A proximité d'Autun et des pistes VTT, du site d'Uchon et du Morvan, nous proposons la location de VTT électriques tout suspendus au sein de nos chambres d'hôtes, gîte et cabane écolodge à Broye avec départ sur place.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
De forme fuselée et en granit, il mesure 4,80 mètres et pèserait 14 tonnes. Il a été déplacé en 1913. Sa place initiale était à 150 mètres de là. Il a été transporté au bord de la route pour être plus visible. Il a été découvert et exhumé en octobre 1913 par Monsieur Ramoussy, agriculteur, au lieu-dit “L’Ouche à l’Hôte”. Le menhir était couché lors de la découverte. Autour du menhir, dans le secteur précis à l’Ouest du Mont Jenot, il a été retrouvé des haches et des couteaux en pierre, ce qui démontre que les anciens habitants étaient passés de nomades à cultivateurs et qu’ils fabriquaient des objets à une échelle industrielle. Les particularités de se menhir sont les gravures que l’on observe sur l’une de ces faces :
Un personnage dans la pose de l’orant (un peu comme s’il priait) et une lame de hache polie.
La nature est si belle et a tant à nous apprendre !
Partez à sa découverte grâce à différentes techniques créatives et ludiques :
- impression végétale ou Tataki Zomé : impression des végétaux sur du tissu à l'aide d'un marteau,
- impression végétale : technique pour teindre le tissu grâce aux végétaux.
Atelier sur place (Broye - 71190) ou en itinérance en fonction de vos besoins.
Matériel fourni : tissu et marteau. Formats : journée complète ou demi journée. Tous niveaux. Dès 5 ans.
L'atelier de Julie Laforêt est ouvert sous réservation en semaine et/ou weekend.
L’église Saint-Laurent de Broye a été construite en 1887 dans un style néo-gothique en remplacement d’une église du XIe siècle devenue vétuste.
L’église, voûtée d’ogives, se compose de :
- Un cocher-porche, relié par une travée flanquée latéralement de chapelles polygonales,
- Une nef unique de trois travées,
- Un transept saillant pourvu d’une tribune sur le croisillon de droite,
- Un chœur, d’une travée, accosté de deux chapelles carrées, clos par une abside à cinq pans.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
Rando nature, présentation du monde animal - Victor Morin comportementaliste animalier
Cani-rando
BROYE
La vie est tout autours de nous.
L'éducation est la clef de tout, l'une des bases de la vie. La pédagogie est l'un des fronts principal du combat de la conservation, de la protection animale et de la cohabitation avec la faune sauvage.
Aujourd'hui nous allons tous nous promener en forêt. Il est d'ailleurs difficile de se perdre : il y a des chemins un peu partout. Mais les rencontres avec les animaux sont rares et chacune d'entre elle fait vite la une des réseaux sociaux... Voir des journaux dans le cas des prédateurs. Pourtant, en nous aventurant dans une forêt nous entrons sur le territoire, sur le lieu de vie quotidienne de nombreux animaux. Ils sont là, tout autour de nous. Les indices de leur présence sont partout mais invisibles à l’œil non entraîné.
Accompagné d'un professionnel du comportement animal, le groupe s'aventurera en pleine nature à la recherche d'indices de présence de la faune sauvage. Grâce à ces indices, nous nous amuserons à construire une histoire. Celle de la vie quotidienne du secteur : qui est passé par là ? Où allait-il ? Pourquoi est-il passé par ici ?...
Nous définirons d'un point de départ et laisserons les indices de présence que nous rencontrerons guider nos pas.
Vous découvrirez que votre promenade si paisible est en réalité le lieu de vie quotidien des animaux du secteur. Ils sont invisibles mais pourtant ils sont là. Terrien, tout comme vous, c'est ici que se déroulent leurs histoires.
Si les conditions le permettent, nous prendrons le temps de nous installer pour découvrir ensemble les images des caméras posées sur le secteur de notre quête par le professionnel.
Visiter les ZOO avec un guide animalier et un zoom sur 3 espèces afin de comprendre les comportements. Lors de cette visite, vous bénéficierez d'une entrée au ZOO, éthologie des espèces et étude des comportements.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.