Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Ce monument a été érigé lors du premier anniversaire de l'exécution de 7 maquisards, le 27 mai 1944. Cette zone boisée abritait un camp de maquisard FTP du Camp des Loups. Les 7 jeunes maquisards furent massacrés par les troupes allemandes dans la zone où le monument fut érigé.
Lors des cérémonies du 60ème anniversaire, une plaque portant les noms des autres FTP de la zone, tombés en d'autres endroits. et en d'autres circonstances.
L'église de Collonge-en-Charollais a des origines inconnues, peut-être carolingiennes. Ses fondations datent de la période romane, sans doute du XIème siècle. Elle était sous l’Ancien Régime rattachée à l’archiprêtré du Rousset et à la nomination de l’évêque de Mâcon. Elle est sous le vocable de Saint-Etienne, diacre de la primitive église, premier martyr chrétien, lapidé pour sa foi. L’église paroissiale Saint-Etienne de Collonge date de la fin du XVème siècle pour le chevet et la travée.
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu