marie fut canonisée en 1920 par le Pape Benoît XV.
La chapelle du monastère de la Visitation, construite en 1633, fut remaniée en 1854 dans un style rappelant le décor de la Basilique.
Médaillons, coquilles, colonnettes, angelots musiciens… la richesse ornementale de cet édifice célèbre la mémoire de son commanditaire, le riche marchand Pierre Jayet qui fit construire, entre 1525 et 1528, la façade de ce bel hôtel particulier plaquée sur des structures plus anciennes. Son style appartient à la première Renaissance, celle des châteaux de la Loire. Son éclat était sans doute rehaussé par une riche polychromie dont on a retrouvé la trace lors de la restauration de 1994. L’Hôtel de Ville y est installé depuis 1862. Extérieur uniquement
Le prieuré clunisien a été édifié dans la première moitié du 18e siècle (1702-1747) et accueillit les moines jusqu'à la Révolution. La façade occidentale dévoile une ordonnance classique typique de cette période.
Il abrite la salle des boiseries, entièrement recouverte de lambris en chêne sculptés. Cet ancien réfectoire des moines est aujourd'hui un lieu dédié à la musique : des concerts de musique de chambre y sont donnés en période estivale et des instruments à clavier y sont présentés.