Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Porcelaine, pièces à émaux cristallisants. Salle d'exposition.
Datés du XIIIème siècles, les Gisants sont classés aux Monuments Historiques depuis 1903. Ils représentent Jehan de Roussillon et sa femme Isabeau. Visite libre.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
La Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne s’attache à transmettre, sauvegarder et valoriser les paroles et cultures des territoires du Morvan et d’ailleurs au travers des musiques, des danses, des voix et des langues afin de favoriser le vivre ensemble.
Son exposition vous permettra de découvrir d’où les cultures populaires puisent leurs singularités et comment elles se co-construisent de génération en génération entre hier et maintenant.
La question de la transmission est au cœur de cette visite, afin de comprendre quel éclairage cette culture populaire transmise oralement donne à notre présent et à l’invention collective d’un avenir partagé.
A visiter : un centre de ressources documentaires (archives sonores et médiathèque du patrimoine oral) et deux salles d’expositions (temporaire et permanente).
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Chapelle du XIème siècle à l'intérieur de laquelle sont conservés différents décors classés à l'inventaire des Monuments Historiques et des peintures murales conçues et réalisées dans une technique "a fresco" d'origine byzantine par le moine Dom Angelico Surchamps en 1966 - 1967. Visite libre.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
Après des années passées à chercher des trésors en Martinique, digne terre de pirates et autres forbans, l'intrépide aventurière Maggie Read est de retour en Hexagone !
Et aujourd'hui, c'est vous qu'elle met au défi !
Résolvez les énigmes, remportez les épreuves et gagnez de précieux indices pour avancer dans votre quête et peut-être mettre la main sur son butin !
Mélange entre le jeu de piste et les épreuves inspirées de célèbres jeux télévisés comme Koh-Lanta, Ford Boyard, Burger Quizz... ce concept permettra aux petits comme aux grands de découvrir le patrimoine de leur commune ou de leur région de façon ludique !
Les équipes devront tour à tour travailler ensemble pour résoudre les énigmes et s'affronter lors d'épreuves sensorielles, de rapidité, d'adresse, d'observation, etc. pour gagner des indices qui, mis bout à bout, leur permettront de trouver l'emplacement du trésor final : une surprise à partager ensemble pour que tout le monde soit gagnant à la fin du jeu !
Idéal pour les enfants comme pour les adultes, cette activité est aussi parfaite pour les teams building d'entreprise !
Et pour que le plaisir soit total, plusieurs formules vous sont proposées : l'activité simple ou l'activité + une collation + le film montage des photos / vidéos de votre Chasse O' Trésor à visionner avec vos proches !
Près du camping, plan d'eau communal dans un cadre verdoyant à la sortie du village.
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.