L’une des plus grandes écuries privées d'Ancien Régime en France. Le domaine est dans la même famille depuis six siècles. Les écuries ont été bâties entre 1648 et 1652 par Henriette de La Guiche, filleule d’Henri IV, pour la garde princière de son époux, Louis Emmanuel de Valois, petit-fils du roi Charles IX, colonel général de la cavalerie légère. François Blondel, architecte de Louis XIV, revendique en être l’auteur.
Les façades richement ornées de ce palais équestre, rythmées par deux escaliers monumentaux, ont été préservées à la Révolution. L’architecture et l’agencement intérieurs, inspirés d’un ingénieux projet de Léonard de Vinci, en font les plus italiennes des écuries de France.
Ce château fortifié possède six tours rondes ou carrées (dont une dite "La Panneterie" datant de 1300 environ) plus un colombier dans un jardin attenant. La cour interne est fermée de murailles. Les bâtiments de ferme se trouvant dans l’enceinte datent du XVIIème au XIXème siècle.
L'intérieur du logis se compose de 4 grandes "chambres" avec leurs cheminées et des "cabinets", d'une petite chapelle sur laquelle repose un colombier. L'ensemble du domaine est constitué d'une "garenne" (bois de buis et chênes), d'un verger conservatoire de variétés fruitières du XVIe siècle, d'une vigne conservatoire d'anciens cépages susceptibles d'être présents au XVIe siècle (50), d'un conservatoire de 80 cépages de chardonnay et d'un jardin poétique.
Bâti au XIIIe siècle, cet Evêché fut à la tête d’un domaine appartenant à l’Evêché d’Autun.
Il fut profondément remanié au XVe siècle par Jean Rolin, évêque puis cardinal d’Autun, qui lui conféra entre autres ouvrages la façade gothique actuelle.
Pour une visite qui révèle les particularités du bâti ancien (lecture architecturale, typologie, matériaux, mise en œuvre, propriétés, pathologies, restauration), appelez le 06 14 67 27 61, le propriétaire galopera du Moyen Age afin de partager avec joie un moment d’échange constructif.
En contrebas de la colline sur laquelle s'est développée la forteresse de Semur, cette petite église romane charpentée du XIème siècle, avec son clocher latéral (unique en Brionnais) était la première église de Semur, avant la construction de la collégiale. Elle conserve des peintures murales s'échelonnant du XIIème au XVIème siècle.Visite guidée sur réservation
Véritable lieu dédié au cheval depuis l’empire napoléonien, le Haras national de Cluny se dessine au pied de la célèbre abbaye. Aujourd’hui, il fait partie du groupement d’intérêt public « Équivallée – Haras national de Cluny » qui s’attache à promouvoir et à valoriser le cheval à Cluny.
Le parc du Haras est en accès libre et gratuit, sauf lors d'animations payantes et/ou lors d'accueil de groupe.
Retrouvez toute la programmation sur notre site Internet.
La Tour Marchaux aussi dite Tour de l'Horloge, située au n°30 de la petite rue Marchaux, domine aujourd'hui le quartier. Elle était à l'origine une tour d'escalier ostentatoire qui desservait les étages d'un hôtel particulier à la fin du Moyen-Âge appartenant au XVe et XVIe siècles à la famille de Clugny. En 1793, on la coiffa d'un dôme et on y plaça l'horloge qui provenait de la porte haute de l'enceinte de Marchaux, détruite quelques années plus tôt.
Le musée est situé dans la salle du donjon de l'ancien prieuré de Saint-Sernin. Vestiges du néolithique, de l'époque gallo-romaine, fossiles, documents, photos... Tableaux de Raymond Rochette (peintures des usines du Creusot, paysages).
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À la fin du XIIe siècle, Couches est séparé en deux territoires distincts : Couches en Royauté et Couches en Duché. Le village, en royauté, s’est développé sous la protection du Roi de France. L’origine de cette propriété remonte au traité de 1186 accordant aux moines la protection royale. Ceux-ci dotèrent les soldats du Roi d’une construction militaire pour s’opposer au seigneur du Château de Couches. Le bâtiment actuel date du XVe siècle et la toiture en tuiles vernissées du XIXe siècle. Le parc comprend des arbres vieux de près de 500 ans. A l'entrée, deux petites tours de chaque côté de la porte. Dans la cour, une grosse tour carrée. C’est elle « La Tour Guérin». Visite extérieure uniquement.
Construit aux environs de 70 après Jésus Christ et situé à l’est de la ville antique, il était destiné aux représentations dramatiques. Avec ses 148 mètres de diamètre, il apparaît comme le second plus grand du monde romain, pouvant accueillir 20 000 spectateurs. S‘appuyant sur la pente naturelle du terrain, le théâtre est de style classique avec des gradins disposés sur trois rangées semi-circulaires, coupées par des escaliers. Un mur imposant fermait le théâtre derrière la scène, d’une hauteur supposée de 30 mètres. Visite libre.
Vaste parc d’une centaine d’hectares il propose diverses activités : parcours santé, golf, swin golf, arboretum, zone de pique nique, équipements sportifs (foot américain, foot anglais, base-ball, tir à l'arc), yacht club, et roseraie. un cheminement piétonnier de 3 km environ trace l’histoire de la rose depuis les rosiers botaniques jusqu’aux hybrides modernes (200 variétés), ainsi qu'un restaurant .
Aucune ville de Gaule ou bien d’Italie n’accueille un ensemble de portes romaines aussi bien conservé qu’à Autun. Elle possède une architecture proche de la porte d'Arroux mais a subi de nombreuses restaurations notamment de Viollet-le-Duc. Visite libre.
Tout comme la porte d’Arroux, la porte Saint-André présente encore quatre passages au niveau de la chaussée, deux grandes baies centrales permettant la circulation des chariots et deux ouvertures plus petites dans l’alignement des trottoirs. Au premier étage, une galerie percée de dix arcades correspond au prolongement au niveau de la porte, du chemin de ronde situé au sommet de l’enceinte urbaine.
Cette partie centrale percée d’ouvertures est édifiée à partir de grands blocs de calcaire quadrangulaires provenant de la région chalonnaise. Elle était initialement flanquée de deux tours au plan en forme de fer à cheval, l’arrondi étant dirigé côté campagne et édifiées à partir de petits moellons rectangulaires en grès. Elle permettait de quitter Augustodunum et de se rendre vers l’est en direction de Langres et de Besançon, les capitales respectives des peuples voisins des Lingons et des Séquanes.
Une église placée sous le vocable de Saint André (un vocable qui a donné son nom au monument) a été installée au cours du Moyen-Age dans la tour de flanquement septentrionale. Cette réoccupation médiévale a permis la conservation de l’infrastructure, qui accueille désormais un temple protestant.
Les chercheurs s’accordent généralement à penser que la porte Saint-André a été édifiée dans le courant du Ier siècle de notre ère, quelques décennies après la porte d’Arroux. Des restructurations de la galerie supérieure au moyen de blocs de grès pourraient quant à elles dater de la fin de l’Antiquité et de la période des invasions.
L’édifice a été restauré en 1844 par Eugène Viollet-le-Duc, puis classé en 1846 au titre des monuments historiques.