Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
La chapelle se situe à 450 mètres d'altitude au pied du Mont Saint-Romain. Elle est érigée en direction du vignoble du Haut-Mâconnais et de la vallée de la Saône. Elle fut construite le 1er mai 1941, jour de la fête du Travail, en l’espace de vingt-quatre heures seulement, ce qui en fait sa particularité et un record. Pas moins de six cents jeunes et chefs de groupe des Chantiers de la jeunesse française de Saône-et-Loire, se relayèrent toutes les trois heures pour construire cet édifice. La chapelle est largement ouverte sur l'extérieur, principalement du côté ouest (par une vaste arcade en plein cintre). Ses deux côtés sont éclairés, chacun, par de larges baies en cintre légèrement surbaissé et deux peintures murales tapissent l'intérieur. Vaste esplanade devant la chapelle.
La nef, le chœur, l'abside et le clocher fortifié de cette église sont romans. La tourelle du clocher a été ajoutée en 1770.
A voir : la peinture murale du Christ en Majesté de l'abside découverte lors de la restauration des années 1970-1980.
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu